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MICHEL CORDIER ET MARTIN GHESQUIERE SUR PERPIGNAN MALAGA PERPIGNAN 2012

Deux EuroDiagonales sous le chaud soleil d’Espagne

du mardi 12 au mardi 26 Juin 2012

Au-delà des Diagonales de France, les EuroDiagonales prolongent l’aventure dans les pays voisins. Michel Cordier (auteur des photos) et Martin Ghesquière ont traversé l’Espagne en totale autonomie, soit 2700 km en 14 jours.

01) Après un Menton-Bari (I) 2011, les deux compères ont entrepris de relier Perpignan à Malaga (E) puis d’en revenir après un jour de repos en Andalousie.

En respectant une moyenne de 200 km par jour plus modeste que les 280 km d’une Diagonale tenant compte des aléas de la vie quotidienne dans un pays étranger.

La photo réunit les deux pédaleurs au franchissement de la frontière.



02) De l’Espagne ils retiendront la qualité des routes même dans l’arrière pays mais aussi la chaleur accablante.

Sans oublier le relief important sur des routes de campagne tranquilles mais pas toujours faciles à trouver.

D’où l’agrément des bons moments de récupération ponctuant leur progression.

03) Le duo de cyclos a l’expérience des grands brevets et sait que rouler à l’étranger demande de savoir s’adaptater pour trouver sa route, commander les repas et trouver le logement.

L'âge adulte et l’objectif commun permet de s’entendre pour mener à bien une cohabitation de deux semaines.



04) Partis pour une aventure de 2700 km sans battage médiatique et sans balise Argos ( ?), nos deux baroudeurs ne jouent pas les sportifs.

A preuve les nombreuses photos qu’ils ont pris le soin de ramener pour illustrer leur compte rendu et pour favoriser … votre site favori.

05) Dans des paysages impressionnants, nos deux hommes s’intéressent au proche décor qu’offrent les cultures du pays traversé.

Beaucoup de céréales, orge et blé, déjà à maturité mais avec des rendements estimés à quelques petits 15 ou 20 quintaux à l’hectare, foi de fils de fermier et d’agronome.



06) Du côté des fruits ce n’est guère mieux en cette région aride et montagneuse.

Cependant c’est la bonne saison des pêches et abricots.

Pour les amandes, il faudra revenir en automne.

07) Le logeur B&B de Benissanet est aussi généreux qu’arnaqueur.

Le soir il offre à ses hôtes des pêches cueillies dans le champ du voisin et le lendemain il fait payer la chambre plus cher qu’ailleurs.


      Au fil des jours


08) La progression vers le sud est contraire à la direction du vent.

Ce qui est bon pour le courant mais pas pour les pédaleurs qui, heureusement, sont encore assez frais pour persister.

09) La route tracée à 30/40 km de la côte méditerranéenne pour « descendre » vers Malaga ne sera pas plus facile que celle du retour plus éloignée encore de la côte.

Existe-t-il des régions planes en Espagne ?



10) Joli contraste interpelant le cyclotouriste :

une belle route descendant au pied d’un village perché.

11) La descente ne dure qu’un temps alors que la remontée « dure » longtemps.



12) Les panneaux « provinciaux » feront office de pointage sur le carnet de route.

On compte 50 Provinces en Espagne qui portent généralement le nom de leur capitale et qui se répartissent en 17 Communautés autonomes.

Ainsi la Province de Teruel rattachée à la communauté d’Aragon.

13) Le soir à l’hôtel, le cyclo change de tenue.

Mais pas d’extravagance car tout doit tenir dans la petite sacoche de guidon et dans la (un peu) plus grande sacoche du porte bagages.


      Trouver sa route


14) On ne sait rien de leurs nuits sauf qu’elles sont courtes car la route est longue.

Dans le noir et à la fraîche ils ont moins vu qu’ils atteignaient, au Puerto de Linares, l’altitude respectable de 1665m.

15) Le voyageur doit comprendre que la route est interdite à tout le monde sauf aux autos.

Le cycliste veut bien se rabattre sur l’alternative suggérée, mais comment et où y accéder ?



16) Presque au centre de la Péninsule ibérique quand on se retrouve en province de Cuenca aux confins de la Castille et de la Mancha.

17) La route tranquille, finalement trouvée, est à tout le monde.
Avec priorité au « travailleur » qui promène son maigre troupeau.
« Comment peut-il en vivre ? » se demandent les voyageurs.



18) Si la route est tranquille le décor, souvent sublime, est beaucoup plus tourmenté.

19) Avec la même conséquence pour le randonneur au long cours :
il faut grimper pour s’élever.



20) Plus il grimpe plus il s’élève …

Au point d’atteindre la province de Grenade avec sa capitale dominée par la Sierra Nevada donnant au cyclotourisme la route la plus haute d’Europe puisqu’elle atteint 3427m au Pic Veleta.

Bien entendu les EuroDiagonalistes n’iront pas jusque là.

21) A 58 km de Grenade, Alhama de Grenada est une cité encaissée au bord de la rivière Alhama.

Elle est toujours une réputée station balnéaire d’eaux thermales, exploitée déjà par les romains et les arabes.


      Qué calor !


22) L’ombre faisant défaut, la chaleur accable les pédaleurs à l’affût des points d’eau.

Ainsi la fontaine publique est-elle sollicitée pour rafraîchir tant l’intérieur que l’extérieur.

23) La cascade décoratrice de « Bienvenue a Castillejas » va faire les frais d’un cyclo échaudé.



23) Car elle est bien fraîche l’eau de la cascade de Castillejas.

24) Alors, pourquoi se priver ?

C’est l’heure de la douche avant d’aller dormir.



25) Nouveau départ, à la fraîche, le lendemain matin pour atteindre Malaga.

26) Voilà le panneau de province le plus convoité.

Il annonce la capitale du lieu et le terme du voyage.


      Route du retour


27) Le voyage ne se termine pas en Andalousie puisque les EuroDiagonalistes ont décidé de rouler, sur un parcours parallèle encore plus à l’intérieur des terres, pour regagner Perpignan.

28) Donc c’est reparti pour une nouvelle EuroDiagonale de 1345 km en sept étapes.

Dans les mêmes conditions qu’à aller, sauf que cette fois le vent sera plutôt favorable. Martin y a troqué son maillot de routier au club Bol d’Air d’Enghien pour son maillot de Biker de Biévène.



29) En revanche Michel garde le maillot des Audax Tournai dont il fut le président durant 14 ans.

30) Si, au retour, les paysages ne sont pas très différents, les villes et villages traversés sont autant de nouvelles découvertes.

Avec la Bienvenue à Lucena (Province de Cordoue), lieu de culte construit dans le style gothique-mudéjar au XVIe siècle.



31) Le programme des pédaleurs est immuable :
vaincre le relief à coups de longues montées et de courtes descentes.

32) Mais aussi en sacrifiant à la sacro-sainte sieste des Ibères.

Ici c’est obligé car le vélociste qui devra dévoiler une roue n’est pas encore levé.
Les problèmes mécaniques font partie de l’aventure eurodiagonaliste.



33) Avant Manzanares, en Province de Mancha, pas la peine de lutter contre les moulins de Don Quichotte, car le vent est favorable.

Mais sur la place de ville pas question d’échapper à la photo du fier Hidalgo escorté de Sancho Pança.

      Route impossible

34) Ce n’est pas que le parcours manque de pittoresque …



35) Ni que la montée, signalée d’un sinistre 13% aux couleurs espagnoles, soit impossible.

36) La route barrée par la réfection d’un pont est gardée par un policier.

Et donc interdite.



37) Mais le policier comprend le tourment des pédaleurs condamnés à une longue déviation.

Il les conduit sur un chemin empierré contournant les travaux.

38) Il n’y a plus qu’à surmonter les obstacles quand la bonne route est retrouvée.

Muchas gracias «chef" !


      Cyclotourisme


39) « Après le puerto de Porata (708m) c’est la descente sur Zaragoza (Saragosse), dernière grande ville avant le retour en France ».

40) Pas de problème pour nos randonneurs qui, jamais cyclosportifs, respectent parfaitement le panneau « cyclo pressé interdit » rencontré nulle part ailleurs qu’en Espagne.



41) La grande double aventure de nos EuroDiagonalistes patentés se termine à Benabarre (donc comme en chansons !) marqué du drapeau européen.

42) Puigcerda c’est l’occasion de la dernière « Cervesa » espagnole, à 1202m d’altitude.

Avant de plonger vers les vignobles entourant Perpignan.

Puis de retrouver, enfin, le pays des vraies bières belges en profitant du TGV direct Perpignan-Lille.




C’était l’histoire d’une aventure extraordinaire racontée de manière (faussement) très ordinaire.


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Pour retrouver ces deux héros et d'autres sur l'EuroDiagonale Strasbourg-Budapest et retour en 2010 ...
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Pour revoir l'EuroDiagonale Budapest 2007 de Marcelino, Jackie Deltruelle et Tignona ... CLIQUEZ ICI

Pour revoir l'EuroDiagonale Bari-Menton de Marcelino et Christian Fiévet en 2005 ... CLIQUEZ ICI


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Pour revoir Michel Cordier dans l'EuroDiagonale Dunkerque-Copenhague 2005 ... CLIQUEZ ICI


Pour revoir l'EuroDiagonale Bari-Menton de Marcelino et Christian Fiévet en 2005 ... CLIQUEZ ICI


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