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L’EURODIAGONALE DANOISE DE MICHEL CORDIER

Dunkerque-Copenhague et retour, du 21 au 31 juillet 05

du 21 au 31 juillet 2005

Premier cyclo belge à avoir parcouru les 9 Diagonales de France, en aller puis retour, Michel Cordier s’attaque désormais aux EuroDiagonales. Après Brest-Inverness (Ecosse) l’an dernier, cette année c’était Dunkerque-Copenhague (Danemark).

Réussir une Diagonale de France (1000 à 1200 km à raison de 280 km par jour) est toujours une épreuve sportive surtout, comme pour Michel Cordier, avec le handicap d’un pied amputé. Une EuroDiagonale prend une tournure touristique pour qui sait se débrouiller à l’étranger et rouler 180 km par jour.

En réussissant une Diagonale, Michel se jouait de son handicap. En échouant dans une deuxième Diagonale enchaînée, il en était victime. En allant et revenant du Danemark (2300 km en 10 jours), le cyclo s’est fait plaisir.



01) Histoire de voir au mieux les pays traversés, l’aller et le retour se feront par des itinéraires différents. Joindre la France au Danemark impose de passer par la Belgique, les Pays-Bas et l’Allemagne, donc des régions très urbanisées.

02) On ne va pas ici faire un reportage précis des aventures de l’aventurier, mais on utilisera quelques uns de ses clichés pour évoquer ses principaux souvenirs, d’ailleurs souvent liés à l’eau : cours d’eau, mers et pluie. Première étape à Kain, à la maison du cyclo, après le franchissement de l’Escaut.



03) Puis, après Bruxelles, c’est la Flandre avec un arrêt tartine à Aarschoot, « petite ville, jolie, nette, typiquement flamande ». Un pays traversé !

04) « Arcen, la petite ville frontalière hollandaise est également toute coquette et très touristique. Près de l’hôtel, au centre de la cité, un restaurant chinois y satisfait mon appétit » Tout va bien. Même le temps est tout à fait correct.


      Les cours d’eau comme autant de barreaux à l’échelle nordique


05) Dans ces pays plats du nord, il faut s’attendre à franchir toute une série de cours d’eau. Et pas toujours avec des ponts. Premier bac pour franchir la Meuse, voisine du Rhin, avant de se jeter dans la Mer du Nord.

06) Ces traversées en bac sont généralement très avantageuses pour les cyclistes : 0,50€ pour un passage avec le vélo.



07) Les pistes cyclables des pays nordiques sont également réputées. Aux Pays-Bas où l’on encourage le vélo quotidien, ces pistes sont cependant problématiques pour le voyageur au long cours. En Allemagne, comme ici, elles permettent de bien avancer.

08) Et voici Munster, ville allemande particulièrement cycliste. La pratique du vélo au quotidien n’est donc pas liée au climat.



09) L’habitat a également un cachet très particulier, voire exotique. C’est le charme d’une EuroDiagonale. Ici la ferme-auberge allemande qui héberge le cyclo de passage.

10) Nouveau bac après celui de la Weser, cette fois pour franchir l’Elbe. Au-delà c’est toujours la République Fédérale Allemande (RFA) mais dans ce qui fut l’Allemagne de l’Est (RDA).



11) Neuhauss (km 863) sera le terme de la 4e étape de l’EuroDiagonaliste qui décide de son parcours. On ne se lasse d’admirer.

      La capitale danoise et le demi-tour du cyclo.

12) Copenhague, la capitale du Danemark, est dans une île, aujourd’hui relié au continent par une série de ponts. Mais on y accède aussi, par bac à travers la Baltique. Embarquement à Rostock pour quitter l’Allemagne.



13) Et voilà donc une vue de Copenhague. Visiblement le cyclo n’a pas vu la sirène. Alors contentons-nous d’une fontaine qui fait penser que Manneken-Pis aurait de famille chez les Danois.

14) Un facteur local ! Comme pour montrer qu’on ne s’intéresse pas qu’à la route, aux bâtiments ou aux conditions climatiques. C’est la bonne nouvelle d’un postier dans une situation quasi universelle.



15) On ne va pas non plus quitter le Danemark sans une pensée universelle. Voici un lieu de culte, en l’occurrence un temple protestant.

16) Pas décidé à séjourner à Copenhague qu’on écrit « Kobenhavn » en dialecte local, Michel tourne son vélo et « redescend »,( façon de parler en ces plaines), vers le sud. Pose devant des bonzaïs … géants.


      Que d’eau, devant, derrière, à côté, sous et … sur le cyclo.


17) Le retour est déjà bien amorcé puisque nous voilà revenus sur l’Elbe. Cette fois le parcours va longer au plus près possible les côtes de la Mer du Nord. D’où une plus longue traversée des estuaires.

18) C’était trop beau. Le temps se gâte. Un seau d’eau va se déverser dans la sacoche avant et noyer ce qui s’y trouvait : l’appareil photo par exemple.

Mais c’est là un moindre mal, comme le bris d’un câble de dérailleur, la panne de compteur, la perte des lunettes de vue, quelques fuites et erreurs de parcours. Sans parler de la patte qui se dévissait …



19) Retour en Hollande avec ses jeux d’eau. Ici une pensée pour l’ancienne activité de halage, avec des péniches chargées de tourbe et tirées par les hommes.

20) Nouvelle rencontre, mais cette fois avec Sybec Veenstra, un cyclo hollandais de grandes randonnées. A l’occasion d’un 400 BRM des Audax Tournai, Sybec avait d’ailleurs logé chez Cordier. Heureuses retrouvailles fortuites.



21) Et puis voilà l’Escaut donc le retour en Belgique. En longeant ensuite la côte des vacanciers c’est très vite Dunkerque.

22) La couverture du carnet des EuroDiagonalistes permet de rappeler qu’avant Dunkerque-Copenhague 2005 (en vert), Michel Cordier avait déjà parcouru Brest-Inverness 2004 (en rose). En jaune c’est Bari-Menton, réalisé par Marcel Lefebvre et Christian Fiévet. Ces trois EuroDiagonales ont fait l’objet d’un reportage sur ce site.




Quand traverser la France ne motive plus, on peut viser Inverness, Copenhague et Bari. Mais aussi Vienne, Malaga et Lisbonne. Le monde des cyclos n’est pas petit.


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