Quand les Diagonales de France, qui imposent de rouler environ 1150 km au rythme de 280 km par jour, sont terminées on se sent attirés par les nouvelles EuroDiagonales qui prolongent chaque sommet de l’Hexagone.

01) Pensant trouver les meilleures conditions climatiques, nous avons opté pour Budapest-Strasbourg sans savoir à quel point le Danube allait influencer notre périple.

Par ailleurs les conditions climatiques furent favorables même si en six jours il y eut soleil, fraîcheur, vent contraire et averse.

De tout, sauf de l'extrême.

02) On savait qu’on devrait s’adapter et improviser devant les aléas de la route, la méconnaissance des langues Magyare et Allemande, les soucis de logement et restauration...

Mais notre trio allait se révéler très complémentaire et motivé pour réussir une belle aventure.

03) Bruxelles-Budapest, de 6h30 à 8h30, pour 55€. Le retour sera plus long et plus coûteux.

Le vélo sorti démonté du carton, je frôle la catastrophe en manquant de « foirer » le pas de vis de la patte du dérailleur !

04) Marcelino constate une fuite qui se serait manifestée durant le vol !

Il en faudrait plus pour le perturber!

05) Quoiqu’il en soit, nous voilà fin prêt, après atterrissage, pour gagner le centre de Budapest, à 26 km de là.

Avec "obligation" de prendre, sur un km ou deux, une route interdite aux vélos !

06) A midi nous prenons le soin d’une restauration Hongroise en attendant le départ fixé par nous à 14h dans la perspective de rejoindre Strasbourg (1200 km) avant mardi soir 19 juin (20h) en moins de 150h.

07) Les quartiers de Buda et de Pest sont reliés par des ponts sur le Danube que nous allons longuement remonter.

Les couleurs hongroises sont hissées.

08) On sollicite un quidam pour une photo immortalisant le départ.

09) Les premières journées du périple seront dépourvues de relief, sauf dans les 50 premiers km. De plus on doit s’adapter à la navigation.

Nos cartes sont imprécises mais Marcelino va s’avérer très habile (et précieux!) dans le maniement du GPS qu’il a fixé au guidon.

10) Nous sommes des randonneurs expérimentés et soucieux de découvrir de nouveaux horizons. Cet arrêt à Tarjan n’est que le premier d’une longue série qui nous voit commander inlassablement « drei beer, bitte schone ! ».

L’essentiel est dit, toujours servis en ration de 0,5 litre.

11) La règle EuroDiagonaliste prévoit un contrôle quotidien, au moyen d’une carte postale ou d’une photo des participants.

Nous voici, comme des …, à Tata.

12) En direction de la frontière autrichienne, nous voilà dans la campagne hongroise. En vérité cette charrette est la seule que nous ayons croisée.

Mais on reparlera souvent des pistes cyclables.

13) Misant sur les opportunités hôtelières, nous n’avions rien retenu. Premier logement dans un bel hötel-restaurant à Babolna, km112, rue Jozsef A.


Le « A » de Attila, le roi des Huns qui, vers 441, entreprit d’envahir la Gaule.

14) Si chaque village a sa rue Attila, la rue principale est presque dédiée à Louis Kossuth qui proclama, en 1849, l’indépendance de la Hongrie par rapport à l’Empire Austro-Hongrois.

15) Notre route, en 15 bornes, passe par Ruscovce et Jarovce, deux bourgades au sud de la capitale « Slovensko », Bratislava.

16) Le temps d’une piste cyclable et nous voilà déjà en Autriche.

17) De nouveau le Danube (Donau) à Hainburg Donau.

Suite à la navigation GPS de Marcelino nous allons modifier nos plans pour profiter de la « DonauRadweg" dont nous ignorions qu’elle était si bien balisée !

18) Le « chemin cycliste du Danube » c’est une ligne continue, de 350 km en site propre, longeant les méandres du fleuve sur la partie NiederOsterreich (Basse Autriche).

Superbe même si certains passages sont délicats.

19) La piste est en tous cas très fréquentée. Nous allons croiser des centaines de touristes cyclistes.

Eux, descendant …

20) Le look n’est pas très sportif, mais le vélo transporte des touristes tranquilles, souvent en couple et parfois en groupe de dames, comme ici.

21) Véritable industrie touristique, le DonauRadweg dispose d’équipements qui rappellent la route de Compostelle en Espagne : "Radlertreff", sur le bord du chemin.

22) On en profite pour tester l’accueil, même si notre hôte n’est pas très bavard.

23) Eau du fleuve tellement proche dans cette partie de Natural Park, que la pluie commence à tomber.

24) Occasion de tester les imperméables, mais aussi de rafraîchir l’atmosphère. Le Cyclodrom, ce sera une prochaine fois.

25) Pour l’heure nous voilà en plein cœur de Vienne, la capitale autrichienne, que nous allons franchir sur la rive droite du fleuve … sans le moindre feu de circulation !

Fabuleuse coulée bleue !

26) L’étape se prolonge sur 236 km, avant de trouver un logement et un très bon accueil au Gasthaus et Zimmer frei deKonigsbrunn, dans la petite vallée viticole du Wagram.

Km348.

27) Le « früstük » (petit déjeuner copieux) ayant été servi à 5h ( !), nous partîmes, joyeux et plein d’entrain, en direction de Krems mais en évitant les méandres du Danube.

28) Un Danube qu’on retrouve donc à Krems, pour une piste de 34 km en site propre.

29) Les vergers s’y succèdent. D’où la tentation.

Cerises cueillies dans l’arbre pour l’un...

30) Cerises cueillies dans l’arbre pour l’autre...

Marcelino, dont l’estomac était « kaput » la veille au soir, préfère s’abstenir de grimper à l’échelle.

31) La vallée est superbe. Avec un village sur l’autre rive qui serait joignable par bac.

32) Alors on roule ainsi jusqu’en direction de Melk puis du pont de Hadersdorf an Kam.

33) Une piste comme le Donauradweg, qui fait penser au Ravel en Belgique, comporte des tronçons de qualité inégale qu’il faut entretenir et améliorer.

Travaux d’abattage.

34) Nous avons apprécié la signalisation, en Autriche particulièrement, facile à repérer et précise…