01) Sur des photos d’Alain Dutilleul et d’Arthur Dormy on évoque ici le déroulement de l’Ardèchoise qui propose un grand choix de parcours (de 85 à 625 km) dans une moyenne montagne à parcourir en 1, 2, 3 ou 4 jours avant l’apothéose du samedi.

L’essentiel est de témoigner à quel point la Montagne est belle quand elle est parcourue par des cyclos enthousiastes.

02) L’équipe tournaisienne 2013, menée par Arthur Dormy, avait opté pour le parcours de la classique Ardéchoise, soit 220 km avec 10 cols pour 4270m d’élévation, en deux journées.

Une manière de se mettre à l’épreuve tout en profitant de l’ambiance créée par chaque (petit) village traversé.

03) Dans le groupe mené ici par Alain Dutilleul entre deux prises de vue figurent Arthur Dormy, André Doyen et Don Pedro (maillot Cent Cols) qui ont déjà participé à plusieurs Ardéchoises.

En revanche pour Christian Manche ainsi que Alain et Brigitte Dutilleul … c’est une première.

04) A la veille du départ de Saint-Félicien, les Audax ont tenu à se dégourdir les jambes tout en se plongeant dans la nature Ardéchoise.

Avant d’en éprouver le relief et de se fondre dans une ambiance exceptionnelle née de la foule des participants et de la mobilisation de milliers de bénévoles.

05) Partis plus pour rouler que pour photographier l’équipe a cependant ramené quelques beaux clichés pour votre site préféré.

Voici Arthur en action alors qu’Alain sera l’autre photographe principal.

06) Sur le site de départ l’animation tourne autour d’un Salon du Vélo et d’une Maison des Sports où chaque inscrit (moyennant un minimum de 47€) vient retirer ses documents dont le dossard personnalisé et un coupe vent.

Pose devant le podium autour duquel s’installent les opérateurs de la TV.

07) D’accord pour répondre aux questions des médias, Gérard Mistler, président-fondateur de l’organisation, accorde d’abord un signe d’amitié à un maillot qu’il connaît depuis exactement 20 ans.

08) S’il ne connaît pas personnellement Brigitte, il a reconnu par son maillot une sociétaire des Audax Tournai.

Et cela remonte à 1993 date à laquelle l’Ardéchoise avait emprunté le matériel informatique de la cyclosportive Jubaru-Van Impe des Audax Tournai.

09) L’équipe Audaxieuse est alors fin prête et remontée à bloc à la veille du périple en deux jours.

Un logement a été réservé (pour eux et d’autres) par l’organisation à Sagnes et Goudoulet (km120) juste après le col de la Barricaude (1257m).

10) La soirée d’attente sera d’autant plus réconfortante que l’Audax Jackie Devreese, désormais expatrié dans la Drôme voisine, est venu encourager ses compatriotes et coreligionnaires.

11) Une soirée, courte mais dense, au camping où les aventuriers sont installés dans une caravane et un bungalow.

Nous n’en saurons pas plus …

12) Fraîcheur au petit matin lors du départ du vendredi.

Mais le week-end sera, exceptionnellement en cette année difficile, superbe.

Au milieu d’une foule raisonnable de quelques milliers de participants qui vont vite s’éparpiller dans la montagne.

13) Première halte au col du Buisson, premier sommet qui arrive après une bonne et longue montée dans le ton de l’Ardéchoise.

Au départ de Saint-Félicien le col du Buisson élève de 347m sur dix bornes.

14) Donc un petit 4% sur ce versant du col du Buisson mais avec un maximum de 8%.

Le groupe Audax s’y est bien regroupé au sommet, à l’altitude de 920m.

15) La belle aventure se poursuit via le col de Mézilhac (1119m) dont on retient surtout le décor fabuleux noyé dans un océan de genêts fleuris.

Ceci avant de descendre sur Entraigues, là où Jean Ferrat s’était installé.

D’où son fameux « Mon Dieu, que la montagne est belle ! »

16a) La suite du chemin au cœur de l’Ardèche montre au cyclo qu’il est partout le bienvenu.

Avec l’omniprésence des couleurs jaune et mauve que ne renieraient pas les Géants Athois.

16b) L’Ardéchoise en deux jours, ou plus, permet de rouler « tranquille » le ou les jours précédant la foule et les animations du samedi.

Etape dans le tout petit village de Sagnes et Goudoulet, tout aussi fleuri que les autres, pour nos Audax Tournai en Ardéchoise.

17) Au matin du 2e jour, donc le samedi ici, une halte s’impose au pied du Mont Gerbier de Jonc, lieu connu comme étant aux sources de la Loire, le plus long fleuve français.

18) Les « grimpeurs » du groupe Audax sont arrivés plus vite que les autres au pied du panneau qui annonce l’altitude de 1417m.

Le plus haut lieu de l’Ardéchoise sur la distance de 220 km.

19) Le regroupement général des six Audax ne tarde pas à se faire :

« Partis ensemble, on finira … »

20) La descente sur Saint-Martin de Valamas est saoulante à souhait :

une vingtaine de bornes pour perdre 1000 m d’élévation.

21) Sans prendre de risques car la pente est plutôt douce et les virages rarement prononcés.

22) Désormais le cyclo n’est plus jamais seul puisque la plupart des 13 ou 14000 participants se retrouvent dans le même final.

Avec Brigitte aux commandes d’un fameux groupe !

23) Toujours la pleine nature et le relief corsé mais cette fois en compagnie de nombreux autres cyclos sur une route bordée de noyers.

24) L’Ardéchoise surprend tout le monde par la qualité de son accueil.

Particulièrement dans les villages où chacun se surpasse pour laisser un souvenir impérissable aux cyclos venus en nombre et de partout :

180 Belges dont 6 Audax Tournai et 240 Nordistes, par exemple.

25) A Laviole, Antraigues, Aizac, Labastide, Burzet, Arcens, Saint-Agrève, pour n’en citer que quelques uns de l’Ardéchoise, c’est la fête aux villages.

A noter aussi le dossard personnalisé de chaque participant :

Ainsi le passage de Gretel Piek et de Marie Christine Fombonne va-t-il être cité par l’animateur.

26) Ceux-là, tout le monde les reconnaît : André et Arthur sont des habitués de l’Ardéchoise.

Toujours émerveillés ils sont déjà repartant pour l’an prochain.

27) Car, même sans manquer d’ambition, il y a moyen de rouler cool à l’Ardéchoise.

Ainsi cet arrêt au Relais de Rochepaule, moins de 30 bornes, via le col de Lalouvesc, avant Saint-Félicien.

28) S’il y a foule de cyclos il y a aussi un fameux rassemblement de machines.

Voir, en bas à gauche, le logo Crazy Wheels sur le Cervélo d’Alain Dutilleul qui manifeste ainsi son plaisir … fou.

29) La randonnée reprend ses droits sur un parcours toujours aussi fantastique et dans l’ambiance cycliste des grands jours.

30) Arrive alors- enfin diront certains- le sommet du col … des Grands, perché à 1009m d’altitude.

31) Nommé « Les Grands », ce col est l’un des plus petits, par la dénivellation, de l’Ardèchoise !

Mais tout aussi animé que les autres même si c’est à l’heure de repos pour le groupe musical préposé à son sommet.

32) Toujours cet accueil chaleureux réservé à la foule des cyclos par la population villageoise.

A Arcens comme partout ailleurs.

Au point de mettre dans l’embarras le jury chargé de désigner le village le plus accueillant !

33) L’aventure des Audax Tournai se poursuit alors avec une ardeur décuplée dans ces cols de moyenne montagne.

Simple formalité pour Don Pedro qui, sociétaire du Club des Cent Cols n° 4720, vient de fêter son 1500e différent avec les compagnons de route.

A ce titre il est vice-leader des Audax Tournai.

34) L’ultime et rude montée vers Lalouvesc (1092m) se déguste pour beaucoup avec le sentiment partagé entre l’envie d’en finir au plus tôt et le regret d’en finir bien trop tôt.

35) Mais ce dilemme ne vaut pas pour Brigitte toujours aussi alerte dès que la route impose de s’élever.

Elle est pressée de rentrer !

Tant pis pour ceux qui n’arrivent pas à suivre !!

36) Tout le monde décroche, y compris Bernard Dumas (selon le dossard) portant pourtant fièrement le maillot de l’Ardéchoise.

37) Le temps d’une pose finale montrant que le groupe des Audax Tournai en a bel et bien terminé de l’aventure d’une Ardéchoise en deux jours.

38) Voilà pourquoi Brigitte était si pressée de rentrer au camping :

« La lessive est faite ! Après cela j’attaque la vaisselle puis le ménage dans le bungalow … »

!!!!

39) Pendant ce temps-là Arthur, Christian, André, Don Pedro et Alain, étudient le profil et refont la course.

Pas simple !