122) De la place de Samer on n’aperçoit pas la mer qui ne sera jamais visible avant la Plage d’Hardelot.

Mais ce qui est redevenu l’événement phare du cyclotourisme nordiste, à l’instar du Paris-Roubaix cyclo, est en train de s’accomplir.

Le ravitaillement d’ici se mérite au prix d’une grimpée à l’étage.

123) La table est mise avec les provisions devenues habituelles d’abondance et de variété.

Au point que certains émettent l’idée de mettre moins à Samer pour réserver quelque chose à l’arrivée :

les cyclos tiennent beaucoup au « sandwich-boisson » qui ponctue leurs brevets … ordinaires.

124) Si le président Philippe Crépel avait vu ce groupe de cyclos flandriens installés sur la terrasse du Café de la Place de Samer, il se serait de nouveau écrié :

« C’est le vélo comme on aime » !

125) Cependant, rien n’est acquis avant l’arrivée.

Sauf que Kiki, verte comme une Lillersoise, aux côtés de la Chti Connexion Lilloise et de son homme Isberguois a mis toutes les chances de son côté.

126) Il faut d’abord reprendre de la hauteur et laisser Samer derrière soi.

127) Les couleurs du maillot de Provin en ajoutent à l’ardeur pédalante au pied du dernier obstacle.

128) Défaut de concentration si on se laisse distraire par « l’objectif » alors que la beauté est en face.

129) Cette année, la montée du Haut-Pichot arrivant au hameau de Landaque passe par la côte de la Bergerie Impériale au-delà de Tingry.

Pas simple de s’y retrouver ?

Il suffit de suivre les flèches « LH » même si celles-ci ne sont pas des plus visibles.

130) Contrairement à son versant opposé qui n’est que d’une seule raideur, l’instrument de torture des Bergers de l’Empereur relève de plusieurs secousses.

Ici dans la roue des cyclos de Provin.

131) Puis dans celle des cyclos d’Equihen-Plage (62) qui arrivent déjà au sommet.

Ceci à 174m d’altitude après une élévation de 110m répartis sur 2600m d’efforts.

132) Après un début de descente, un replat marque le lieu dit du Haut-Tingry où se trouvait une ancienne bergerie.

Les pâturages ont laissé place à la culture du colza joliment fleuri qui convient aux cyclos d’Anstaing amateurs des Belles Censes..

133) A cet endroit les cyclos se surpassent.

Le photographe aussi, non ?

134) Puis arrive le panneau sommital du Haut Pichot indiquant : « Landaque 177m ».

Personne n’en voudra au farceur qui, à la main, a ajouté un 2 pour obtenir 2177, soit l’altitude du Tourmalet.

135) Hardelot-Plage est un lieu dit de la commune de Neufchatel traversée 10 km plus tôt.

Point final de la randonnée quand un tapis magnétique relève le signal d’une « puce » fixée au dos de la plaque de cadre.

136) Chacun a droit à un diplôme imprimé avec son nom et temps personnel.

Tout le monde y est gagnant sauf que, cette fois, le système d’impression des diplômes ne fonctionne pas à la vitesse prévue.

137) Pour éviter l’attente Sébastien Soenen, dans sa mission de responsable logistique, entreprend de faire à la main le travail de la machine !

138) Forts de leur bracelet d’inscrit, les cyclos s’en vont alors quérir leur cadeau souvenir 2013.

139) Cadeau sous forme de musette pour les courses ( !) contenant quelques friandises M&M.

C’est là que l’ultime sandwich-boisson serait apprécié.

140) A ce poste sympathique de remise de récompenses sont préposés Andrée et Noël Deffontaines.

Soit l’ancien couple présidentiel de l’Urfa-Lille et créateur du Lille-Hardelot des années 1980.

Tous deux très heureux que l’idée et l’organisation soient reprises par les Amis de Lille-Hardelot.

141) Nouveau regroupement des amis de Lesquin qui entourent leur doyen Pierre Labbe :

« Le plus ancien participant du Lille-Hardelot, … à 81 ans ! »

142) D’où la confidence de Noël Deffontaines :

« L’an passé j’étais l’ainé de la randonnée. A 80 ans comme Pierre, mais avec quelques mois de plus !

Le titre de Doyen LH lui revient donc sans conteste ! »

143) Cantonnée dans sa mission de gardiens des vélos, l’équipe de Bernard Edmé, président du club de Radinghem lié à la société DSO, assume une belle responsabilité :

il ne faudrait pas que la fête soit gâchée par le vol d’une machine.

144) Au milieu de la troupe, Denis Carru dont la mission est terminée.

C’est lui qui a tracé le parcours en accord avec les municipalités puis qui a coordonné le fléchage par panneaux amovibles.

145) Impossible d’évoquer toutes les scènes de joie qui découlent d’un Lille-Hardelot réussi.

Ici, regroupement de nos cyclos de Lesquin autour de leur camionnette de rapatriement : sandwich, boisson et bonne humeur.

146) Là, vélos appuyés sur la façade de la Terrasse et de tous les autres établissements du genre de la station balnéaire.

Lille Hardelot est aussi une affaire économique qui roule!

147) Réception improvisée, avec coupes et gâteaux sortis du coffre, sur le trottoir :

en l’honneur du « champion »!

148) Mais aussi la pose magistrale de deux Cominois réunis dans l’effort :

sous Lille-Hardelot … la plage !

149) Puis la famille accompagnante qui a profité de cette journée ensoleillée pour visiter Nausicaa avant de se retrouver sur la plage.

Autour du héros, pas mécontent de son 6h40 (22 de moyenne) de pédalée !

150) Encore une photo de famille, en attendant que les (petits) enfants prennent, à leur tour, le relais.

151) Voilà le parcours de Lille-Hardelot 2013.

Si le cœur vous en dit préparez-vous à relever le défi en 2014.