01) Fameuse animation matinale dans les rues de Lille ce dimanche matin 20 mai 2012 avec l'arrivée de cyclos arrageois.

Comme dans les années 1990 où l’Urfa-Lille inscrivit jusqu’à 5001 cyclos sur Lille Hardelot.

02) Pour la renaissance de l’épreuve c’est déjà carton plein avec 2500 cyclos, principalement nordistes, qui prennent le départ du parvis du Grand Palais à Lille.

03) Acteur principal de cette renaissance, Philippe Crépel qui n’en est pas à sa première organisation sportive passionnée.

04) Il s'est entouré, avec son comité des Amis de Lille-Hardelot, des meilleures compétences.

Dont celle de Didier Soenen, de D.S O. (Didier Soenen Organisation) … qui n’est pas à la fête puisqu’il est hospitalisé.

Ce reportage lui est dédié, avec une photo datant du Chti Bike Tour d’août 2011.

05) L’Urfa-Lille qui, avec l’obstination de Noël Deffontaines, avait lancé l’aventure en 1981 et l’avait maintenue jusqu’au Lille-Calais de 2001, n’est plus acteur majeur du Lille-Hardelot renouvelé.

06) Les « Urfistes » se sont cependant ralliés à l’organisation qui, plus professionnelle, innove de nouveau en élargissant le champ d’action pour relancer une grande épopée cyclo.

07) Mobilisation en masse pour orchestrer le départ d’une « échappée belle » qui incite à gagner la mer, en 155 km à travers la plaine de Flandre puis l’Artois et … le Boulonnais.

08) Représentant le club Lillois qui figure parmi les plus anciens de la FFCT, Bernard Ferton répond aux questions de la presse spécialisée, comme Le Cycle.

09) La plaque de cadre dispose d’une « puce » qui permet la « géo-localisation » du pédaleur et d’indiquer la durée de sa randonnée sur le diplôme d’arrivée.

Pour autant Lille-Hardelot n’est pas devenu une cyclosportive. D'ailleurs le montant de l'inscription est réduit à 15€.

10) Les départs se prennent librement.

Et même sans hâte pour certains, notamment pour l’équipe Digest-Science retenue comme bénéficiaire d’ 1€ par participant.

11) Occasion de côtoyer plus longuement l’ancien champion nordiste, Alain Bondue, qui parraine ce Lille-Hardelot 2012 du renouveau.

12) Attention les images qui suivent sont des souvenirs du Lille-Hardelot de 1998 !

Sans savoir ce que sont devenus les cyclos d’alors qui, tels ceux-ci, étaient aussi bien arrivés sur la plage d’Hardelot.

13) Auparavant il leur avait déjà fallu lutter dans un relief qui n’a rien perdu de sa vigueur.

14) L’énergie des cyclos devenus anciens ne faisait pas défaut.

Sur des vélos nettement moins sophistiqués.

15) Tout juste remarquera-t-on que le port du casque ne s’était pas encore généralisé.

16) Le décor de mai était déjà marqué par l’or des champs de colza

17) La côte de Calique était déjà devenue une pièce maîtresse du parcours des combattants.

18) Et les postes de ravitaillement étaient déjà des points de convivialité.

Particulièrement autour de Jean Blavoet toujours aussi fringuant !

Que de souvenirs!

19) L’énorme peloton parti de Lille est bien morcelé sur les premiers contreforts du Boulonnais quand on rejoint les cyclos de 2012 au-delà du ravitaillement de Roquetoire (km63).

20) Après le déboulé des Roubaisiens et de maints autres groupes pressés, voici celui des cyclos de Tourcoing.

21) Puis celui, plus tranquille, de la Roue Libre de Steenwerck qui est passée de la Flandre à l’Artois.

22) Le cyclo du premier plan ne l’a pas fait exprès mais il a hérité de la plaque de cadre n° 2000.

Un beau chiffre rond mais en dessous la participation du jour annoncée de 2500.

23) Le parcours suit essentiellement des petites routes de campagne.

Avec la traversée de villages comme Quiestede, Helfaut et Pihem dotés d’une église caractéristique.

La photo plaide contre les installations électriques aériennes qui gâchent l’esthétisme du patrimoine.

24) La randonnée permet de voir défiler une grande variété de maillots de club.

Parfois, comme ici avec la Française de Mécanique à Douvrin, il faut distinguer l’ancien et le nouveau maillot.

25) Après les premières velléités grimpantes, le relief se calme sur les hauteurs du plateau de l’Artois.

26) Ce qui facilite la progression d’autant que les conditions météos font qu’on « l’échappe belle ! ».

Le ciel est gris mais le temps restera sec, contrairement au reste de la France!.

La température est fraîche mais le vent qui se lève sera favorable.

27) La problématique du retour et de l’assistance sur un parcours de ville à ville fait que beaucoup ont recours à la camionnette d’assistance.

28) Et il est des cyclos, sans doute moins sages, que la gendarmerie tient à l’œil !

29) C’est pourtant chacun pour soi quand arrive, après la côte d’Elfaut, le Mont Bart (1,5 km avec un 9% maximum) après le ravitaillement de Wismes.

30) L’occasion de regretter que l’organisation n’ait pas prévu une signalisation pour renseigner les principales difficultés du jour.

31) Salutations on ne peut plus « cordiales » quand l’ancien président du club de Cysoing montre qu’il a toujours du cœur à pédaler.

32) Sur le bord de la route, le cyclo de Wizernes prend plaisir à encourager ceux qui se sont lancés dans le Lille-Hardelot des temps modernes.

33) Les plus beaux groupes volent en éclats quand la pente se fait plus raide.

34) C’est alors vaille que vaille, quitte à réclamer un supplément d’ « Oxyg’Hem » !

35) Puis quand l’air fait vraiment défaut, le concours d’un supporter doté d’une pompe à pied est bienvenu pour regonfler la roue.

Et remonter le moral.

36) Perdus comme en pleins champs, les cyclos du Champ Perdu de la Bouverie (B).

37) Les cyclos ne sont pourtant pas les seuls à fréquenter les routes de campagne.

38) Dans la descente désormais, à l’entrée de Coulomby, avec Eric Delahaye des Randonneurs de la Bassée.

39) En pleine relance à la sortie du virage qui évite de filer tout droit dans le décor de colza.

40) L’un de ces grands moments de décor majestueux où il ne manque que le grand soleil attendu.