01) La randonnée proposée par les Amis de Lille-Hardelot est organisée avec sérieux sans négliger le décorum.

Ce qui donne l’occasion aux cyclotouristes de pratiquer "le vélo comme on aime".

Préparation au départ des Renault de Burbure sur le coup de 7h30 alors que le gros de la troupe est déjà parti depuis 7h.

02) Sur l’aire de départ, occupant le parvis du Grand Palais de Lille, le président de l’organisation du Lille-Hardelot, Philippe Crépel et Jean Marie Leblanc qui parraine cette deuxième édition d’une épreuve restée chère aux pédaleurs nordistes.

03) Pour la société DSO, Sébastien Soenen est le directeur de la logistique de la randonnée avec gestion des inscrits pour le compte des Amis du Lille-Hardelot.

A la satisfaction générale semble-t-il au soir d’une pédalée qui fut rude pour beaucoup et valeureuse pour tous.

04) La gestion des inscrits, sachant qu’il n’y a pas d’inscription le jour même, s’établit à partir de dossiers numérotés dans l’ordre d’inscription.

Ce numéro sera repris sur la plaque de cadre.

05) Les enveloppes sont à retirer auprès de l’équipe entourant Willy Richard, à partir du numéro d’ordre.

06) Le ciel, plus clément qu’annoncé, facilite les préparatifs de départ qui se font en plein air.

Tout en bénéficiant de tonnelles pour l’accueil des participants qui ont versé entre 10 et 13€ (selon la date) lors de leur inscription en ligne.

07) Les Diables Verts, cycles Berquez, viennent de Boulogne sur Mer pour y retourner via Hardelot, station balnéaire très prisée des Nordistes et proche de chez eux.

08) Les cyclos de Leers tout proches de Lille sont venus au départ en pédalant.

09) Pas très nombreux, malgré de beaux efforts de communication, les cyclos belges sont cependant bien représentés.

Ici trois cyclos de la Roue Basècloise, inscrits de dernière minute si l’on en juge par leurs numéros de plaque, qui la veille étaient impliqués dans l’organisation de la Bush Classic à Pipaix.

10) Après le rush de 7h, les départs, libres jusqu’à 8h30, sont maintenant plus échelonnés.

11) C’est la grande aventure sachant qu’il n’y a qu’une seule distance.

Et que, si la partie plaine de Flandre est plane et facile, la partie Artois et Boulonnais est très corsée avec des épouvantails comme La Calique et le Haut Pichot.

12) Avant de retrouver les pédaleurs du côté de Roquetoire, km66, précisons que, si le ciel restera bien sec, le vent se montrera constamment modéré mais défavorable !

13) A Roquetoire, la ville et le club cyclo local, ont fait en sorte que tout se passe bien.

Déjà en séparant les arrivants et les repartants …

14) Arrêt général après 66 km de routes planes depuis Lille.

Le moment de souffler car ceux qui arrivent à ce moment ont tenu le 30 km/h de moyenne en profitant des bonnes roues.

15) A l’image des trois autres postes de ravitaillement qui vont suivre, la table dressée par le club de Rocquetoire est particulièrement bien garnie, tant en abondance qu’en variété.

Voilà qui distingue Lille-Hardelot d’une randonnée ordinaire et qui doit inspirer les organisateurs de « grands trucs ».

16) De plus, problème seulement résolu ici à Roquetoire, l’incitation à la propreté passe par une bonne disposition de poubelles bien réparties sur l’aire d’accueil.

Les cyclos sont propres ... si on leur permet de l’être.

17) Il va de soi qu’une grande organisation prévoit des sanitaires, y compris pour les dames.

Pour les messieurs on peut prévoir des pissotières extérieures qui sont pratiques … et pittoresques ( ?).

18) Parmi ces arrivants plutôt rapides, Hervé Williate en maillot DigestScience qui va s’empresser d’avaler quelques biscuits puis repartir avec les bonnes roues.

19) Il est escorté par Christian Wattecand, un ancien coureur reconverti en cyclosportif.

Christian se souvient d’avoir participé aux cyclosportives Jubaru-Van Impe des années 1990.

Avec une belle 6e place au scratch comme meilleur résultat.

20) Il y avait du beau monde dans ces premiers pelotons de cyclos costauds.

Ainsi l’ancien champion du monde de la piste Arnaud Tournant qui porte, sous l’imper matinal, les couleurs du Stab.

Soit du vélodrome couvert Jean Stablinski, à Roubaix, où il officie désormais.

21) De quoi motiver les Roubaisiens qui n’en sont pas à leur première partie de manivelles.

22) Formation encore bien groupée des cyclos de Comines 59, présents dans tous les bons coups régionaux.

23) Aux côtés de leur « Jules » de réputation internationale, des cyclos de Roquetoire désignés pour porter le maillot du club sur Lille-Hardelot.

24) Même chemin qu’aller pour repartir.

D’où le croisement de cyclos qui va ainsi se poursuivre durant trois heures : de 8h30 à 11h30 précisément.

25) Désormais le décor est celui de l’Artois avec des vallonnements qui vont mettre à l’épreuve les cyclos sur les cent derniers kilomètres.

Sans compter que les bosses finales du Boulonnais seront terribles.

26) Les éoliennes, même à contre-jour, ont ceci de pratique qu’elles indiquent la direction du vent.

Vent de nord-ouest, donc contraire en direction d’Hardelot.

27) Type de paysages qui vont se succéder et dont on ne se lasse pas.

Prudence cependant dans la descente vers l’Aa dont la vallée met à l’épreuve les pédaleurs.

28) S’il fait bien sec, le ciel est encore couvert et les températures trop basses pour la saison.

D’où le partage des cyclos en tenue longue ou courte.

29) Tout va bien pour le cyclo qui manifeste sa pleine forme en se prenant pour un éolien !

30) Originale disposition d’un panneau annonçant le Lille-Hardelot du 26 Mai 2013 à l’entrée de Wavrans sur l’Aa.

Comme il en va de même à l’entrée de chaque village traversée, les riverains sont prévenus.

31) Direction plein ouest vers la mer mais par souci de trouver un maximum de bonnes petites routes tranquilles le parcours sera très sinueux.

32) A partir de Pihem et la côte du même nom, mais malheureusement jamais annoncées par panneaux de l’organisation, les côtes se succèdent avec une inégale intensité.

33) Ainsi ce long faux plat montant conduisant au hameau dit La Campagnette.

34) Sur un ville à ville comme Lille-Hardelot les participants doivent prévoir leur rapatriement.

D'où la présence sur le parcours de nombreuses camionnettes, souvent de location, affrétées par les clubs qui les mobilisent aussi comme voitures "suiveuses" ... ou "balai".

35) Le procession des vélos est source de méditation pour ces jeunes bovidés qui seraient en mesure de se dire, en ce dimanche matin :

« On est dévots ... ou des veaux ! »

36) Au hasard donc des montées, survient, vitesse grand V, un imposant groupe DigestScience qui rattrape, encore première et à gauche sur le cliché, Laurence, l’une des leurs.

37) Au clic suivant Laurence est déjà reléguée à l’arrière du groupe.

Pourvu qu’elle ait bien digéré cet affront … et qu’elle ne se soit pas enrhumée.

Ce serait trop injuste.

38) Cette belle montée est celle de la rue Principale qui fait entrer au village de Wismes, lieu du deuxième poste de ravitaillement.