01) Direction la Permanence, à la Base de Loisirs du Pré de l’Evêque où se retrouvent les cyclos, surtout entre 8 et 9h, pour suivre le parcours du jour.

Ce samedi c’est cap au nord vers le Pays Haut.

02) Les cyclos de Vihiers (Maine et Loire) partent justement pour une traversée de la ville qui ne sera pas si encombrée et si encombrante que redoutée.

Par rapport aux automobilistes de Verdun la police et les signaleurs ont tout fait pour réguler le trafic.

03) Au-delà de Bras sur Meuse c’est la campagne et une longue montée régulière pour atteindre les 317m d’altitude.

04) Les allures sont différentes.

Les « gros bras » forment des pelotons plus rapides qui les mettront sur orbite pour les distances plus longues.

05) Un petit détour d’émotion pour aller voir … du néant.

Beaumont en Verdunois est l’un des 9 villages détruits en Meuse durant la 1e Guerre Mondiale.

Seul le lieu, avec son panneau…

06) La vie de cyclo bien accueilli reprend son cours avec des traversées de villages qui rendent hommage aux vélos de passage.

07) Puis c’est la traversée de la Forêt de Damvillers avec son chêne centenaire.

Il faut quatre hommes bras tendus pour mesurer sa circonférence. Mais à cent ans, le chêne a encore plusieurs siècles à vivre.

08) Crevaison dans la forêt. Pas grave mais l’occasion de remarquer que les pépins mécaniques n’ont pas semblé très nombreux compte tenu de la foule des cyclos.

09) A Merles sur Louison se produit l’embrouillamini habituel provoqué par la séparation des distances : P3 et P4 à gauche, P2 à droite.

Ceux qui font semblant d’hésiter prendront certainement à droite!

10) Ces hésitations ne font pas l’affaire du convoi agricole qui n’a pas intérêt à rester sur place.

Même vide, la benne à fumier rappelle que vous êtes en pleine campagne.

11) Pour se convaincre du bien fondé de la route de droite, certains sortent une nouvelle fois la carte.

12) Ce qui s’avère compliqué car cette fois une moisonneuve-batteuse prend la direction des champs.

13) La séparation a comme effet paradoxal de faire des regroupements : on prend la décision (de tourner à droite !) quand tout le monde est là.

14) Ainsi en les cyclos de Crest, dans la Drôme, escortés par un ami cyclo cardiaque.

Lequel se résout à se ménager en renonçant au P3.

15) On reprend la route donc avec d’autant plus d’ardeur.

16) Avec l’avantage d’évoluer dans un décor modeste en direction de Mangienne sur une route culminant à 230m.

17) Sur la place de Mangienne, Jean Baguette s’accorde un temps de répit que ne conteste pas Simone, son équipière non voyante sur le nouveau tandem Cannondale.

18) Le dernier point d’accueil du jour, et donc de la semaine, est installé sur la place du village qui accueillit, à 2km de là sur le site de l’Ecomusée des Vieux Métiers, le pique-nique du jeudi.

19) Parmi la foule, un bon cyclo de la Roue Houdinoise (Houdeng en Belgique), sa femme et le chien.

Tous trois très heureux de leur Semaine fédérale.

20) Les places assises sont chères, surtout si, comme les cyclos de Bourg en Bresse (Ain), on préfère s’installer à l’ombre.

21) Au soleil le décor ne manque pas d’allure : il est midi cinq à l’horloge de l’église.

22) Le barbecue fonctionnera non-stop de 10 à 16.

L’occasion de rendre hommage à ceux qui ont œuvré en bénévoles au service des visiteurs.

23) Les buvettes sont très sollicitées.

Notamment par les cyclos de l’Audax Club Parisien randonneur.

24) Le service est parfait, avec le sourire de gentes demoiselles.

Et les mains expertes pour le tirage.

25) Dernière étape avec un dernier bout droit dans la roue du Tilffois Alfred qui semble avoir retrouvé la forme d’un mémorable brevet de 1000 km Audax des années 70.

26) Un arrêt prétexte permet de s’incliner sur le site du village détruit de Bezonvaux.

Un modeste panneau indique le lieu où se dressait l’église.

Village « mort pour la France » car jamais reconstruit.

27) Nouveau passage devant le Fort, l’Ossuaire et la Tranchée des baïonnettes de Douaumont.

On est revenu à 11 km du centre de Verdun.

28) A cet endroit, la route des cyclos croisent le chemin des jeunes qui, à vtt, suivent le parcours des « Champs de Bataille ».

29) Avec des sous bois et du relief permettant de s’en donner à cœur joie.

30) Un véritable jeu de cache-cache dans la verdure.

31) Espace de liberté cycliste sur un parcours souvent technique.

32) Puis un déboulé final dans le rond point le plus typique de Verdun, devant le monument aux morts.

33) Celui-ci de trouve à deux pas de la Porte Chaussée, vestige de l’ancienne citadelle qui fait entrer dans la vieille ville et débouche sur le très animé Quai de Londres.

(Londres ayant financé la reconstruction de Verdun).

34) Pour rappel Verdun, ville de 20000 habitants avec une partie haute portant la cathédrale Notre-Dame et le Centre Mondial de la Paix, est traversée par la Meuse y disposant d’un port de plaisance.

35) On l’a vu dans ce long reportage, Verdun et la Meuse c’est la mémoire d’un passé terrible.

Mais ce fut aussi, par le fait d’une Semaine fédérale réussie, l’enchantement.