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MARCELINO AVEC MARCEL HENDRICKX A MADAGASCAR 09

La Petite Afrique aux grands sourires

du 29 Mars au 19 Avril 2009

Les voyages cyclistes organisés et guidés par Marcel Hendrickx (Sena-Tours) sont rodés pour permettre à un groupe d’ « aventuriers » de passer sans encombre. Ainsi le circuit 22 jours à Madagascar.

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01) Ce nouveau reportage sur Madagascar a pour but de vous donner l’envie de parcourir, à votre tour, la partie centre et est de cette île, (grande comme la France avec 20M d’habitants), dite « Petite Afrique aux grands sourires ».

Le prochain embarquement est prévu du 03 au 24 Avril 2010. Marcelino (Marcel Lefebvre, marcel.lefebvre@skynet.be ) qui a l’expérience … et la mentalité ( !) des aventures organisées par Marcel Hendrickx officiera comme correspondant.

Symbole de l’île malgache, l’arbre du voyageur … invite au voyage.



02) Le voyage commence par un regroupement des voyageurs, en fonction des vols internationaux, dans la capitale de l’ancienne colonie française : Antananarivo, dite aussi « Tana ».

Première prise de contact avec une ville où la modernisation a bien de la peine à l’emporter sur la ringardise.

Et la capitale n’est pas le reflet des agréments qu’il y aura à découvrir le pays et la vie de la majorité des Malgaches.

03) La question des moyens de transport ne laisse pas indifférents les voyageurs.

Alors les appareils photos se disputeront chaque jour le cliché le plus insolite.

Inutile de préciser que c’est là le reflet d’une (souvent débrouillarde) adaptation à la pauvreté (quasi extrême).



04) Le « touriste » est donc le bienvenu. Et le cyclotouriste encore plus dans un pays où le vélo, dans tous ses états, est roi.

Logement en hôtel *** à Tana, puis durant l’expédition des hôtels ** dans les villes, guest-houses dans les villages.

L’organisateur prévient : « Les inconditionnels du confort sont priés de s’adapter … ou de s’abstenir ! »

05) Le « français moyen » peut cependant partir rassuré : la baguette est distribué dans les boulangeries citadines.

Souvenir "colonial" oblige.



06) Et le mécanicien « très moyen » pourra se faire seconder par les « vélocistes locaux » qui sont plus nombreux que les machines en bon état.

Alors on parvient toujours à se débrouiller.

07) La vie en plein air, à la faveur d’un climat subtropical sur les hauts plateaux, de tendance équatorial sur la côte est bordant l’Océan Indien, ne manque pas de charme.

C’est jour de grande lessive.



08) Puis de séchage, à même le sol mais sous le soleil.

09) Les étapes cyclistes sont calculées, entre 60 et 120 km jamais monotones, en fonction des difficultés (22 cols culminant entre 600 et 1300m), des attractions touristiques (surtout des sites naturels ou des scènes de vie) et de la nécessité d’amener le groupe (de niveau sportif moyen) à bon port.

Pas de problèmes.



10) Impossible de manquer les paysages marqués par la riziculture, le riz constituant l’aliment de base de la population malgache.

11) La récolte du riz est un travail de longue haleine.

Sans compter le battage qui se fait encore souvent à la main.



12) Marcel Hendrickx, en maillot du club Bol d’Air d’Enghien son club d’adoption, est à l’aise parmi la population locale.

Très curieuse et souriante, avec d’incessants : « Bonzour Waza ».

Le « Waza » c’est Marcel et peut-être vous, ... bientôt!

      Cyclotourisme

13) La partie cyclotourisme profite de routes généralement en bon état dans un décor de moyenne montagne, sur les plateaux variant entre 1000 et 1300m et occupant l’essentiel du relief de l’île.

D’où, ici, le col Vataovo (1302m) du 7e jour.



14) Chacun roule librement, quitte à s’associer, en suivant le road-book.

Celui-ci fixe les points de regroupement pour le repas du midi puis avant l’étape.

C'est organisé en favorisant la liberté!

15) Le groupe reformé au sommet du col va plonger vers l’hôtel prévu à Antsirabé.



16) Ville d’eaux, « au charme désuet » selon l’expression favorite pour caractériser les anciennes places coloniales.

17) Le centre thermal ne fonctionne visiblement plus à plein régime.

Les « Posy-Posy », pousse-pousse locaux, ne sont pas bousculés par les curistes.



18) Faute d’autres, le vélo est roi à Madagascar.

Comme la mobylette et la moto légère au Vietnam.

Y voir un signe de la différence de développement entre l’Asie et l’Afrique.

19) Comment ne pas se laisser séduire par un essai des engins locaux ? Une remarquable « débrouille » … de pauvre.

Mais quand on pense à toutes ces vieilles mécaniques qu’on laisse pourrir ou qu’on abandonne à la déchetterie !


      Cyclo des villes et des champs


20) A l’entrée, l’hôtel d’Ambositra, ne paie pas de mine mais se révèle correct.

L’organisation a prévu qu’un service lavage des vêtements y soit assuré, comme à chaque étape.

21) La cité d'Ambositra a donc gardé son cachet colonial et se distingue, dans les rues du centre, par ses balcons en bois.



22) Dans la campagne les échoppes, à supposer que le terme soit approprié, sont nettement plus rustiques.

Il n’y a rien. Alors tout y est … pour rien.

Ou presque!

23) L’arbre du voyageur rappelle, ici au 8e jour, que l’on entre dans le parc national de Ranomafana.

Avec de nombreuses autres essences d’arbres tropicaux mais aussi, sans doute, la chance de voir des lémuriens.



24) Les dits lémuriens, « moki mococo », sont des primates des plaines, singularisés par leur queue zébrée, qu’on ne trouve qu’à Madagascar.

Le fait de les protéger les a rendus très familiers.

      Canal des Pangalanes

25) De Manakara à Mananjary il est plus prudent d’organiser un transfert en bus pour éviter la trop mauvaise route.

Logement au bord de l’océan Indien.



26) Puis, faute de route longeant la côte, l’expédition prend le bateau pour emprunter le canal des Pangalanes.

Celui-ci a été construit sur 700 km, au début du siècle dernier, comme voie commerciale plus sûre que la mer.

Mais il y a comme un problème de rangement des vélos.

27) Marcel avait prévenu sur le road book : « Le périple des deux jours en bateau risque d’être à l’image du pays ».

Folklorique et désorganisé …

Mais, au moins, l’armateur a-t-il consenti au bon ordre des vélos.



28) Les escales sont plus nombreuses que prévues.

A la grande joie des riverains pour qui la visite des visiteurs est une fantastique attraction.

29) Pendant ce temps-là, Marcelino, imperturbable prend soin de son corps et de son esprit.

Il bronze … et réfléchit : « Je reviendrai et je conduirai ! ».



30) L’excès de réflexion produit parfois des ondes maléfiques.

Sous forme d’une pluie tropicale, aussi soudaine et violente, que chaude et brève à ce moment de l’année.

Juste de quoi rafraîchir les esprits.

31) L’escale du soir donne l’occasion de rencontrer une population vouée à une vie rustique ancestrale.

Veillée en famille qui a convié le voisinage : 18 personnes dans la case éclairée à la bougie.



32) Prolongations si affinités.

L’eau est chaude et calme quand l’âme lit au coucher du (roi) soleil.

      Etapes du retour

33) Un pécheur, ayant péché, rentre au petit matin.



34) De Mahanora à Vatonandry, 86 km le 15e jour, retour au vélo sur une belle route vallonnée.

Avec le décor des roches granitiques d’Ambalavao.

35) Et toujours les Malgaches du bord de route qui saluent en disant « bonzour » avec l’accent africain.



36) Tandis que les cyclistes visiteurs se régalent de leurs moments de regroupement au village d’étape.

C’est « Wait and see », dans toutes les couleurs.

37) Puis logement dans un hôtel de brousse, à Nosy-Vanika.



38) Les dernières étapes ramènent donc, après la proximité de l’Océan Indien, sur les hauteurs du plateau intérieur.

Direction Tana, la capitale, avec les mêmes « Bonzour Waza ».

Souvent complétés d’un « Donne bonbon » !

39) Les villages se font plus nombreux, les campagnes plus cultivées, … et les cyclistes locaux plus affûtés.

Même si la qualité du matériel ne s’est pas améliorée … depuis le début du voyage.



40) Le troupeau de zébus (or, comme dit Marcelino « Quand j’ai bu … ») est dirigé vers les abattoirs de la capitale Antananarivo.

41) Sur le bord de cette route, plus « touristique » que les autres, une belle exposition de jouets de fabrication locale et artisanale :

camions, autos et même … vélos.



42) A l’écart de la grande route, mais en plein chemin cependant, un espace réservé pour le séchage du fruit du giroflier.

Donc des « clous » de girofle.

Attention les vélos !


43) Vers Andasibe, la route, bordée de magnifiques paysages permet de remonter vers les plateaux, en franchissant une série de petits cols.


      Le souvenir d’un pique nique


44) Le retour sur les hauts plateaux permet de se souvenir de l’accueil extraordinaire du village de pêcheur d’Ambila-Lemaitso et de son marché aux poissons.

45) La pêche du jour va faire le bonheur des voyageurs : un fameux « capitaine » comme plat de résistance.

Ceci après les langoustines pour la mise en bouche.



46) Le tout préparé par les cuistots locaux qui servent aussi le riz à même les feuilles de l’arbre « voyageur ».

47) Pique-nique malgache pour le groupe de l’expédition.

La population locale se partagera les restes.


      Le souvenir d’un séjour


48) Hasard d’une bonne rencontre, à proximité de la capitale, le groupe du voyageur est rattrapé par un coureur cycliste malgache, en maillot jaune, qui évoque sa participation, sous les couleurs rouge, blanc et vert malgaches, aux Jeux Olympiques de Pékin.

49) Le coureur hérite du maillot de la Fédération Belge de Cyclotourisme, tandis que Marcelino, portant désormais les couleurs de l’équipe nationale Malgache, invite à prendre sa roue.


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50) Fara … mineuse sortie, au petit matin d’une autre vie.

Direction Madagascar du 03 au 24 avril 2010.

Mais aussi quand et où vous voulez pour une organisation Marcel Hendrickx, en sa compagnie.



Si cela vous enchante, laissez-vous tenter.

Pour retrouver l’ambiance Madagascar déjà évoquée sur ce site …
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