00) La preuve qu’il fit beau, qu’on avait bien roulé et parfois bien peiné … Après midi, la terrasse du Centre Namurois des Sports offrait un réconfort … qui fit recette.

01) Le temps, comme le parcours, fut très apprécié. Le Tour de Namur est bien né.

Elles ne sont pas nombreuses les organisations de la Province de Namur qui peuvent compter sur 1205 participants.

02) Mais rien n’est facile sur un parcours qualifié par le patron de l’organisation, en métaphore, de :

« Femme splendide au caractère affirmé. »,

tandis que ; « L e Triple Mur de Monty, avant Lustin, joue le rôle de la belle mère acariâtre » !

D’où … la grimace … de la belle fille !!

03) Le Centre Namurois des Sports offrait un excellent site pour le défilé et l’accueil de 1200 cyclos.

Ceux-ci ont étalé les départs entre 7 et 10h et opté pour l’une des trois distances bien signalées et protégées par quelques 45 signaleurs.

04) Le Tour de Namur fait partie du Lotto Cycling Tour.

L’opportunité permet d’offrir une organisation professionnelle pour un événement exceptionnel.

A l’image des grandes courses qui se distinguent, même si les courses locales gardent leur raison d’être.

05) Les 301 pré-inscriptions permettaient un pronostic du millier de participants.

06) Les inscriptions du jour ont abouti à 1205 pédaleurs. Dont ces cyclos de Somzée.

Ici on roule, en profitant du parcours tracé et fléché par les Randonneurs Mosans, affiliés à la section cyclo de la FCWB.

07) Passage, sans attente, à l’une des cinq caisses disponibles.

Tarif (8 à 13€) de grand événement, comme il sied à tout événement phare.

Avec cadeaux pour les pré-inscrits.

08) Chaque participant reçoit un parcours sur papier glacé.

Cela ne dispense pas d’un coup d’œil général : direction vers le sud de Namur avec plusieurs traversées de la Meuse et d’autres rivières comme la Molignée.

Le Pays des Vallées.

09) Aux commandes de l’organisation namuroise on retrouve l’infatigable (et irremplaçable ?) Charles Acusilas.

Depuis le temps qu’on se connaît … j’ai oublié (sic !) qu’il m’a viré (re-sic !!) de la LVB !

10) Charles a gardé de nombreux afficionados.

La FFBC, qui lui a pourtant mené la vie dure, a loupé le côche de l’opportunité du Lotto Cycling Tour.

11) D’un autre côté, c’est la satisfaction de Christophe Impens, Directeur du Lotto Cycling Tour, d’avoir frappé à la bonne porte.

12) La plaque de cadre qui facilite le contrôle, permet le repérage photographique et donne un supplément d’exception à l’événement est l’objet de tous les soins.

13) Ceci, à l’évidence, pour les uns comme pour les autres.

14) Sur le coup de 8h30, départ du groupe « cyclosportif » de Falisole, venus en proches voisins et amis.

15) Même heure, les premiers prêts du groupe, en formation déjà compacte, Elbeko.

Présents, longue distance, sur toutes les étapes du Challenge.

16) Sans crier gare, chacun part à sa meilleure convenance et se lance dans la distance de son choix.

17) Si la ville de Namur passe pour une tranquille capitale « régionale » (la Wallonie), son programme cycliste ne manque pas de piment avec la Citadelle dominant le confluent de la Meuse et de la Sambre.

D’emblée une élévation de 130m via le Chemin des Mélèzes.

18) Surtout à froid, la pente est rude sur 1600m, avec une moyenne de 7,8% et un maximum de 13%.

19) Pour d’aucuns, maillot carbone, c’est un régal :

une rue bien tranquille, dans un quartier résidentiel.

20) S’il faut mobiliser les énergies, il faut aussi contrôler le souffle.

Ce n’est que le début du Tour.

21) On en oublierait presque les mélèzes … qui sont bien là, bien droits, derrière les balèzes !

22) Sur la hauteur, qui ne tiendra pas longtemps son rang, les groupes se forment.

Ou se reforment, tel celui des Italiens « Green Leaves ».

Forza !

23) Pour le 104 et le 146 km c’était à gauche. A gauche toute puisque nous voilà la "Route des Forts".

24) Bien nommée Route des Forts, empruntée par les costauds.

25) Costauds de haut rang si l’on en juge par le maillot de club « Cycling High Club » en tête du groupe.

26) Le principe cyclo est de se hâter de descendre ce qui a été péniblement escaladé.
D’où la traversée de la Meuse.

Fameux, mais pas cyclo, le poète qui la qualifia d’ « endormeuse ».

27) De l’autre côté de la Meuse, donc on s’attend à une nouvelle élévation.

« On est là pour cela, car le vélo élève en terre ardennaise ! »

28) Il y en a qui pouffent de rire, à l’annonce du programme imminent.

29) Les voilà, et nous avec, au pied du Triple Mur de Monty qui élève de 120m sur 1400m.

30) C’est bien 9% avec un maximum, dans le final, à 21% !

La 3e montée la plus difficile de Belgique selon le « Cotacol », après Haussire et Stockeu.

Et le plaisantin qui limite la vitesse à 50 km/h, fait-il du vélo ?

31) Quand faut y aller … il y en a qui sont enclins à mettre pied à terre.

D’ailleurs c’est la pleine saison des fraises.

Fraises sauvages … de Wépion.

32) Pas trop de trois de front franchir le Triple Mur de Monty.

Une montée d’autant plus forte qu’elle forme un escalier de trois hautes marches.