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Tour de Namur du Lotto Cycling Tour (2e partie/2) Retour 09

La Route Merveilleuse en prime

le Samedi 20 Juin 2009

C’était du beau et du bon, le Tour de Namur, nouvelle étape du Lotto Cycling Tour. Du costaud aussi à force de passer d’une vallée à l’autre, avec autant de dénivelés de 100 à 120m.

35) La plus grande difficulté fut sans conteste le Triple Mur de Monty qui, selon l’Encyclopédie Cotacol, fait s’élever de 171m en 1900.

Soit une moyenne de 9%, avec trois rampes excessives dont la dernière à 21%.

Troisième difficulté cycliste de Belgique, après Haussire et Stockeu.



36) Le décor est forestier et le revêtement de bonne qualité.

C’est donc la pente qui scotche le pédaleur, même le plus en forme.

37) Quand on a pris son parti d’en rire, le rictus n’est pas loin de la bonne vieille grimace du cycliste.



38) Et la grimace de l’un ne veut pas dire autre chose que le sourire de l’autre :

dur-dur, en tous cas.

39) Donnant le change, chacun alterne les modes d’emploi pour vaincre la pente.

Debout et bien droit sur les pédales...


      Droit dans le mur


40) Ou alors le zigzag fatal de celui qui se plante dans le décor.

41) Du courage on se donne en serrant les dents.



42) Avec l’énergie du désespoir c’est aussi la tentative de dérobade.

En allongeant la distance la difficulté n’est-elle pas moindre ?

Quels travers!

43) Un cycliste courageux finit toujours par sortir du trou.

Le graphique « Cotacol » en atteste, la rue du Monty enchaine trois "murs" superposés.



44) Tout cela pour arriver à Lustin (261m), sympathique bourgade de l’Entité de Profondeville.

Là on va pouvoir souffler.

      Rive gauche

45) La descente, via le Fonds de Nimes, va paraître douce avec une pente moyenne de 4,6% sur 3000m.

Puis traversée de la Meuse à Rivière pour arriver au pied du Col du Marly.

Nouvelle réjouissance en perspective? Interdit aux poids lourds!



46) La montée est régulière et raisonnable avec 2000m à 5,6% pour une élévation de 112m.

47) Ce qui donne le loisir de plaisanter au moment de passer à l’universalité ( !).



48) Le décor naturel y est de type montagnard puisqu’après l’étage de culture arrive celui des forêts.

Avec des activités de sylviculture incluant le débardage.

49) Au-dessus de la zone boisée, celle des « alpages » qui dégage le sommet.

C’est là que s’est posée l’équipe www.firstfotofactory.com , le photographe officiel.

Le participant retrouvera facilement ( ?) son portrait à partir de son numéro de plaque.



50) Après le col, la vie continue, en rose, sur les hauteurs vallonnées.

51) Sympathique et tranquille traversée de Bioul avec les constructions de pierres taillées, typiques des Ardennes.



52) Sur les plateaux, traversés par les JKS Cycling, quelques cultures de céréales.

Dont l’orge murissante.

53) Et un beau dégagement paysager sur des routes qui paraissent alors faciles.

En direction de Denée.


      Maredret et Maredsous


54) A Maredret, la montée rue des Artisans (non reprise comme telle dans le Cotacol) évoque la spécialité du village et conduit à l’Abbaye de Maredsous.

55) Sur un parking voisin de l’Abbaye se tient le premier poste de ravitaillement du 104 et 146 km.

Pointage des cartes de route pour y accéder.



56) Puis libre service en boissons Isostar, pain d’épices et gaufrettes Méli, bananes Chiquita, etc …

57) L’endroit est calme …

les bons rouleurs, dont ceux du 146 km, sont passés depuis longtemps !



58) L’écart va encore se creuser puisque l’envie prend d’apprécier l’ambiance, avec des cyclistes de Louvain, de la terrasse de l’Abbaye.

59) Après le Triple Mur du Monty … une Triple Maredsous s’impose, non ?

Ravitaillement non inclus dans le prix d'inscription, dommage.


      Routes merveilleuses


60) On entre en la superbe vallée de la Molignée avec un village « montagnard ».

Sossoye est labellisé comme l’un des plus beaux villages … de Wallonie.

Pittoresque en effet.

61) Puis c’est la vallée de la Meuse qui ramène, via Wépion et ses fraises succulentes, au pied de la Citadelle de Namur.



62) Arrive alors la butte finale, via la Route Merveilleuse.

Appellation non usurpée.

63) Tout y est beau.

A commencer par des lacets très serrés bien négociés par les cyclos de Falisole, toujours roue dans roue.



64) Le bon revêtement de petits pavés bien joints donne une montée régulière et douce : 5,4% sur 2000m.

Douce pour un cyclo mais éprouvante pour celui qui termine le Grand Prix de Wallonie.

65) A la faveur des virages, tantôt c’est la Meuse qu’on domine.



66) Et tantôt ce sont les toits et les monuments de la ville qui se font tout petits.

67) La fierté du Péruwelzien, à gauche, n’est pas mince …

Il hisse avec ardeur ses 100 kg et boucle ainsi allègrement le 146 km.

Proficiat.



68) A l’entrée des étages inférieurs de la Citadelle le passage se fait plus étroit pour un pont qui surplombe la route déjà parcourue.

69) Il va de soi que certains se plaisent à traverser le décor de la forteresse …

en boulet de canon.


      Déjà fini


70) Plus rien n’arrête le cyclo qui va débouler et plonger jusqu’au Centre Namurois des Sports.

Nous fûmes, comme Céline, 1205 à regretter de rendre la plaque de cadre.



Encore une belle, pour ne pas dire une « Perle » … de faite.


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