71) Moment crucial, les coureurs vont quitter la piste du vélodrome pour s’éparpiller sur un parcours très technique et rendu piégeux par la boue.

Directeur de l’organisation, Daniel Verbrakel surveille les opérations pour que le public puisse se régaler sans perturber le bon déroulement de la course qui se déploie sur un circuit tortueux de 2,5 km tracé dans l’enceinte du Parc des Sports de Roubaix.

72) Le départ a été donné, face à la tribune, dans la ligne droite opposée. A fond les manettes.

Bon départ pour tous les favoris, sauf Sven Nys qui va devoir revenir.

73) Au second rang, à droite, Erwin Vervecken contrôle la situation alors les outsiders vont jouer leur va en tout début de parcours.

74) Au hasard du peloton : le français Nicolas Bazin (32e) précédent l’Autrichien Peter Presslauer (38e) et le Luxembourgeois Claude Wolter (48e).

75) Sur les hauteurs du pourtour de la piste, le terrain est on ne peut plus glissant.

L’italien Marco Aurelio Fontana (16e) dispute crânement ses chances.

76) De même le Tchèque Jan Chrobak (34e) qui profite d’un peu de répit pour enfourcher la machine.

77) Le clou du spectacle sportif était dans cette pente abrupte défoncée par la pluie et les roues de vélo.

Bart Wellens (4e) est le premier à plonger. Mais en choisissant de courir, vélo en mains.

78 Arrivent de suite Erwin Vervecken (1e) et le champion de France Francis Mourey (7e) qui préfèrent, en fait, ne pas prendre trop de risques.

79) En observateur avisé car responsable du cyclo-cross à la Ligue Belgique, Peter Vandenabel préfère qu’on reste en machine : gain de temps et d’effort.

80) Pas question de rester sur le vélo pour remonter la pente par l’escalier!

81) Le Champion du Monde Lars Boom en plein effort.

82) Dans sa foulée, l’ancien champion du monde attend son heure.

83) Les chutes, sans gravité heureusement, peuvent être marquantes. En tous cas, très salissantes.

84) Si le spectacle est entier, l’ambiance est maximale entre deux passages des coureurs.

85) Le choix de la bonne trajectoire est déterminant.

Mais quelle est la bonne trajectoire : plus roulant ou plus court ?

86) Après un bon départ Francis Mourey plafonne un peu pour terminer à une honorable 7e place.

87) Sven Nys qui est revenu aux avants postes sait que sa 3e place garantit son titre de leader à La Coupe du Monde.

88) Les bénévoles postés au fond du stade peuvent débrayer.

Les derniers coureurs sont passés.

89) En revanche les trois « chaperons » vont entrer en action.

Ils ont pour mission de suivre, à la culotte, les trois coureurs qui seront désignés pour le contrôle anti-dopage, sans fausse manœuvre.

Cela jusqu’au dit contrôle.

90) Voilà donc le podium avec, sur le 2e marche, le Tchèque Zdenek Stybar qui avait échappé à notre objectif.

91) Confirmation du podium roubaisien, de gauche à droite : Stybar, Vervecken et Nys.

Un podium majoritairement belge, sans oublier que l’on trouve 3 autres compatriotess dans les dix premiers : Bart Wellens (4e), Niels Albert (5e) Klaas Vantornout (8e). Donc 5 sur 10.

92) Sven Nys est rappelé pour endosser le maillot de leader de l’UCI World Cup 2008-2009.

93) La mission des bénévoles s’achève donc. Avec au milieu du groupe, le papa Verbrakel (président du Club d’Escrime Roubaisien) qui sait que le fiston Daniel a bien travaillé.

Et qui espère que le petit fils, Cyril, s’est bien défendu au sabre, ce même jour, au Championnat d’Europe d’Escrime.

Du sport dans la famille!

94) Le moment des premiers bilans, avec les commentaires de la presse régionale et l’organisateur du Cyclo Cross de Kokside (B) qui réunit, lui, quelques 10000 spectateurs.

95) La tâche inclut de tout débarrasser, puisque la fête est finie.

96) Et de ranger dans le bon ordre toutes les banderoles.

97) Commentaires de Francis Mourey pour « Sprint », le mag « gratuit » Sports et Loisirs qui dans son numéro 54 a titré : « Roubaix à l’heure du Cyclo Cross ».

98) Puis c’est la conférence de presse, chacun des trois étant satisfait de sa performance.