La prochaine fois il faudra arriver plus tôt. Les départs groupés de 8h et même de 9h ont été donnés. Nathalie est déjà dans la grande descente.

La perspective d’avoir à escalader quelques terrils du Valenciennois a attiré un nombre record de participants, 1308 (1098 en 2007) qui vont voir que descendre demande aussi beaucoup d’audace.

01) Le député maire de Denain, Patrick Roy, et le président du C.C. Vtt Escaudain, Marcel Legrand, entourés par des bénévoles du club dont, à gauche, le correspondant local du quotidien l’Observateur, Arnaud Sénéchal, savent que tout est déjà bien parti.

On verra que l’organisation est superbe.

02) A 9h30, on croit être le dernier inscrit, mais il y en a encore à venir.

Sans compter les marcheurs qui vont compléter les effectifs.

03) Départ tranquille vers une campagne qui serait toute plate s’il n’y avait les terrils.

04) Il fait beau, c’est le principal, alors que le sud de France connaît des intempéries.

Les flaques sont des restes de la veille.

05) L’affluence est réelle et les groupes clubs toujours impressionnants.

06) Mais l’étalement des horaires, puis le choix des distances et les écarts de force, vont vite éparpiller les troupes.

07) Rouler de front n’est pas impossible. Du moins pour l’instant.

08) Le premier ravitaillement arrive vers le km15. On ne va pas s’en priver.

09) Pour la boisson c’est l’on ne peut plus énergitivante ( ?) … Herbalife.

L’énergie qui fait grimper aux sommets des terrils.

10) En attendant la danse des chicons, le 18 Janvier (pour rappel), les Bikers de Faumont sont venus en force : 6e club plus nombreux.

11) Avec courage et bonne humeur voici des Gaillards à l’entame de la 2e étape.

Beaucoup de tronçons à travers champs, reliés par autant de passages macadamisés pour aller jusqu’au canal de la Sensée, à proximité de Cambrai.

12) Comme Caudry, les clubs de l’Artois sont bien représentés.

13) De Cuinchy en Artois, les Staphyt, en estafettes.

14) Venus de Flandre intérieure, les Lys VTT.

15) Dans une zone traversée par le Paris-Roubaix, en route vers la Tranchée d’Arenberg, voilà Mastaing.

16) La proximité du charbon avait justifié la présence des centrales thermiques, dont les tours de refroidissement sont impressionnantes.

17) Les parcours ont éparpillé les bikers qui se retrouvent dans la campagne de Mastaing avant d’atteindre Roeulx.

18) La route laisse de nouveau place à un chemin attendu qui passe derrière les maisons.

19) Et qui se faufile entre les jardins.

Pour le bonheur d’Escaudoeuvres, banlieue de Cambrai et au bord de l’Escaut.

20) Sourire et forcing de l’U.C.T.I.B.B. , autre club cycliste du Cambrésis.

21) Entre betteraves fourragères et carottes, protégées par le grillage, le passage est étroit.

22) D’où ce beau cliché du regroupement familial.

Allez gamin ! Courage !!

23) Une file se forme, le temps de souffler.

24) Pas la peine de forcer car la file est contrainte au ralentissement.

On va passer sur le site convoité.

25) L’entrée sur le site minier de Roeulx, aussi appelé Lavoir de Lourches (sauf erreur de ma part !), est matérialisée par un pont de bois précédé d’une chicane mécanique.

Zone protégée et donc interdite aux motorisés.

26) Une simple formalité, donc, pour les bikers qui vont vite remonter sur la machine.

27) Coup d’œil, tout à gauche, et voilà le programme.

28) Modestement, il faut commencer par saper le moral du terril … en lui piochant la base. A coups de manivelles et sur le petit plateau.

29) Y a pas à redire ! Il faut aller sur le charbon. Ou du moins ce qu’il en reste.

30) L’astuce c’est, comme en montagne, de louvoyer. Les lacets des grandes pointures.

Et une belle barbe !

31) Le Cambraisien sera tout heureux de se trouver, à son tour, sur son site favori.

32) De même les Galibots de Noyelles sous Lens (16 Novembre) qui sont sortis de terre pour gagner le ciel … même si la plupart d’entre eux finiront sans doute en Enfer.

33) Plus haut que tout le monde, à la force du jarret.

34) Plus souriant que tout le monde, malgré les affres de la souffrance.

35) Plus sublimé que tout le monde, car c’est bientôt la sublimation suprême.