Il ne faut jamais enterrer les vaillants soldats. Sauf si l’on veut qu’ils vivent à jamais.

Le peloton des Paris-Pékin à vélo de la FFCT n’est pas prêt d’oublier son combat. L’aventure, extraordinairement escortée, fait déjà partie de la légende des exploits cyclotouristes.

02) A chacun ses héros. Sur ce site nous avons privilégié Marcelino et son copain Lionel qui ont eu, aussi, les honneurs de Nord Eclair et de la Voix du Nord.

Tout le monde se réjouit donc de leur réussite.

03) Maintenant que c’est fini, Marcelino tente de se souvenir de tous les pays traversés.

En commençant par la Chine finale. Avec ses campagnes très rurales.

04) Et des activités archaïques rappelant que le progrès n’arrive pas partout d’un coup de baguette magique.

Moisson ... à l'ancienne!

05) Pourtant la Chine s’éveille et se motorise. Le scooter est une réalité, la famille avec l’enfant unique (?) en est une autre.

06) Mais pas de doute sur le caractère populeux des villes. Avec, le plus souvent, le mélange des genres et un bel embrouillamini.

La Chine, vaste comme deux fois l’Europe, est évidemment très complexe.

07) Même sur fond d’affiche de planning familial, les gamins y sont aussi enjoués qu’ailleurs.

Un rien les amuse. Mais quoi donc ?

08) Une façon de jouer au papa et à la maman.

Tant mieux si, en plus, leur innocence est bien préservée.

09) Toujours soucieux d’élargir son Femme-Club, Marcelino se félicite d’avoir toujours été bien accueilli.

Aussi bien par les serveuses que par les coiffeuses.

10) Et même par les masseuses. Avec le raffinement vertueux qui va ... de soie.

11) Les Ballets Roses n’étaient que spectacles. Inoubliables, mais spectacles.

12) Et c’est ainsi qu’à force de pédaler en suivant les roues des autres, Marcelino s’est approché de Beijing (Pékin).

13) La route finale était gardée pour le passage du Paris-Pékin et de la flamme olympique.

Mais la bonne organisation chinoise a empêché que les cyclos ne s’approchent de la dite flamme.

14) A voir l’ancien panneau, la police sait se montrer très dissuasive.

Gare aux délinquants.

15) A force de traverser l’Empire du Milieu, les cyclos ont vu s’approcher la Muraille de Chine.

16) Moment très attendu. Les équipes se reconstituent.

A commencer par l’équipe des Rouges drivée par James Mara qui eut fort à faire avec Marcelino, Lionel Barbotin, les André Canadiens, et les autres …

17) Et défilé de toutes les équipes, drivées par Alain Labialle (Noir), Joel Gaborit (Jaune), Geneviève Ravel (Bleu) et Daniel Ravel (Vert).

18) L’organisation de la réception finale fut digne d’une organisation olympique.

Accueil vivant et coloré.

19) Puis l’heure des discours avec les officiels réunis.

Ultime occasion pour Henri Dusseau, au nom de Jean Pierre Deregnaucourt chef de l’expédition, d’évoquer les cyclistes ordinaires capables d’un truc extraordinaire.

20) Un peu à l’écart, Marcelino voulait garder un souvenir personnel de l’aventure.

Maillot officiel.

21) Mais aussi maillot de la Province du Hainaut en souvenir de sa rencontre avec le député Richard Willame, chargé des sports, dont le bureau est à Binche.

22) Et puis le maillot des Audax Tournai qui est celui de son club de prédilection.

23) A l’heure du vin d’honneur, Marcelino s’est offert l’impression … de remporter le sprint final.

24) Puis, sans possibilité d’atteindre le centre de Pékin, les vélos ont été remisés dans les camions. Ils sont en cours de rapatriement, ce qui constitue une autre aventure …

25) Tout cela creuse l’appétit.

Or, notre Marcelino est désormais très au fait des habitudes alimentaires chinoises …

26) Sitôt imaginé, sitôt fait. Un mets savoureux, ce brave compagnon du jour.

Ceci n'est pas du canard!

27) Reste à vérifier que le Paris-Pékin à vélo 2008 de la FFCT ne fut pas un rêve.

28) L’aventure sportive et humaine, sur 13000 km en 150 jours, fut une vraie réalité.

29) Il fallut pédaler à travers 12 pays, vaincre les conditions météos extrêmes et rencontrer les populations les plus diverses.

30) Le moment est venu, maintenant, de préparer les comptes-rendus imagés.

31) Puis comme dit l’ami Canadien, André : « Faut rester zen tout en retombant sur terre. »

32) Tout cela avait commencé dans les brevets préparant le départ au pied de la Tour Eiffel et se termine, avant la visite de Pékin, sur la grande Muraille de Chine.