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MARCELINO A BIEN PRIS LE DEPART DE PARIS PEKIN 08

Emotions puis mise à l’épreuve

du 15 au 30 mars 2008

Alors que Marcelino et tout le peloton FFCT vient d’atteindre Budapest, en Hongrie, revoyons les images du départ de Paris puis des premiers coups de pédale vers l’Extrême-Orient. Photos Moustache.

00) A cinq heures du matin, ce dimanche 16 mars 2008 Paris n’était même pas éveillé. Depuis deux jours les banderoles de la FFCT annoncent à la Tour Eiffel qu’un peloton va partir rejoindre Pékin.



01) Voilà le groupe des 104 pédaleurs au pied de la Tour Eiffel. Tous, et nous avec eux, formulent des vœux pour réussir leur pari d’une longue chevauchée, groupée, à travers l’Europe et l’Asie.

02) Marcelino est l’ambassadeur des cyclos qui l’estiment dans le monde entier. Il est aussi, malgré sa modestie, le héros de votre site favori.

Mais, c’est promis, les choses sérieuses commencent aujourd’hui.



03) Finies les bonnes pédalées avec les compagnons de club et terminées les retrouvailles avec son « Femmes-Club »…

Désormais il roule avec son équipe de baroudeurs. Et, dit-on, il en a le Pékin.

04) Dans la troupe il a même retrouvé un compatriote randonneur, André Vaneeckhout, de Braine le Comte, un costaud qui ne redoute même pas l’adversité.




05) Les officiels ne se sont pas bousculés pour donner le départ, à 9h, en ce 2e Dimanche d’élections municipales en France.

Présence cependant de l’ancien Ministre des Sports, champion olympique, Jean François Lamour.

      Retour en arrière

06) A la veille du départ, Marcelino est tourmenté par les enjeux de son départ : « Que vont, mes chers amis, devenir sans ma présence indispensable auprès d’eux ? »



07) Son entourage pratique alors la méthode Coué : « Tout va bien pour nous. Pense aux déserts chinois qui souffrent de solitude. Et pense à toutes Chinoises qui t’attendent comme le Messie. »/em>

08) Même le vélo, identique aux autres mais marqué à son nom, lui fait peur. « Que pourra-t-il faire dans cette galère ? »



09) Heureusement qu’il y a le copain Lionel Barbotin, encore plus Ch’ti que lui, pour le réconforter.

10) Et puis le sens des responsabilités lui redonne du cœur à l’ouvrage. Voilà les jeunes de l’école de cyclotourisme de Liévin qui redisent leur confiance en leurs représentants dans la solidarité.



11) Et puis d’autres jeunes qui ont aussi d’autres ambassadeurs solidaires.

La pédalée ne sera pas vaine.

12) Arrivés la veille même du départ, sans connaître un mot de Français, les deux jeunes Chinois se sont donnés 5 mois, et 12000 km, pour maîtriser la langue de Voltaire.

Et amener Marcelino au pays des Mandarins.



13) Finalement c’est pour les proches de Marcelino que les derniers moments sont pénibles.

Emotion pour le copain Jackie et pour le beau fils Philippe … la gorge nouée.

14) Emotion pour Christel et Philippe, dit Kiki et Philou les orphelins, le cœur serré.



15) Alors Philippe se reprend et donne le change : « Ah, bien sûr, si les Chinoises sont belles comme ce camion … »

16) Mais comment résister au déchirement ? Les bagages sont enfournés dans la camionnette qui prend des allures de corbillard.

Le cyclo ne plus reculer.



17) D’ailleurs la foule, nombreuse, se fait pressante : « Quand faut y aller, faut pas rester ! »

18) En présence du président Lamouller qui va les accompagner pour sortir de Paris, le ruban est coupé.

La route du Paris-Pékin de la FFCT est ouverte.


      La route est ouverte


19) Franchissement de l’une des portes de Paris, en direction de Provins où la troupe des 104 cyclos et des 17 accompagnants va terminer sa première étape.

20) Les premiers coups de pédales sont printaniers. Hélas le temps ne va pas tarder à se gâter. Et cela douze jours durant.

Une vraie mise à l’épreuve …



21) Nombreux sont les cyclos qui ont tenu à partager un morceau de route avec les aventuriers.

Ainsi le Champenois Gilbert Peresse, tout heureux de retrouver notre Marcelino.

22) Le charme des longues pédalées c’est aussi les moments de réconfort.



23) Ainsi le ravitaillement de Fontenay qui a été préparé par le cyclo club local.

Le moment d’encourager ceux qui pédalent vers l’inconnu.

      Les premières rames

24) Le temps se gâte dès le premier jour.

C’est alors un défilé d’imperméables.



25) L’imper, le Kway, le poncho, le Goretex, tous les moyens sont bons.

Aucun n’est radical.

26) André Vaneeckhout (en jaune) est de ceux qui en ont vu d’autres. Et qui foncent.



27) Le Directeur National Technique de la FFCT, Jean Michel Richefort fait partie de la troupe ?

En fait il accompagne le départ et retrouvera la troupe lors des moments stratégiques d’un parcours qu’il a reconnu.

28) Et puis toujours au fil des groupes car le peloton s’est volontairement scindé.



29) L’anxiété est bien visible sur les visages. Et pourtant c'est bien parti.

30) Notre Marcelino est désormais serein. C’est déjà la grande aventure sportive et humaine dont il rêvait.

Son plus grand voyage cyclotouriste, mais ne brûlons pas les étapes.



32) Voilà la première idée du rapport de force engagé. Le peloton cyclo n’est rien, perdu dans l’immensité verte.

33) Et la cyclote, adepte du poncho, n’est qu’un fétu de paille, ballotée au gré du vent.



34) Avant de découvrir le zen, il faut apprivoiser les zigs et les zags.

35) Demain sera encore bien pire. Aux dernières nouvelles de Marcelino, la Forêt Noire Allemande a été franchies dans un décor enneigé.

Déjà des fuites, des rhumes, des tendinites et un découragement, avant le repos de Vienne le lundi 31 mars.




A suivre, en fonction des images qui nous parviennent.

Pour voir l'Allemagne et l'Autriche ...
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