Désormais, l’aventure ne peut plus foirer. Tout le monde ne repartirait pas avec tout le monde mais personne ne regrette d’être venu.

Coup de blues (passager !) pour Marcelino qui proteste contre la journée de pluie transformant la piste désertique en patinoire boueuse. Il songe à faire demi-tour et donc à revoir ses conquêtes.

A ce moment son « fem-Club » lui tient plus à cœur que l’armée de soldats enterrée de Xi’An.

02) Un bon lavage de cerveau et du vélo va le ramener à de plus sobres sentiments. Ses conquêtes passées ne sont (plus) rien par rapport à celles de demain.

Marcelino a grand cœur.

03) En plus il est très patient.

Par exemple, à l’heure où les autres s’activent ou s'inquiètent pour installer les tentes, les tables et les chaises du bivouac, eh bien lui il se dore la pilule.

04) Tout comme les attendait la Muraille de Chine qui, dans cette partie centrale, n’a pas l’ampleur de la Grande Muraille de l’Est, proche de Pékin (Beijing).

05) Scène de la vie ordinaire en ville chinoise de l’intérieur, à l’heure de la rentrée des classes.

06) Et tout aussi ordinaire est la curiosité suscitée par le peloton des Paris-Pékin de la FFCT.

07) Un peloton qui n’en finit pas de s’étonner du contraste entre villes et campagnes, comme de l’écart entre traditions et modernité.

08) La pagode de la porte qui fait entrer dans Yongchang témoigne aussi d’une réalité plus difficile à saisir quand on est visiteur de passage :

religiosité boudhiste ou philosophie confucéenne visent à établir l’équilibre entre le Yang et le Yin pour rester Zen.

09) Quand le temps le permet le bivouac (restauration et logement) se fait en plein air. Ce qui ne manque pas d’impressionner la foule se pressant pour le spectacle.

10) Peu motivé par les tâches d’intendance, Marcelino préfère se fondre dans la population qui accueille les voyageurs.

Là, à gauche avec la complicité de Moustache, il fait fort, le Marcelino Chinetoc ?

11) Nul part ailleurs dans le monde, sauf rue de Breuze à Kain ( ?), vous ne reverrez tableau familial aussi émouvant !

12) Nul part ailleurs dans le monde, sauf dans la campagne de Picardie ( ?), vous ne reverrez campagne agricole aussi harmonieuse !

13) Soucieux de profiter de son voyage en Chine, Marcelino roule les yeux bien ouverts. D’où ce tableau de la vie rurale traditionnelle : « Les moissons sont déjà en cours, mi-juillet » signale-t-il.

Bien vu!

14) « Et le battage se fait, ici, encore à l’ancienne dans l’aire de la ferme ».

Bien vu, Marcelino!!

15) Malheureusement il retombe vite dans son manque … de culture.

Voilà qu’il annonce un transport de choux alors qu’il s’agit, visiblement, de pastèques.

16) Et là il parle d’un étalage de concombres, alors qu’il s’agit visiblement … de choux.

Ouhhhh!

17) Faudrait lui dire qu’on ne cultive pas les bleuets en plein champs.

C’est du lin, comme celui qu’on lui montre sur les hauteurs de l’Artois et en Haute Normandie, après Dunkerque au début des Diagonales de France.

18) Là pas besoin de le contredire c’est bien une verte vallée, avec ses cultures en terrasse sur de petites parcelles.

Bien!

19) Belle façon d’aborder la gigantesque vallée du fleuve Huang He qu’on connaît mieux sous le nom de Fleuve Jaune.

Le « jaune » est un ocre aux couleurs de la boue car les affluents drainent des régions alluviales qui laissent ainsi partir de bonnes terres en direction des plaines de l’est.

20) Pas question ici, de l’immense Fleuve Bleu (le Yangzi Jiang), au centre, et encore moins du Fleuve Rouge (Xi Jiang) au sud, les deux autres grands fleuves du pays.

La couleur de cet affluent du long Fleuve Jaune (4845 km) est donc intrigante.

21) Proche de l’énorme ville (8M d’habitants) de Langzhou, le peloton progresse sur une route cyclable longeant une 2x3 voies.

22) Puis ce sont les quartiers périphériques avec de gigantesques nouvelles constructions.

23) L’accueil est cependant toujours chaleureux.

Des cyclos locaux sont venus à la rencontre du peloton et offrent, sans plus de cérémonie, le partage des pastèques de bienvenue.

24) Dans la rue, les gamins s’intéressent aux nouveaux venus mais sans perdre de vue la chance qu’ils ont de pouvoir jouer avec l'omniprésente motorette de transport.

25) La jeunesse ne demande qu’à rencontrer des voyageurs qui ne demandent qu’à les rencontrer.

26) D’un côté les garçons. Et de l’autre les filles avec le même empressement.

27) Le problème des grilles qui séparent les peuples ! Selon Marcelino il suffit de se trouver du bon côté.

Ici, souvenez-vous de vos « Nuits de Chine, nuits câlines … »

28) Le périple continue, malgré tout.

Avec, parfois, des erreurs de parcours et la nécessité de reprendre le droit chemin.

29) Le parcours Chinois, au centre du pays, est beaucoup plus tourmenté qu’il n’y paraissait.

La route reprend de la hauteur avec des cols, sans nom, à plus de 2000m.

30) Puis ensuite le regroupement général pour entrer en peloton dans la ville suivante.

31) Avant d’entrée à Xi’An, une centaine de cyclos locaux proposent leur escorte.

32) En Chine, comme ailleurs, la liberté c’est rouler comme l’on veut … à condition de respecter les panneaux de signalisation.

N’empêche que le peloton est invité à prendre le tunnel interdit aux vélos !

33) C’était pour profiter plus vite d’un extraordinaire accueil dans une très grande école de Xi’An.

Une ville connue dans le monde entier à cause de la proximité des statues de l’armée enterrée.

34) L’accueil officiel est tout aussi bien organisé. Le peloton va s’accorder là deux jours de repos et de visites.

De plus un petit groupe de cyclos FFCT supplémentaire va parcourir, un jour à l’avance, la distance Xi’An-Pékin (Bejing) durant les 15 derniers jours de la grande expédition.

35) Les curieux vont pouvoir se régaler. Spectacle unique.

36) On débute par des photos de famille car désormais l’aventure, sans bivouac et sans mauvaises routes, sera plus facile.

37) Puis par groupe aux couleurs des anneaux olympiques.

En commençant par les Bleus et leur capitaine de route, Geneviève Ravel.

38) Les Jaunes, où l’on reconnaît Chantal Almeras en bas 2e à gauche, avec leur capitaine Joel Gaborit.

39) Les Noirs où se retrouvent Henri Almeras (en haut 1er à gauche) et le Belge André Vaneeckhout (en haut tout à droite) avec leur capitaine Alain Labialle.

40) Les Rouges de Marcelino qui est bien entouré par Marie et Angèle ainsi que proche du capitaine de route James Mara.

Le Chti Lionel Barbotin se trouve en haut 2e à droite près des Canadiens André Arpin et André Giroux.

41) Les Verts, sous la conduite de Daniel Ravel, sont le groupe incluant les deux jeunes chinois de l’expédition : Linzhao Hou et Xudong Yu.

42) Certains cyclos sont particulièrement recherchés : ainsi le Danois Peter, à la barbe large et fleurie.

43) Pour Marcelino le problème n’est pas là.

Et de rappeler que les Jeux Olympiques vont bientôt commencer à Pékin. Et qu’il faut continuer à s’y rendre.

44) Un dossard des plus sympathiques, du genre : « C’est trop bon d’avoir des amis venant de si loin ».