Les 105 cyclos qui survivent, magistralement, à cette formidable aventure humaine sportive, et donc cyclotouriste, sont de plus en plus sereins. Et donc enclins à sourire des manies des autres.

Profitant de l’absence de contrôle policier en Chine, Marcelino roule particulièrement confiant. Toujours avec le sourire.

02) Urumqui, dans le Xin Jiang, est une énorme ville de 2 M d’habitants. Très à l’ouest du pays et donc à des milliers de kilomètres de l’industrieuse côte est.

Mais la ville est en complet bouleversement de modernisation. D’où l’incitation, déjà, au retour du vélo pour les déplacements urbains.

03) Autre préoccupation, la scolarisation. Pas de problème l’enseignement est général et accompagne le réveil chinois.

Pas les derniers à l’école.

04) A supposer que ce soit le vrai modèle, les buildings chinois d’Urumqui valent bien ceux des villes américaines … et européennes.

05) Le nationalisme chinois est omniprésent. Les Jeux Olympiques, et l’attente du passage de la Flamme Olympique, sont une formidable occasion de stimuler … les ardeurs nationales d’1,3 Milliard habitants.

06) Le développement des moyens de communication est un élément clef du développement et de la cohésion pour une population gigantesque inégalement répartie sur un immense territoire de 10 Millions de km2 (2 fois l’Europe, 20 fois la France !).

La gare d’Urumqui fait penser à un aéroport moderne.

07) Pour éviter l’impossible désert du Takla Makan l’expédition cycliste va prendre le train et, en une nuit, s’avancer de quelques 600 km vers l’est jusqu’à Dunhuang.

08) L’occasion pour Marcelino de soigner un corps qu’il a toujours aussi beau.

Elles sont, et pas seulement des Chinoises, nombreuses à pouvoir en témoigner.

09) L’occasion aussi de voir défiler le paysage plus rapidement qu’à vélo.

Là du désert.

10) Et là une oasis.

Avec la preuve qu’un bon système d’irrigation fait des miracles.

11) Puis de quoi effacer certains regrets : la route cycliste, parallèle à la ligne de chemin de fer, eût été aussi triste que monotone.

12) On oublie tout à Dunhuang où l’accueil est chaleureux et les banderoles, en anglais, déployées.

13) Là aussi la Flamme Olympique est annoncée. Les Jeux seront l’affaire de tout un « peuple ».

14) L’impression que les villes chinoises sont aussi pleines de vie que modernes se confirme.

15) Nul ne l’ignore, Marcelino a le cœur tendre. Mais pédaler plus de 10000 km pour avoir la photo d’une « fliquette » !

Chinoise, il est vrai. Et à l’air de bon air …

16) Au-delà de Dunhuang, dans une région que les touristes étrangers connaissent très peu, l’expédition cyclo prend la route à droite qui mène vers les grottes (« caves ») de Mogao.

17) Il s’agit d’habitations dans la roche, donc troglodytiques.

Ceux de la prochaine Semaine fédérale verront cela aussi dans le Saumurois.

En moins spectaculaire mais avec le droit de photographier à l’intérieur.

18) Dans les campagnes nul espace cultivable n’est oublié, à condition d’irriguer les terres, même en altitude.

19) Le temps n’est pas toujours aussi beau. Mais quand il fait chaud comme ce jour-là, le pique-nique se prend sur une terrasse ombragée.

20) Le bivouac, le soir à la fraîche, est l’occasion d’un spectacle réciproque.

Visiteuses envahissantes.

21) Trop envahissantes ! Avec le « V » de la victoire, alors que le soldat Marcelino aspire au repos.

Ce jour, le guerrier a pédalé.

22) Tous les jours, avec les autres mais souvent à l’arrière, il pédale.

Quitte à compter les éoliennes : un millier ?

23) Sur le bord de la route, les serres à la mode chinoise marquent les esprits.

Un savoir faire original.

24) Voilà les premières traces de la Grande Muraille de Chine. Déjà dressée pour contrarier les envahisseurs venant du nord.

La Route de la Soie de nos cyclos va la longer sur des milliers de km.

25) La ville de Jia Yugan laisse une belle place à la circulation cycliste.

26) Ce dont profite le peloton des Paris-Pékin de la FFCT qui en sont à plus de 100 jours de voyage.

27) Quand les étapes sont courtes, le temps libéré le soir est consacré à faire connaissance avec la population locale.

28) Des moments d’autant plus chaleureux que toute la famille ne tarde pas à rappliquer.

En Chine aussi ils connaissent la chanson : « Il est vraiment … phénoménal ! »

29) Compagnon de chambrée de Marcelino, le Canadien André occupe le temps mort en expérimentant l’ostéopathie chinoise.

Ne manque plus que les aiguilles.

30) Ce soir c’est bivouac en plein air, sous la moustiquaire, bien entendu.

31) A la veillée villageoise, Lionel entame les refrains les plus entraînants des chansons Ch’ti.

Du genre : « Sur la route de Sainghin, tout du’chmint, tout du’chmint … »

32) Marcelino est déjà dans les songes : « Sept Cents Millions de Chinoises, et moi, et moi … »


C’est la vie !

33) La rencontre entre les peuples cyclistes, c’est souvent comme cela.

Il y a ceux qui photographient les vélos de tourisme.

34) Et, comme ici à Gaotai, il y a ceux qui sont photographiés à vélo de locomotion.

35) La tentation des ombres … chinoises, malgré la vraie réalité d’un voyage incroyable.

36) Les toits en pagode, à Zanghye, c’est déjà la Chine orientale telle qu’on l’imagine.