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PARIS PEKIN MARCELINO OUIGOURE EN CHINE OCCIDENTALE 08

La Chine c’est l’aventure, Marcelino est Chinois

du 17 au 21 juin 2008

Marcelino s’est joué des contrôles et des chinoiseries qui ont failli interrompre le périple du peloton FFCT en bloquant son assistance motorisée. Seul, notre héros serait passé sans encombre.

Les autorités de la province autonome du Xin Jiang (capitale Urumqui, à 3000 km de Pékin !), un bassin sédimentaire bordé de montagnes (dont les plateaux du Tibet au sud) tout à l’ouest de la Chine et donc à l’intérieur des terres savaient que Marcelino viendrait à vélo.

D’où la banderole écrite en Chinois et … en Picard Wallon. Quoi ? Hein !



01) Auparavant, il avait fallu passer la frontière Kazakstan-Chine.

Assez facile pour les cyclos mais très difficile pour les 7 véhicules d’escorte, les chauffeurs ayant dû, en urgence, passer un permis de conduire … chinois !

02) Changement de pays entraîne aussi le changement de monnaie. Désormais c’est le Yuan.

Pour les touristes le change c’est 10 Yuans pour 1 Euro.



03) Sa réputation est désormais telle que les autorités Ouïgoures (la population majoritaire dans la Province autonome chinoise du Xin Jiang, vaste comme 3 fois la France avec 11M d’habitants) disent : « Qui c'est aux côtés de Marcelino ? ».

04) En musique et en banderole que tous les Wallons Picards comprennent, Marcelino est célébré comme un mandarin.



05) L’accueil Femmes-Club est donc à la hauteur de l’expédition olympique et de notre héros.

      La réalité du terrain chinois

06) L’expédition cyclo avait le sentiment de filer vers la pauvreté en même temps que vers l’est.

Il faut réviser le jugement. L’Ouest (lointain !) de la Chine est en pleins travaux de construction.



07) La route principale vers la capitale (lointaine) sera une autoroute que les cyclos vont emprunter.

Sans escorte de police mais avec la guidance d’une escorte locale.

08) Alors le périple des pédaleurs est particulier : les vélos slaloment en plein chantier.



09) Les premiers contacts avec la population se font sur l’autoroute qui traversera les villages.

10) Une route qui serait monotone s’il n’y avait encore une transhumance.



11) Et différents transports, dont celui de porcs grassouillets.

12) En cette région très continentale, l’aridité accompagne les ovins.



13) Réflexion, hors de propos, d’un témoin du jour : « Je sais avec qui je ne pédalerai plus en Chine ! »

Mais tout va bien, à 40 jours du terme.

      Les surprises d’un nouveau pays

14) Forte impression : la Chine est en plein construction. D’où l’interrogation de ceux qui ont des lettres : « Faut-il déjà trembler ? »

Allusion au « Quand la Chine s’éveillera … le monde tremblera » de Napoléon 1er, repris par Alain Peyrefitte.



15) S’il n’y avait que Marcelino pour diriger le monde, le débat serait clos : son fan-club est on ne peut plus club fan…

A croire qu’on n’attendait que lui.

16) Le Xin Jiang est une immense cuvette continentale, drainée par le Tarim qui n’aboutit à aucune mer du fait de l’aridité.

Ses rebords sont joliment montagneux.



17) Des montagnes pleines de surprises. Ainsi le Lac Sayra, perché à 2073m.

18) Et puis, d’un coup, une tempête de sable qui donne le pressentiment de l’Apocalypse.



19) La volonté de survie est la plus forte. D’ailleurs le beau temps ne tarde pas à revenir.

A point pour profiter d’un campement yourtes auxquelles nos aventuriers sont désormais habitués.

20) Dans la soirée, prolongée, Marcelino a d’ailleurs beau jeu d’expliquer à ses compagnons d’aventure une certitude belge :

« Après l’effort vient le réconfort »



21) Sa science est telle que le ciel met la flèche : coucher de soleil, comme nulle part ailleurs.

      La Chine de campagne

22) D’une manière générale la route des cyclos est aussi celle de la population locale.



23) Il arrive qu’il faille réfléchir.

Non sur la direction des flèches … mais sur la calligraphie chinoise.

24) Or, à l’école, Marcelino s’intéressait plus aux hiéroglyphes qu’à l’écriture des mandarins.

Grave erreur qui lui vaut de s’égarer… en plein 21e siècle.



25) Perdu pour perdu, il s’intéresse à la culture locale : champs inondés pour la culture du coton.

26) Et, hors des zones irriguées, élevage extensif d’ovins sur des terres arides.

En pleine campagne.



27) En voyant les scieries il s’explique pourquoi il n’y a plus d’arbres.

Et pourquoi, en Chine comme ailleurs, … les hivers seront rudes.

      La Chine en ville

28) La proximité d’une ville lui fait reprendre ses esprits : le camion poste le ramène à la civilisation.




29) Les panneaux de circulation de là-bas valent ceux d’ici !

Question d'ignare : « 10000 km pour voir cela ? »

Circulez!

30) Marcelino est formel : « En Chine de l’Ouest c’est plein d’autos ! »



31) Tout aussi formel, l’écho lui répond : « En Chine il y a encore des vélos ! »

32) Et l’expédition Paris Pékin de la FFCT 2008 démontre qu’il y a aussi des cyclos, à Urumqui.



33) La capitale (1,5M habitants) du Xin Jiang, sait recevoir.

Hôtel The Finance.

34) Les cyclistes locaux ont tenu à accueillir les collègues sur la route olympique de la soie.



35) Cyclos ou coureurs chinois ? On verra bientôt, selon le nombre de médailles chinoises.

36) Carrefour en ville d’Urumqui. Evolution à l’occidentale, c’est l’évidence.



37) Marcelino est en bonne compagnie ? On l’attendait depuis si longtemps.

38) Marcelino n’est pas seul pédaleur valeureux.

Le voici avec les autres Diagonalistes de France du peloton.




Vraiment la Chine, déjà à l’ouest, s’éveille

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