0n se croirait revenu à l’ambiance des Paris-Roubaix Cyclo d’antan sur le vélodrome de Roubaix. Après le Paris-Roubaix 2006 qui fut facile, celui de 2008 … s’est bien terminé.

D’ailleurs le soleil avait percé après la grisaille matinale … et les averses des jours précédents.

Mais, comme disait le cyclo, « Paris-Roubaix Cyclo c’est un truc extraordinaire dont j’ai été capable. »

02) Sur la piste du vélodrome, il n’était pas interdit de laisser éclater sa joie.

Alors bravo à Michel de la SMCA et à tous les carrossiers qui, le dimanche, font du vélo entre amis… et avec nous.

03) Le dernier tour de piste vaut son pesant d’émotion, y compris pour le club flandrien « Surprise » (C'est le nom du Sponsor!).

04) La joie est à son comble. C’est encore plus fort que le traditionnel « proficiat » !

05) Tour de piste émouvant. Avec une photo prise par le cyclo d’arrière plan.

06) Les moins expérimentés s’en tiennent à la « Côte d’Azur ».

N’est pas « montagnard » qui veut !

07) On nous le dit : « Tout va bien » … car « Rien aux dents ! ».

Ce qui n’exclut pas la malchance du jour. Le drame arrive si vite.

08) Les congratulations prises sur le vif sont, ici, celles du groupe des cyclos de la SNECMA Sports, construction aéronautique.

09) Puis pose pour la postérité et le comité d’entreprise.

10) Les Italiens, venus en nombre et en force exubérante, ne sont pas les moins enthousiastes.

11) Pendant ce temps-là, les autres continuent d’arriver.

12) Continuent d’arriver et à faire le tour de piste … du vélodrome de Roubaix.

Il faut le faire pour s’y croire !

13) Réjean Asselin, de Saguenay au Québec, est un Canadien qui, au nom de l’amitié, voulait connaître Roubaix.

Et, au nom du cyclisme, voulait connaître l’Enfer.

14) Il a certes triomphé au vélodrome, le cousin canadien.

Mais pas sans bricolage de pédalier à Beuvry la Forêt et bris du support de selle au pavé de l’Arbre.

15) Pour le sport, l’amitié et les meilleurs sentiments ?

« J’ai trouvé cela très drôle, quand j’ai vu les bidons voler dans les premiers pavés. Et les cyclos qui se jetaient au fossé ! … Je me demande pourquoi ! C’est une habitude chez vous autres ? »

16) Toute contente de lui apprendre que les parents iront faire un tour au Canada, la famille Petit, de Willems, présente ses héros.

17) Pendant ce temps-là, les cyclos continuent d’arriver. Des heures durant.

18) Très longtemps plus tard, on réussit la photo de famille du Club des Copains Cyclos de Wasquehal.

Pour être mieux supporté, l’artiste dessinateur Teel s’est placé au milieu du groupe. Au bout du rouleau !

19) A la sortie de la piste, hommage au pavé du centenaire.

20) Et hommage au collègue, Philippe Cassette, qui transmet le virus du courage cycliste à son garçon.

21) Devant le hall d’accueil, le président du Vélo Club Roubaix section Cyclo, Francis Lajus, pose au milieu des cyclos.

Ceux-ci viennent de toute la France et de tous les pays voisins.

22) Le même président des cyclos aux côtés de Jean Charles Canonne, le président du Vélo Club, en ce y compris e l’équipe professionnelle Continentale.

Et puis Monique, toute proche … des huiles.

23) Pour assaisonner le tout, Monique est préposée à la distribution des diplômes.

Encore faut-il décliner son identité et montrer sa carte pour recevoir son baccalauréat d’Enfer.

24) A la table voisine d’autres bénévoles, parmi les 150 du jour, ont pour mission de distribuer le cadeau souvenir et les tickets de restauration finale.

25) La salle d’accueil permet de se restaurer.

Il suffit, pour le cyclo « Great Britain » de se fier à l’équipe de service.

26) Laquelle équipe se fie surtout à l’équipe des dames d’ouvrage.

Ainsi va la vie …

27) On ne chôme à la table du maillot officiel Paris-Roubaix Cyclo.

28) Et encore moins à la table des « Pavés de Paris Roubaix » … en pierre ou en chocolat.

29) Les chiffres parlent d’eux-mêmes. La randonnée dans l’Enfer du Nord ne s’improvise pas.

Ceux qui participent se sont presque toujours inscrits à l’avance.

30) Les retours se sont étalés de 13 à 20h30. Faut bien quitter le vélodrome.

31) La chevauchée héroïque n’a été facile pour personne.

Mais pensez au tourment de celui-ci. Plus de « chambre » pour sa belle.

32) Pourtant le passage devant le Café de l’Arbre, devenu « Restaurant », signifie la fin des malheurs.

33) Retrouvailles familiales pour le cyclo Normand … au pays de sa belle (et gentille !) Willemnoise.

34) Arriver au Carrefour de l’Arbre c’est toute une ambiance.

35) Dans les parties de reportage qui vont encore venir, vous allez voir, au-delà des champs de patates, ce que fut l’Enfer 2008.