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PARIS ROUBAIX CYCLO (2e Partie/4) VERTAIN ET ARENBERG 08

Pavés du matin et décor de Germinal

le Dimanche 08 Juin 2008

S’ils ont bien profité du Paradis de Roubaix, les cyclos ont d’abord connu l’Enfer des premiers pavés. La halte d’Arenberg, à 98 km du but, fut alors très bienvenue.

Pour ne pas soumettre les visiteurs à un suspense insoutenable, la première partie du reportage décrivait le final, le vélodrome et le réconfort. Vient donc le moment de l’effort.

Les premières photos nous viennent du tronçon de Vertain, donc juste après les 4 premiers pavés très boueux. Suivons l’indien italien … qui vole sur le pavé.



37) Et accrochons la roue du Champion de Belgique qui, à ce jour, est toujours Stijn Devolder.

38) Ses compatriotes flandriens du WTC Unitas Steenhuize sont également en pleine forme.



39) Le pavé de Vertain est, comme tous les pavés de l’Enfer, à peine rassurant et très piégeux.

40) Défilé de cyclos en direction de Valenciennes à travers les champs de blé.



41) Inscrits à dix, les cyclos de Wasquehal sont emmenés par leur président Michel Hallot.

En troisième position, Didier Ducruet qui va boucler … son 20e Paris-Roubaix Cyclo.


42) Les pavés ne servent plus qu’à desservir les champs.

L’herbe a reconquis la partie centrale du chemin oubliée par les tracteurs.



43) Surpris en plein champ, Nicolas Desmalines l’un des musiciens du célèbre groupe Lillois, « les Mauvaises langues ».

44) Les talus bordant certains passages donnent un décor particulier à la randonnée.


      Présence nordiste, malgré tout


45) Roue dans roue, les cyclos de Bois Grenier, le club français (59) le mieux représenté avec 15 inscrits.

46) Sans qu’on sache pourquoi, sauf qu’il est franchement défoncé, le secteur est resté boueux malgré le beau temps du jour.

Passage scabreux.



47) Derrière Bois-Grenier voici leurs voisins de Wavrin (59) empêtrés dans le même cloaque.

48) Du club de la SMAN, des cyclos quasi locaux, en équipement Waymel, sur un chemin qu’ils se gardent bien de prendre les dimanches ordinaires.



49) Derrière eux des « bretons » : deux de Grande Bretagne et un de notre Bretagne.

Chapeau.

50) Précédé d’un cyclo de Segré (49), une partie de la troupe Brixton Cycles.

Les Britanniques sont venus à plus de 200 dans ce brevet d’exception.


      Chaussée encombrée


51) Dérapage de l’un et c’est le bouchon pour ceux qui suivent.

52) La relance des Bitwin de chez Décathlon n’en est que plus vigoureuse.



53) A propos des vélos Décathlon, en voilà un qui n’avance plus.

La boue s’est agglutinée au niveau des étriers de frein.

54) Il en faudrait plus pour arrêter le défilé des cyclos de Loison (62) au milieu des gentils coquelicots, messieurs et dame.



55) Les 49 km de pavés, sur le 250 km, donnent-ils vraiment raison à ceux qui ont préféré le VTT ?

56) Contrairement à l’idée reçue, ce n’est pas spécialement sur le pavé que l’on crève, si les roues sont bien gonflées.



57) Le malheur des uns n’empêche pas la poursuite du chemin des autres.

58) Le parcours, avec des décors variés, n’est jamais monotone.


      Le décor d’Arenberg


59) Changement de décor puisqu’on arrive, à Arenberg, sur l’ancien site minier qui a servi au film Germinal et qui a été restauré.

60) Les Comines (59) sont déjà prêts à repartir. On les attend à Roubaix, 98 km plus loin.



61) En aparté, convenons que si le blanc de la tenue a l’avantage d’amincir … la couleur est très salissante.

Surtout si l’on tombe … dans le brun, comme l’on dit en ch’ti.

62) De Grezzana, des Italiens qui se réjouissent d’arriver à Roubaix où les attend l’interprète de l’organisation.



63) Tout va bien, sur Paris-Roubaix, pour l’adepte du Ronde Van Vlaanderen.

Juste une écorchure au genou.

64) Le Rayon d’Or d’Assevent (59), entoure son président et exhibe, fièrement, son nouveau maillot.


      Services du point de convivialité


65) Le Paris-Roubaix est très bien organisé. Contrôle des cartes, en vue du diplôme final.

66) Ensuite possibilité de bien manger. « Manger avant d’avoir faim » disait Velocio.



67) Garantie de bien boire : « Boire avant d’avoir soif » m’a enseigné Marcelino ( !).

68) L’occasion d’une petite réparation pour ceux qui ont pu patienter jusque là.

Très souvent, un peu d’huile sur la chaîne.



69) Puis étudier le parcours. En fait se rassurer sur la proximité du prochain ravitaillement car le fléchage « PR » en jaune, sur la route, est immanquable.

70) Et surtout savoir se remonter le moral ! Ils ne sont pas tristes les « 39x28 », développement sans prétention, Sonax italiens.

Ils roulent en maillot spécialement marqués « Paris Roubaix 2008 ».




Pour voir la suite de l’ambiance dans la Trouée d’Arenberg … CLIQUEZ ICI


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