SITE PERSO
www.tignon.be
SITE PERSO
www.tignon.be
Accueil Brèves VELO Reportages Voyages Archives VTT Liens

PARIS PEKIN AU KAZAKHSTAN MARCELINO EN CRISE 11-16 Mai 08

Une rumeur très alarmante au passage de l’Europe à l’Asie.

du 11 au 16 Mai 2008

On voudrait parler des beautés du Kazakhstan, ses steppes, sa platitude, son inconfort, son aridité, sa chaleur humaine, etc … Mais, sous la pluie, Marcelino est tombé dans le caca !

Le Kazakhstan, ancienne République de l’URSS, est un immense pays (5 fois la France) fort peu peuplé (6 hab/km2) de 15 M d’habitants souvent nomades dont 55% de Kazakhs turcophones musulmans et 32% de Russes orthodoxes. La nouvelle capitale, Astana, a donné son nom et ses couleurs à l’équipe cycliste professionnelle d’Alberto Kontador, vainqueur du Tour 2007 et … du Giro 2008.

La partie sud-ouest du Kazakhstan se trouve encore en Europe, séparée de l’Asie par le fleuve Oural. La photo ici est volée car il était strictement interdit de photographier le poste de douane (7h pour les formalités !) entre la Russie et le Kazakhstan.



02) Après la photo volée, l’entrée au « KaKazakhstan » commence très mal pour Marcelino qui entend crier dans son dos : « CHAMEAU ! ».

Plus irritable que de coutume, Marcelino pense que c’est pour sa bosse ! Lui, un chameau ?

03) Avec diplomatie, ses compagnons de route expliquent que l’interpellation ne le visait pas.

Elle attirait l’attention sur les chameaux qui sont en semi-liberté dans cette steppe aride du Kazakhstan.



04) Quelques kilomètres, toujours aussi plats que son encéphalogramme ( ?), plus loin, l’apostrophe n’est pas plus sympathique : « AH, LES VACHES ! »

Dans son irritation inhabituelle, Marcelino pense que c’est pour sa peau ! Lui, une peau de vache ?

05) Heureusement que la population locale est là pour lui remonter, un tant soit peu, le moral.



06) Il aurait préféré retourner quelques belles Kazakhes.

Il se satisfait du bivouac en gymnase que réserve à l’expédition Paris-Pékin les autorités de Atyraou.

07) Le passage du peloton aura fait quelques heureux.

Le lendemain matin les écoliers devront attendre, une heure, que leurs locaux réquisitionnés pour la caravane pédalante soient libérés.



08) Un peu de baume au cœur de Marcelino, très à cheval sur les valeurs de la bonne éducation.

Il note que les enfants d’Atyratou sont, par leurs habits d’école très soignés, respectueux des règles de politesse.

      Les ennuis de stepper

09) A part cela, les distractions se font rares dans cette steppe monotone.

L’ennui gagne notre héros qui s’interroge : « 7000 km en Europe de l’est pour voir cela ? »



10) Alors ses vieilles habitudes occidentales refont surface. Voilà les cadavres du divertissement de la veille au soir.

Pour défendre sa cause, précisons qu’ils étaient trois ou quatre compagnons de son groupe à s’adonner aux plaisirs.

11) Par définition, la steppe est dépourvue d’arbres et de bosquets. Et, toujours selon la définition, la steppe aride est dépourvue d’eau.

Alors imaginez le « step » des 120 Paris-Pékinois qui devaient passer du WC à gauche à la Douche à droite.



11bis) Désabusé, Marcelino occupe les lieux et prend tout son temps.

Il contrarie le précepte du premier ministre chinois, Deng Xiao Ping, qui disait : « Les constipés ne doivent pas occuper le WC ! »

Et, au passage, il rend hommage à ses compagnes et compagnons de route qui rendent les honneurs du trône en pleine steppe.

      Grand moment oublié

12) Le moment capital du franchissement de l’Oural est alors passé quasi inaperçu.

Le fleuve Oural, qui descend de la chaîne montagne de l’Oural, fait en effet office de limite entre l’Europe à l’ouest et l’Asie à l’est.



13) Direction du Soleil Levant. L’appellation caractérise le Japon, plus à l’est encore que la Chine. Avant la Chine le peloton longera l’Ouzbékistan puis traversera le Kirghizistan.

Vous avez compris qu’en Asie Centrale de l’ancienne Urss, « stan », comme « land » en anglais, signifie « pays ».

14) Adieu donc à l’Europe.

Sans savoir exactement ce que l’aventure suivante réserve à l’aventure.



15) Hé bien, parions pas de chance !

C’est justement le jour et l’année de la pluie dans cette steppe aride de l’ouest du Kazakhstan.

      Quand le temps se gâte …

16) Pas d’autre abri, pour le pique-nique sous eau, que le panneau d’information.

Une information dont la traduction donne à peu près : « Plus que tu pédales moins vite, moins que tu avances davantage ! »

C’est pour donner du cœur à l’ouvrage.



17) Or du cœur à l’ouvrage, Marcelino n’en a plus tellement en cette partie du voyage.

Selon lui, le peloton n’est plus que l’ombre de lui-même.

18) L’expédition prend des allures de retraite de Russie, même si elle se dirige encore vers l’est.



19) Le temps a rendu la route encore plus épouvantable.

20) La police qui prétend toujours encadrer le peloton ne pourra rien contre le désordre absolu.



21) C’est le moment choisi par les instances locales qui annoncent, sur panneau de bienvenue, l’entrée dans un pays de soleil … et de pétrole.

La richesse principale du Kazakhstan est bien là, mais pas son beau temps.

      La route se dégrade

22) Au bout de la route c’est la piste non revêtue qui prend le relais.



23) Une piste boueuse qui met à l’épreuve les pédaleurs pratiquant vaille que vaille.

24) Et voilà qu’un des camions d’accompagnement s’embourbe.

Serait-ce la catastrophe ?



25) Non car la solidarité Kazakhe va jouer. Un camion local sort son confrère étranger de l’ornière.

26) Ouf ! L’expédition peut souffler.

Les pédaleurs sont cependant très marqués.



27) Et les vélos sont dans un état pitoyable ! La moitié des chaînes devront être changées.

      Marcelino est tombé dedans …

28) Pour Marcelino c’est la tuile fatale ! Une chute abominable !

Il est tombé dans le caca !



29) Pas la peine de vous traduire sa pensée, peu amène : « Paris-Pékin me fait ch… ! »

C’est très grave !

30) Evénement redhibitoire : la camionnette frigo de l’expédition s’est à son tour embourbée. On tarde à la sortir de là.

Or c’est la camionnette qui transporte … sa provision de bières !

Grosse cacastrof.



31) Habitué à s’adapter en urgence aux situations, Marcelino rien de prendre une décision héroïque :

« C’en est trop ! J’arrête à Makat où je suis accueilli par ma Katerina ».

32) D’ailleurs Marcelino est très bien accueilli par la maman de Katerina.

Elle dit, en fort accent turco-kazakh, : « Marcelinouk peut rester avec nouk. Il porte bien le bonnet traditionnel de chez nouk ! »


      Comment croire l'incroyable?


33) Dès le lendemain, toujours selon la rumeur mais les images en attestent, le peloton de Paris-Pékin accompagnait Marcelino, le pourtant joyeux compagnon des beaux jours, à la gare …

34) Le surlendemain et 600 kilomètres plus loin, du côté de Baïkonour, donc toujours au Kazakhstan, le Paris-Pékin poursuivait son périple.



35) Cette fois c’est la chaleur, torride, qui s’annonçait…

Sorti de sa torpeur, il y en avait un qui riait sous cape.

Le camion bière ayant été dépanné, Marcelino avait laissé Katerina à l’ouest et songeait déjà à sa Kazakhe de l’est.



Le (vrai) malheur c’est que, faute d’internet, les photos ne nous parviennent plus. Les textes, c’est toujours par… transmission de pensée.

Pour voir le Kirghizistan ...
CLIQUEZ ICI


Haut de page

©2007 Contact : tignonaWebmestre BrèvesVELOReportagesVoyagesArchivesVTTLiensAccueil