SITE PERSO
www.tignon.be
SITE PERSO
www.tignon.be
Accueil Brèves VELO Reportages Voyages Archives VTT Liens

PARIS PEKIN MARCELINO EN RUSSIE (2e Partie/2) SUR LA VOLGA 0

Baiser à la Russe dans les bras de la Volga

du 29 Avril au 10 Mai 2008

Après le baroud d’honneur du Don, le peloton des Paris-Pékin reçoit un émouvant accueil à Volgograd, ville bordée par un bras de la Volga. Marcelin-EAU va confondre avec les bras d’Olga !

29) Le cheval pleure toujours la mort de son Cosaque.

Les médailles brillent et cliquettent sur la veste.


Mais ce n’est pas tout…



30) Le Chœur des Vierges, (conséquence des ravages de la guerre ?), est là pour célébrer, avec cœur et admiration, les ambassadeurs de paix en route sur leurs bleus destriers pour une moisson olympique chinoise de médailles.

31) Et, en total accord, le chœur des cyclos de chanter à cors et à cris, encore et avec cœur :

« We are the champions ! »


      La Volga pour témoin


32) Avec l’énergie du désespoir, André et Marcel, les Belges de service, prennent de nouveau la tête du peloton.

En direction de la Volga … ou d’Olga, Marcelino n'a pas bien compris le programme.

33) C’est la Volga puisqu’on arrive à Volgograd.

Une ville millionnaire en habitants qui, jadis baptisée Tsaritsyne, s’illustra de 1925 à 1961 sous le nom de Stalingrad.

Toute une histoire.



34) La ville est sise sur la rive ouest du bras principal du plus long fleuve d’Europe (3700 km).

Savoir aussi qu’il se jette dans la mer intérieure qu’est la Mer Caspienne.

35) Si Staline a été déboulonné, la statue de Lénine reste bien en place.

Le révolutionnaire et fondateur de l’ex-URSS a gardé un statut quasi mythique et les statues, monuments et mémoriaux à son honneur fleurissent.



36) La traversée de cette ville gigantesque n’est pas facile, mais le peloton va bénéficier d’une journée de repos.

Visites et repos, en fait.

37) La première visite est celle de jeunes cyclistes de la ville qui tiennent à saluer les héros de la route olympique.

Occasion d’échanges pour les ambassadeurs que sont les cyclos du Paris-Pékin.


      Ambassadeurs et écoles solidaires


38) Puis visite organisée de la ville qui porte les stigmates des combats de la bataille de Stalingrad, d’août 1942 au 2 février 1943.

Invitation à célébrer le 63e anniversaire de l’Armistice … le 9 Mai.

39) Quatre jours avant la cérémonie officielle, les Paris-Pékin ont l’honneur de déposer une gerbe au pied du monument dédié aux victimes de la guerre.

Grandiose et illustrissime mémorial de Mamaïev Kourgan.



40) Ceux qui ont visité le mausolée dédié au désastre subi par la ville ont été touchés par le message de paix et par les horreurs stigmatisées dans une architecture totalement insolite.

De Stalingrad … il ne restait que des murs et l’espoir d’une victoire.

41) Comme presque partout, les adieux matinaux avec les hôtes sont touchants.

Ici les jeunettes, bien équipées en portables pour photographier, étudiantes en Français.



42) Le peloton a repris son périple.

Il traverse la Volga, sur un pont gigantesque, en direction d’Astrakan et du Kazakhstan.

43) Après tant d’émotions, tant de fatigues et d’incertitudes aussi, un vent de folie règne sur la troupe.

Provoquant, dans un heureux paradoxe, un regain de solidarité.



44) Le sentiment d’être vraiment dans la même galère alors qu’on arrive à mi-parcours aux confins de l’Europe et de l’Asie, fait se retrouver pour la photo … les « Chtis et assimilés ».



Reconnaître: Marcelino, Jean François et Brigitte Derégnaucourt (Chef de l'espédition), François, Nicole, Jean Pierre et Lionel.

45) Le poète, qui vivait heureux au pied de son arbre, n’aurait pas renié cette vision du pique-nique sur le même tronc.

Ce serait presque les « Copains d’abord » ou alors « la Balade des Gens Heureux ».


      Les bras chauds et humides d’Olga


46) Tellement heureux, les cyclos, que l’un d’entre eux s’est laissé tenter par la tentation.

Un remake du nymphomatique « Embarquement pour Cythère » du peintre valenciennois Watteau?

Pour ne pas le nommer, c’est Marcelino qui est en quête de plaisirs …

47) Notre héros a beau jeu d’expliquer : « De l’autre côté du pont, Olga ( car elle s’appelait Olga !) s’est accourue vers moi … et m’a ouvert tout grand le maillot ! »

Difficile de ne pas le croire!

... et de ne pas l'envier!



48) On pourrait penser que la journée fut belle et que l’incident était clos…

Mais regardez « les ombres » … Olga n’y est plus la plus grande !

Donc, à son bras, ce n’est plus Marcelino !

49) Ne restait plus à notre éconduit, toujours en cuissard, … qu’à se jeter dans le bras de la Volga !



50) Ou alors, ce qu’il fit avec beaucoup d’expériences, à noyer son malheur.

Quelques heures plus tard il disait : « C’est ma Hoogaerden … qui est trop bonne. »

51) Il était temps que la solidarité remette Marcelino dans le droit chemin et au cœur du peloton.



52) Entre les bras de la Volga (en attendant l’Oural, et non l’oral, des Kazakhstanaises !) et ceux d’Olga, il n’y a qu’un V.



Comme Victoire, mais c’est une autre histoire ...

Pour voir les malheurs de Marcelino au Kazakhstan ouest
CLIQUEZ ICI


Haut de page

©2007 Contact : tignonaWebmestre BrèvesVELOReportagesVoyagesArchivesVTTLiensAccueil