01) Pas eu le temps, malgré une interminable attente de huit heures sous la pluie et de bureau en bureau, de prendre des photos du poste de douane permettant de passer de l’Ukraine à la Russie !

Dès le lendemain c’est jour de repos à Rostov sur le Don. Marcelino n’oublie pas de visiter les splendeurs de la Sainte Russie (ici la cathédrale de Hoboyephacoh) et demande à l’avance pardon pour ses futures errances.

02) L’Arc de Triomphe, avant Chakty, ne serait là que pour célébrer ses exploits ? Il oublie que Rostov compte plus d’un million d’habitants.

Ville située sur le bord du fleuve Don qui se jette dans la Mer d’Azov.

03) Celle-ci bordant l’est de la Crimée, est ouverte sur la Mer Noire qui communique avec la Méditerranée, via les Dardanelles … et donc l’Atlantique via Gibraltar.

On pourrait donc y aller en bateau !

04) Après la ville, les pédaleurs retrouvent déjà la campagne pour affronter la plaine de Russie.

05) Partant joyeux, de bon matin, plein d’ardeur et d’entrain, Marcelino fonce vers Pékin.

Tel un Cosaque chevauchant sa fière monture.

06) D’ailleurs, comme en toute ville et en toute réception russe, l’accueil se fait en offrant le pain et le sel.

Une coutume qui donnera très soif, comme on le verra plus loin.

07) Les filles (du moins celles de son âge) sont toutes aussi guillerettes que pimpantes ( ?).

Au moins l’attendent-elles !

08) Alors Marcelino affolle son "Femmes-Club Russe"!

Sur l’air wallon « d’une petite gayolle pour mettre m’canari (*) » qui fera office d’hymne national quand la Wallonie sera indépendante.

Trop tard pour Natacha (2e à gauche), morte de plaisir : pipi dans sa culotte !

(*) : Traduction littérale = « mettre son oiseau dans une cage de rêve ».

09) Emporté par l’élan de fraternité entre les peuples, Marcelino revêt alors les habits de Cosaque pour interpréter son air favori.

10) D’où un nouvel accueil. Avec, jusqu’à plus soif, le pain et sel.

Celui-là est offert … aux chefs de l’expédition qui ensuite vont organiser un tour de rôle!.

11) Alors se sont les petits cœurs du Chœur Russe qui réclament Marcelino sur l’air de « Chauffe Marcel (*) ».

(*) un titre russe qui veut dire : « Ce soir, à l’ouvrage ! »

12) Justement, Marcelino et tout le peloton se retrouvent alors au charbon en traversant la région du Donbass, bassin houiller traversé par le Don et partagé entre l’Ukraine et la Russie.

13) D’immenses et riches gisements houillers sont encore en exploitation pour alimenter la sidérurgie russe et les centrales thermiques.

14) Une Russie fédérale encore immense avec 17 M km2 et 142 M d’habitants.

La capitale, Moscou, est à tout juste 999 km.

15) Les villages sont rares dans la plaine. Les occasions de s’arrêter pour rencontrer les populations sont mises à profit.

Le marchand de fruits va gagner quelques roubles.

16) Le marchand de poissons fumés devra, lui, attendre une clientèle plus traditionnelle.

17) Les panneaux routiers sont lisibles dans tous les pays du monde, donc dans toutes les langues.

Remarquez que les cyclos sont, ici, prévenus d’une descente à 4%.

18) Là il faut lire une montée et se préparer à du 4%.

Le papy de l’expédition, 76 ans, va devoir changer de braquet. On l’attendra en haut.

19) Pas besoin de panneau pour comprendre que la route est longtemps toute droite.

Monotonement droite.

20) Un énorme chantier routier dans la liaison Rostov et Volgograd est donc presque le bienvenu, même s’il faut encore s’arrêter pour attendre.

21) Cette fois c’était pour une crevaison.

La police d’escorte est en effet intransigeante : le groupe des groupies doit rester groupé. Sinon c’est sirènes hurlantes !

22) A part le pique-nique où l’on reconnaît l’Américain Paul et le Nordiste Lionel à l’écart de la route, les seuls arrêts improvisés tolérés c’est pour le pipi.

Or les arbres des messieurs et les haies des dames … font furieusement défaut.

23) Gros plan sur François pour une télévision. Des images que FR3 aurait dû solliciter.

Dans Tout le Sport, le 21 mai 08, Henri Sannier a commenté le passager du Paris Pékin en Russie … sur des images de la neige en Autriche !

24) Mise en évidence du Pyrénéen, Alain Labiale, qui dans l’expédition joue le rôle de capitaine des capitaines de groupe.

Le voilà dans la plaine, mais au nord du Caucase.

25) S’approchant de la Volga, tout en remontant le Don, le peloton maintient son cap à l’est avec des journées plus longues qu’il n’y paraît.

26) L’escorte policière ne désempare jamais.

Comme on dit chez les Audax : « Partir ensemble et rester ensemble ! »

27) Encore heureux que les contrôles au changement d’ « Oblast » (région administrative) ne soient pas tatillons.

28) L’expédition, pourtant déjà un peu habituée, va se souvenir de l’étape à Belaïa Kalitva, le 2 mai.

29) Les Cosaques du Don honorent, au pied de la Croix Orthodoxe et du Cheval de Bronze (pleurant la mort de son cavalier Cosaque) les chevaliers de la route.

Médailles pour tous.