36) Le groupe touriste, avec une distance moindre, est arrivé premier. Les costauds vont, à leur tour, débouler mais via une rampe finale qui met l’estomac dans les talons. Comme de juste c’est « le grimpeur » qui a fait honneur à sa réputation.

Et à celle du guide Riccardo Steiner. Celui-ci, avec son profil à la Coppi, a été professionnel du temps de Merckx et officie actuellement comme coach de l’équipe Suisse pour les Jeux Olympiques.

37) Il n’y a pas de classement mais chacun, à commencer par ceux du 2e groupe, se sent contraint de mettre toute la gomme.

38) La pente n’est pas loin des 20% sur une centaine de mètres.

39) Costauds issus du Mountain Bike, les maillots blancs n’en font pas une montagne.

40) L’effort de ceux du 3e groupe n’est pas moindre même si le style est moins coulé.

41) On dira de lui que c’est « Géant », comme en son Pays d’Ath.

42) L’important c’est de s’arracher pour atteindre le sommet.

43) Et surtout de ne pas se planter … devant les photographes.

44) Pourtant il y a ceux, René et Danielle, de Metz, qui pédalent dans la semoule et en cadence.

45) L’enjeu valait les efforts. Les bancs sont mis dans le jardin et la table du buffet est dressée.

Avec des pâtes, certes, mais aussi des charcuteries et fromages romagnols. Sans oublier le vin du pays. C'est Byzance dans la campagne de Riccione.

46) On peut se servir. C’est compris dans la pension complète.

47) Stefano met la main à la pâte, à la charcuterie et au fromage : « Ceci vient de chez nous. C’est bon pour la faim que vous avez ! »

48) Les tables se remplissent selon les affinités. La notre …

49) Celle des Anglais qui font honneur aux spécialités italiennes.

50) Celle du club mosellan qui rassemble ses troupes disséminées dans les différents groupes.

51) Celle des Bruxellois, du WTC De Zeyp Ganshoren.

52) Celle, joyeuse, des guides et du patron de l’hôtel.

Reconnaissables, de gauche à droite : Drelli, Maurizio, Jean, Cané, Riccardo et Stefano.

Salute !

53) La presse, avec Quentin Finné, journaliste à la Dernière Heure les Sports, à gauche.

Voir ses pages magazines, un samedi de Juin, dans la DH.

54) Et puis le groupe des groupes, y compris les accompagnants, où chacun reconnaîtra son champion, sa championne.

55) En rapproché pour mieux les voir, ceux de gauche.

56) Et puis ceux de droite, dans le même enthousiasme.

57) Arrive alors l’heure des adieux car on ne loge pas à la campagne.

Le couple suédois ne cache pas sa joie. Bye-Bye

58) Pour le retour, en descente, tout sera plus simple.

59) Il suffit de se glisser de la montagne de Vecciano à la côte de Riccione.

60) Au carrefour on retrouve, sur sa Vespa, Secundo le cinéaste qui aura le temps de filmer puis de monter un reportage proposé sur CD à l’issue de la semaine.

Fameux souvenir, pour 13€ !

61) Pour occuper la fin d’après-midi notre petit cercle improvise un détour vers les marchands de vélos de Riccione.

Pour s’y rendre il suffit de demander la route. Les gestes italiens sont toujours très précis.

62) Nous voilà devant chez MiganiBikes à Misano. L’intérieur sera plus étonnant que l’extérieur.

63) Le client est roi. Au point qu’Alain s’amuse à occuper le comptoir.

64) Patricia l’entraîne au rayon fringues au risque de faire rougir la carte bancaire.

65) Arrive alors le patron qui présente aux clients-roi rien moins que le Prince de Pinarello.

66) Puis c’est la descente à l’atelier où l’on retrouve notre guide-mécanicien, Drelli, ainsi que le père du patron Migani toujours disponible pour le coup de main.

67) Pensée particulière de Patricia, en rose, qui pose devant le maillot de vainqueur du Giro, dédicacé par Marco Pantani, le champion originaire de cette région voisine de Rimini.

68) D’ailleurs l’album photos fourmille de souvenirs sur « le Pirate » dont nous évoquerons plus loin la fin tragique.

69) C’est l’heure de rentrer à l’hôtel Dory. L’invitation à des séjours cyclistes dans cette région Paradis du Cyclisme est on ne peut plus explicite.