01) Partir à Riccione, près de Rimini, au sud de Venise sur la côte est de la Botte Italienne et à 1200 km de Tournai ce serait toute une expédition, très coûteuse, s’il n’y avait l’asbl « Riccione Bike » qui organise l’aller et retour (de nuit) en car Généraltour pour 50 personnes avec remorque pour 36 vélos.

De 299€ pour 7 jours à 519€ pour 10 jours … tout est compris et prévu pour un joyeux et dynamique séjour sur la côte et l’arrière pays, paradis du cyclisme. Voir : www.riccionebikeasbl.com

02) Pension complète à l’hôtel Dory (***) qui propose aussi des guides pour les randonnées quotidiennes, offre des facilités cyclistes dans l’hôtel et organise des excursions avec les accompagnants…

03) Président de l’asbl « Riccione Bike », secondé par Michel Santoro et Philippe Charles, Jean Ghierche, est le « Monsieur Cyclo » de la Nouvelle Gazette de Charleroi et l’organisateur de la CaroloCyclorama des années 80.

Depuis dix ans il a conduit quelques 7000 cyclos sous le soleil de Riccione.

04) Professeur de sport qui a repris la direction de l’hôtel familial, Stefano Giuliodory (dites Stefano au patron et Dory pour l’hôtel), est lui-même un cyclosportif à l’enthousiasme italien.

05) Stefano a fondé le premier hôtel Cycliste de la côte adriatique très fréquentée en été avec quelques 600 hôtels à Riccione.

Ce qui permet à son établissement de rester ouvert toute l’année.
Voir: www.hoteldory.it

06) Le voyage a été long mais l’accueil sera réconfortant. Pour faciliter les présentations Stefano demande aux différents nationaux (y compris les Italiens … de Belgique) de se faire connaître.

Les mains levées ici sont françaises et viennent du Nord, des Ardennes et de Moselle.

07) Bernard est chauffeur de bus Généraltour qui, séjournant à Riccione avec les cyclos de mars et d’octobre, officie comme guide de secours et chauffeur lors des excursions. Aussi sympa et tranchant … que Dartagnan.

08) Selon un rituel bien rodé, les groupes vont se constituer pour la randonnée quotidienne avec départ annoncé à 9h ou 9h30.

09) Pour l’après midi de la première journée la balade de 60 bornes va permettre de faire connaissance avec le relief et de jauger des forces en présence.

10) Pour partir groupés il faut attendre et ne pas louper l’heure précise.

11) Premiers coups de pédale de la semaine. Pas de regrets à dépasser le bus qui reste sur place.

12) Le temps de la semaine sera sec (hormis une fin d’étape pluvieuse) mais avec des températures assez fraîches, surtout en altitude (600-700 m au maximum).

Mieux qu’en Belgique qui va passer Pâques au tison.

13) Les groupes étant bien répartis il est facile de respecter la règle de s’attendre … au sommet.

14) L’arrière pays, très vallonné avec des villages joliment perchés, sera de toute beauté.

D’aucuns semblent préférer la plage qui s’étale sur quelques 50 km le long de l’Adriatique.

15) L’hôtel Dory est cycliste car il se met au service des cyclistes : voici le garage qui jouxte l’atelier.

Chacun retrouve sa machine mais il y a possibilité de louer (et même d’acheter) des vélos Scott.

17) Si, dès le début du séjour, on porte le maillot hôtel Dory … c’est qu’on n’est pas un néophyte. Mais un fidèle.

Savoir que l’hôtel offre le service gratuit du lavage quotidien de la tenue cycliste.

18) Ravitaillement avant le départ, avec sandwich, banane et eau pour les bidons mis à disposition.

19) Et puis l’attente pour un départ à l’heure précise.

20) « Avec des creux profonds comme cela ! », explique Bernard à propos du relief qui oscille entre 600 et 1200m de dénivellation quotidienne.

Mais, pas de panique.

22) A peine moins costaud mais souvent moins jeune, le deuxième groupe est très fourni. Il suffit de rouler à 24-26 km/h en compagnie de Maurizio qu’on verra plus loin.

Pour l’heure c’est Vittorio, son vélo, sa fougue et son élégance « italienne » qui impressionnent.

23) C’est parti, avec Bartolo, pour une balade semi-sportive qui, fatalement, gagnera les reliefs de l’arrière pays.

24) Cané, le « Guide », se place en tête du 3e groupe qui compte une trentaine d’unité.

25) A chacun de se reconnaître dans la roue du joyeux carolo italien, Alfonso, dit « le Top ».

26) L’allure annoncée, pour la centaine de bornes avec 1000m d'élévation est de 20 à 24 km/h.

Cool, Alain.

27) Pour l’heure tout va bien, dans la traversée de Riccione sur le boulevard qui longe la côte.

28) Voici d’ailleurs le petit groupe des « Vélo-Touristes » que pilote « Drelli », le guide qui à l’hôtel fait aussi office de mécanicien … et photographe.

29) Drelli conduit donc sur les routes de Romagne, aux confins des Marches et aux alentours de San Marin qu’on finira par visiter à pieds.

30) Dans la troupe, qui se renforcera au fil des jours, la belle compagnie de Michele et Patricia.

On aurait voulu s'abriter ou s'accrocher mais, à l'impossible, nul n'est tenu!

31) Et puis deux compagnons, de Moselle, qui ont choisi le bon groupe.

32) Groupe qui ne risque pas de se perdre puisque Jean et Bernard ferment la marche.

33) Chacun son rythme dans la montée mais regroupement au sommet.

Dans le souci d’un programme à la carte, on ne suit pas les circuits cyclos balisés qui s'adressent aux cyclos solitaires.

34) Un peu de récupération ne fera pas de tort. Tout à l’heure tout le monde va se regrouper.

Déjà l’un des grands moments de la semaine.

35) Les costauds arrivent, à leur tour, pour le buffet campagnard …