01) Vous allez bientôt connaître le résultat de Paris-Brest-Paris 2007. Autrement dit le résultat de PBP 2007.

L’objectif c’était Brest, km614, avant de rentrer à Paris, km1227, en moins de 90h. Les 15 plus rapides sont rentrés en 45h après avoir viré à Brest à la 22e heure.

Pour les randonneurs virant de 24 à 30 heures, l’arrivée à Brest se fait nuitamment.

02) Beaucoup se disent impressionnés par le pont Louppe, sur l’Estuaire de l’Elorn, qui les amène à l’entrée du chef lieu du Finistère :

« Je suis venu de Paris à vélo, pour voir Brest ! Je vais retourner à Paris pour revoir la Tour Eiffel ! Vive la France ! », disait l’autre.

03) Tel ce randonneur Hollandais, ils sont nombreux à vouloir immortaliser leur passage.

Le panneau, en mauvais état et mal placé pour la photo, mériterait un meilleur sort.

04) La Rade de Brest , ou du moins ce que l’on peut en voir furtivement après la traversée de Plougastel-Daoulas (la célèbre capitale des fraises), au sud de Brest.

05) Le moment est venu, pour ce couple d’Allemands, de descendre de machine pour une tendresse bien méritée.

06) « Promets-moi de ne pas m’abandonner … en cours de route», lui demande-t-elle.

Il promet, non sans ronger son frein, à son « petit cœur » !

07) Moins pressés, puisque Brest c’est chez eux, les cyclos de Brest invitent à se fier au maillot qu’ils portent avec panache, en tête du groupe.

08) Impossible de montrer, en 66 photos (comme ici) tout ce qu’on a vu sur ce PBP 2007.

Parmi les 102 « vélos spéciaux » inscrits voici ce tricycle-tandem piloté par un couple de Reims, même si les Britanniques sont les champions des vélos insolites.

09) Au cœur du décor, dans cet aller et retour jusqu’à la pointe de la Bretagne, voici une simple évocation de la ruralité.

10) Au milieu d’un peloton des plus hétéroclites sur la route joyeuse, recevez l’amical bonjour de Serge et Marie Claude Creton, du Guidon Richebourgeois (62).

11) PBP provoque la sympathie de la population locale qui, en de nombreux endroits, se plaît à soutenir les pédaleurs.

Ici, par exemple, une « buvette » improvisée sur le pas d’une maison, à Illifaut.

12) La route est longue et piégeuse… Le port du baudrier visible et réfléchissant est très efficace. Les lampes permettent désormais de bien voir et d’être vu.

Quels progrès par rapport aux PBP d’avant 2000, dont mes éditions de 1983, 1987 et 1991.

13) Muriel et Frédéric, côte à côte, de nuit comme de jour. Avec un papa, Michel, devant. Et l’autre, Marc, (provisoirement) derrière.

14) La journée du pédaleur, qui doit couvrir 325 bornes en 24h, est longue. Il faut donc que les vélos se reposent.

Spectaculaire repos des vélos dans la nuit de Loudéac.

15) Tempête sous un casque : « Qu’est-ce que je fous là, sur ce tarmac , aux côtés de mon Bertin? »

16) Le premier des devoirs c’est de passer devant la table des contrôles pour un pointage du carnet d’homologation.

L’enregistrement de la carte à puce permet de diffuser en ligne le passage du randonneur.

17) Puis c’est, dans les établissements scolaires qui reçoivent, 24/24h, l’heure de la soupe.

18) La cantine scolaire est prise d’assaut par les randonneurs qui ne disposent pas de popote personnelle.

19) Bien manger et ne rien laisser dans son assiette !

C’est la devise de Jean Pierre et Willy qui vont bien rouler.

20) Mais la bonne mine n’est pas au rendez-vous de toutes les tables.

Petit coup de fatigue.

21) Face à sa bouteille d’eau Isabelle, la cyclote allemande ne dira plus un mot.

Elle dort à table, comme d’autres sur le vélo.

22) Le cyclo italien a failli piquer du nez dans son assiette. Demandez-lui des nouvelles du riz de Loudéac … et du poulet « de Brest ».

Il se demande si c'est dans l’Ain, dans le Finistère ou au Piémont!

23) L’Américain dort sans filet.

Son petit déjeuner ne lui dit plus rien qui vaille. PBP non plus, d’ailleurs.

24) Ce cyclo songe à garder la tête droite et la nuque bien au chaud.

25) Et puis, comme la conversation est devenue impossible, il s’en tient à un vrai tête à tête.

26) Si la table ne dit plus rien, mieux vaut abandonner toute retenue et se glisser sous elle.

Ils ont de la chance les cyclos « assistés » qui dorment dans une voiture, dans un mobile-home … ou sur le vélo.

27) Un gars de Beaupréau ( au fond, collant bleu) se souvient d’avoir bien dormi sur les bancs de l’école (ND de Bonnes Nouvelles ?) et s’est allongé sur le banc qui, à Tinténiac, fait le rond.

28) Les couloirs en carton de Carhaix sont, d’un coup, très encombrés.

29) Le Préfet de Discipline a remis de l’ordre dans l’allongement général.

30) Un athlète capable de position acrobatique. Est-ce vraiment plus confortable ?

31) Petite surprise pour les compagnons de chambrées hôtelières : le cyclo s’est endormi, dehors, au milieu des bagages.

32) Un petit malin a déroulé le tapis de Brest … pour lui tout seul.