Ce dimanche les coureurs vont donc emprunter des parcours très touristiques qui donnent raison aux cyclos qui se lancent sur les routes des Ardennes Flamandes.

Ce reportage accompagne la foule à partir du Knokteberg (côte des Trieux), N° 3 jusqu’au Boigneberg, N° 11, alors que le parcours complet, via le Muur de Grammont, N° 17, compte 18 monts (berg).

02) A ce moment nous sommes, à Russeignies vers 10h, sur le parcours des 256 km venant de Bruges. Plus de 2000 cyclos se sont inscrits pour cette distance.

03) Banderole au sommet de chaque côte. Le Knoteberg (sur le versant sud et francophone des Ardennes Flamandes) c’est 1260m et 7,3% de pente moyenne avec un maximum de 13,3% sur tarmac.

04) Tout près de là, sur la Ronde Van Vlaanderen straat, se trouve le monument dédié à Karel Van Wijnendaele, le journaliste fondateur de la Classique Flandrienne.

05) Après la descente sur Berchem on va chercher le versant opposé qui, sur un long pavé traverse le village de Oude Kwaremont (Vieux Kwaremont) côte N°5.

06) On devine l’église du village au fond : montée très pittoresque de 2200m à 4% et maximum 11,6%.

07) Tout va bien pour l’instant même si la route est déjà très étroite. Le parcours du 147 km (14 côtes) prend le final de la course à cet endroit.

08) Cela se complique avec les premiers pavés.

09) Le peloton des cyclotouristes est interminable. Ceci pendant plus de deux heures.

10) Casquette bien vissée, l’allure est celle du cyclo heureux d’être là.

11) La jeunesse sportive s’en donne à cœur joie, dans un décor qui n’a rien à voir avec « le plat pays ».

12) Les couleurs du « Ronde » (Tour des Flandres) : noir, jaune et orange.

13) Le peloton s’allonge à l’entrée du village où la pente est la plus rude.

14) On remarque les maillots rouge de Jartazi qui sont très en vogue actuellement.

15) Certains s’organisent pour rouler en groupe club. S’il le faut on s’attendra au sommet.

Ici le club Mijnspinters de Galmaarden

16) Au dessus du village la pente est plus douce mais le pavé rend la montée interminable.

17) Pas beaucoup d’excentrisme dans le peloton. Mais ce tandem, plus ou moins couché, est sympathique.

18) Dans le peloton la grande majorité est néerlandophone (Flamands et Hollandais).

Mais, à l’exemple du Athois Philippe Delhaye, les francophones (Wallons et Français) sont désormais bien présents. De même les Anglais…

Philippe Delhaye précise: "Dans ma roue, en maillot rouge, c'est un collègue des Entreprises Générales Dherte (Flobecq) qui est d'origine Croate et de nationalité française."

19) La banderole du sommet 5 après cette montée de 2200m qui, en course, fait la première sélection.

20) Le noyau dur du club arrive groupé au sommet.

21) Dans le peloton cela frotte parfois.

22) Moment de répit sur la bande de gauche de la route Kluisbergen-Renaix.

On souffle.

23) La descente conduit, par une voie étroite et tortueuse, au terrible Paterberg, côte N°6.


Très court et très raide … sur un pavé de bonne qualité : 360m à12,9%, maximum 20,3% au milieu.

24) La montée brutale dans le virage surprend plus d’un dérailleur. Assistance assurée, ici, par les Cycles Jowan de Kluisbergen.

25) Ce passage fait partie des routes balisées « Ronde Van Vlaanderen (72 km), et « Eddy Merckx ».

26) Voilà ce que donne le Paterberg et la foule des cyclotouristes, au pied de la rampe.

27) En tête de ce défilé, Patrick Rocher, président du Cyclo Club Saint Roch de Lessines. A VTT sur route, comme de nombreux autres participants.

28) Sans doute le plus jeune des participants lancés sur le 147 km. Il a fière allure.

29) A l’énergie pour tout le monde. Pour prendre de la hauteur en pédalant.

30) En reprenant un peu de souffle, tout en s’accrochant.

31) En capitulant parfois… Mais avec des circonstances atténuantes.

32) Gros plan sur le Vélo Club de … Hem. Voilà qui fait penser au final de … Paris-Roubaix.

33) Pas un succès terrible, mais il est bien porté ici, le maillot du « Ronde ».

34) Se soulever dans le mont, au point de dominer la plaine de Flandre avec la centrale de Ruien en arrière plan.

35) Même lieu, même difficulté, même effort et même beauté.

36) Le sommet étant en vue, la concentration est maximale.

37) De même l’ardente grimace du cyclo de la Loire (42) qui ne va pas capituler.

38) Au sommet, alors, on souffle…