En Italie, un Granfondo c'est une cyclosportive, donc une randonnée de masse avec chronométrage individuel. Cette pratique sportive rencontre un grand succès, surtout quand il s'agit d'organisation professionnelle.

A Trévise, en Vénétie, l’organisation du « granfondo » est assurée par l’entreprise Pinarello dont le siège est à Trévise et dont les vélos roulent pour l’équipe Caisse d’Epargne-Iles Baléares du maillot jaune Oscar Pereiro Sio, du Champion de France Florent Brard et d’Alejandro Valverde.

02) Deux départs groupés seront donnés : à 7h30 pour le Granfondo de 208 km avec 2500m d’élévation puis à 8h pour le Mediofondo de 130 km avec 1200m d’élévation.

Sans complexe, nous partons avec les « gran », mais avec l’intention de suivre la route des « medio ».

03) L’élégance des cyclosportifs italiens n’a d’égale que leur vaillance. Sur terrain plat il faut savoir mettre du braquet.

Et dans les bosses aussi.

04) Comme dans les cyclosportives françaises, le temps de chacun est chronométré pour un classement en fonction des catégories d’âge et de sexe.

Passage sur le tapis Winning time qui enregistre la puce.

05) Grand déploiement de force pour ouvrir la route des cyclosportifs qui vont démarrer sur les chapeaux de roue sur 25 km de belles routes planes.

06) En tête du peloton, Fausto Pinarello (FP sur le cadre des vélos) en digne patron et héritier d’une famille de champions.

07) Puis un premier peloton de 1700 cyclos lancés à plus de 40 km/h. Impressionnant.

"Impossibile" pour moi, même dans l’aspiration !

08) C’est donc tout naturellement qu’on arrive avec les derniers … dans la première bosse.

Sans regrets car le paysage de vignobles sur les coteaux nous rappelle à notre condition de touristes.

09) Ceux du Mediofondo ne sont pas moins costauds. Les plus nerveux nous ont repris une 1/2heure en 40 bornes.

10) On va tout de même s’accrocher à quelques bons groupes. Jamais très longtemps.

11) Les paysages sont tellement beaux.

12) La file des 1700 autres cyclosportifs est impressionnante.

13) Pas le temps de souffler si l’on veut profiter de l’aspiration.

14) A y regarder de plus près, certains font pourtant la grimace.

15) Ils vont bientôt se retrouver dans le gros groupe suivant.

16) Belles couleurs pour cyclosportifs en couple.

17) Et tenue d’apparat sous le maillot Pinarello avec paillettes.

18) Le ravitaillement de Refrontale est à la dimension de l’événement : gigantesque.

19) Pour les uns c’est ravitaillement sans s’arrêter.

20) Pour d’autres c’est le plaisir de déguster.

21) Et rien n’interdit de s’attendre pour reformer le groupe d’amis. Ici on reconnaît le maillot souvenir de la 10e Pinarello : « la maglia del Decennale »

22) A partir de cet endroit le parcours, qui continue vers le nord, fait entrer en Valsana, un regroupement de communes de montagne.

23) C’est à Tovena que les Mediofondo qui nous escortent vont tourner à droite. Les Granfondo qui ont filé tout droit sont déjà loin. Vers le sommet à 1047m.

24) Le Mediofondo est plus modeste mais pas sans relief.

25) Moment de pur bonheur que la traversée de ce village pittoresque dont on n’a pas retenu le nom ! Mura ?

26) Mais on se souvient bien des lacets qui permettent de le survoler.

27) Plaisir d’autant plus grand qu’on s’y retrouve en compagnie d’André Sauvage, le nouveau Barelli de Croix (59). Un revendeur Pinarello.

Preuve qu’on vient de Vénetie, de l’Italie, du monde entier et même du Nord ou de Belgique.

28) A flanc de coteau, au dessus des vignes et du village.

29) Toujours plus haut (280m) conduit à Tarzo. Bientôt la mi-parcours.

30) Le peloton des sportifs continue à nous doubler. Sans vergogne.

31) Et même sans un regard, alors qu’il n’aurait pas été détestable …