A mi-parcours, nous en avions déjà plein la vue. Mais nous n’étions pas pressés d’en terminer avec notre première xpérience dans une cyclosportive italienne rassemblant plus de 3500 pédaleurs enthousiastes.

Se souvenir que nous sommes partis de Trévise, tout près de Venise, siège de la firme Pinarello.

33) Après Tarzo (280m), survient une nouvelle côte, aussi longue que douce avec huit virages numérotés.

34) D’où la vue en contre-plongée, dans un espace tranquille.

35) Mais toujours l’élégance italienne. Mamma mia !

36) Quand le cyclosport rejoint le cyclotourisme.

37) Le village de San Pietro di Feleto est perché sur la route des vins.

38) L’organisation nous y attend avec un deuxième ravitaillement tant en liquide qu’en solide. Sur l’air de « En veux-tu ? En voilà ! »

39) Gatorade ou « Sali » pour remplir les bidons.

40) Occasion de repérer les maillots « X Events », une filiale de Pinarello qui organise des séjours cyclistes dont un prochain « GranFondo della Flandre » à Courtrai (fin juillet).

Avec comme slogan : « L’esperienza eroica del pavé » dont sont friands les Italiens!

41) De l’eau fraîche toute prête au bord de la route.

42) Curieusement car maladroitement situé sur le bord de la rue et en plein village, ce ravitaillement est très animé.

43) L’ambiance monte d’un cran quand arrive enfin le plus courageux du groupe.

44) Une belle descente vers Susegna sur la route du retour.

A ce moment nous sommes aussi parmi les derniers du Mediofondo …

45) C’est à Punte della Priula, donc au franchissement du Piave, que les super-costauds du Granfondo nous tombent sur le rable.

Parmi eux les trois premiers arrivants à Trévise avec 39 km/h de moyenne : Igor Pugaci, Raymondas Rumsas (sur vélo Guru!) et Gianluca Cavali.

46) A cet endroit il reste 50 bornes. On ne tiendrait pas longtemps dans les roues.

47) A la rivière suivante, la Vittoria, l’allure sportive n’a pas faibli.

Pour nous c’est la journée des courants d’air.

48) Oh, juste le temps d’un petit coucou !

Nous sommes salués par Fausto Pinarello (FP) qui va terminer 104e de la longue distance, à 34,4 km/h de moyenne, en compagnie du professionnel Fabio Baldato.

49) Nous sommes à Nervesa della Battaglia, ce qui nous fait penser au nerf de la guerre.

Alors vivement la première terrasse avec les encouragements de l’un des nombreux signaleurs.

50) Et ainsi l’occasion d’assister au passage des « coureurs », sous la protection de la police locale.

51) Les pelotons sont encore très fournis à l’abord de la dernière difficulté qui commence par un belvédère sur le Montello. Facile.

52) En douceur mais avec une certaine nervosité. Pas seulement parce qu’on se retrouve sur la route dite "Grande Guerra, la battaglia del solstizio ».

53) Vous devinez que les choses se corsent avec un tout à gauche pour le Presa XIV (361m), via della Vittoria à Montello.

54) Cima Coppi (point culminant) du mediofondo, le sommet (361m) oblige à s’élever avec du 9,5% sur 3,5 km.

Craquement du dérailleur.

55) Le ravitaillement, près des relais TV, est donc très bienvenu.

56) On y bénéficie d’une assistance mécanique : « Va boire un coup, tandis que je joue du tournevis ».

57) Voilà un sportif qui n’est qu’à moitié satisfait de sa performance.

58) Et un autre, en maillot de Paris-Roubaix cyclo, qui est passé d’une canicule à l’autre.

59) Il ne faut plus traîner car … nous voilà de nouveau parmi les derniers.

Et, cette fois, bons derniers.

60) Pourtant Moustache, en tenue de circonstance, n’est pas pressé de quitter son bonheur, à savoir son « Paris Carbone FP » d’emprunt. Environ 5000€ avec cet équipement (roues Mavic Ksyrium, …)

61) Reste à le tester sur une descente vertigineuse qui permettra d’enregistrer un maximum de 71,1km/h.

En charmante compagnie !

62) Puis l’arrivée triomphale sur la place de Trevise.

Belle randonnée, rendue accessible par des vols Ryanair entre Charleroi et Trévise.