Nous avions, dans le reportage précédent, laissé les Vttistes aux pieds du terril, à l’endroit où les descendants croisent les montants. Allons donc voir au sommet ce qu’il y avait à voir…

Pour rappel cette journée de jeudi est fériée pour commémorer l’Armistice du 11 Novembre 1918. En compagnie des deux VTTistes qui sortent du cimetière militaire de Bruyelle (guerre 39-45) rendons un hommage aux victimes de toutes les guerres. Toutes aussi stupides les unes que les autres…

33) Donc les VTTistes se croisaient au pied du terril qui domine la carrière Cimescaut et la région de Tournai. Un terril dressé, à plus 60 m, avec les terres de découverture qu’on enlève avant d’exploiter la roche. Pour rappel, la traversée du site est, normalement, interdite à toute personne étrangère à l’exploitation.

34) La végétation a déjà gagné le rebord des pistes qui ne sont plus utilisées : le terril a atteint sa hauteur maximale. A côté du grand trou exploité, la nature reprend ses droits.

35) Hormis les passages caillouteux, la piste est généralement en bon état et idéale pour le VTT. Subsiste cependant un point d’eau suite à un défaut d’écoulement. Il suffit de contourner.

36) Les rampes les plus élevées sont aussi courtes que sévères. On déposait les dernières terres sans trop se soucier du trafic qui ne concerne plus, une fois par an, que les VTT.

37) Ce qui donne des passages quasi exotiques à haut degré de technicité. C’est dur mais tellement beau.

38) L’idée d’un « Canyon » qui fasse penser au Grand canyon du Colorado (USA), toute proportion gardée, n’est pas si saugrenue que cela. Ne manque, en fait, que le soleil qui aurait accentué l’impression.

39) Cette photo de Willem Penninck montre un marcheur s’étonnant des "koorddanserskunt" ( acrobaties ?) dont sont capables les VTTistes qui raffolent des passages techniques.

40) Au bord du gouffre, on distingue encore mieux les épaisseurs de roches qui marquent les divers niveaux successifs d’exploitation.

41) Le bon état de la piste et la vue panoramique sur un site inaccessible enchantent les bikers.

42) Même contentement dans le défilé des groupes visiteurs. On ne s’en lasse pas.

43) Ce passage est d’autant plus agréable qu’il est plat. Mais rappelons qu’il faut rouler au milieu des cailloux.

44) Des cailloux qui auront bientôt raison du pneumatique d’Emmanuel Cheval, devenu fidèle VTTiste.

45) Puis nouvelle zone de savane, alors que l’on approche du plafond.

46) Même vue, avec en arrière plan, un VTTiste qui indique que le tracé de la piste n’est pas de tout repos.

47) Alors qu’on est presque au sommet du terril, une dernière rampe d’une vingtaine de mètres se montre particulièrement traître.

48) Tellement rude qu’on en perd vite les pédales. Et encore plus vite l’équilibre.

49) Même les costauds auront, l’espace d’un instant, des doutes sur leurs énormes capacités.

50) D’où la satisfaction de Guy Spreux qui passe sans encombre. « Je suis au sommet de ma forme », pourra-t-il décréter, en atteignant le sommet du terril.

51) Gros plan sur le VTTiste qui laisse entrevoir le paysage exceptionnel. Vue sur les installations de la cimenterie et, un peu plus loin, sur l’église de Calonne.

52) Pour les groupes le moment est venu de souffler. Et de se regrouper. Le plus difficile a été fait.

53) Regroupement aussi pour ce groupe familial. Voyez la proportion de la jeunesse. Une jeunesse qui a du cran.

54) La descente se fait d’une traite et débouche sur un bienvenu ravitaillement agrémenté d’un poste de lavage.

55) Une deuxième lance est utile car tous les vélos ont besoin de décrassage. La pluie de la veille a donné une fine pellicule de boue.. très cimentée. Il faut laver les machines au plus vite. De même les vêtements d’ailleurs.

56) Tout le monde profite de ce service appréciable, au milieu de la randonnée. La suite sera, ainsi, plus agréable.

57) Notre photographe « stagiaire », Willem Penninck, surprend l’un de ses compatriotes (maillot Molecule, jaune) en plein lavage.

58) Après le lavage c’est le ravitaillement. Une seule photo, mais une belle illustrant la pratique du VTT en famille. A chacun son quartier d’orange.

59) Alors que le plus difficile est fait, voilà que nous retrouvons l’équipe d’Annoeullin en plein malheur. Il faut réparer la crevaison ? Ce sera fait dans la bonne humeur.

60) Et revoilà l’Escaut symbole de la quiétude du Tournaisis. Avec la péniche qui ne connaît pas de jour férié.

61) Au 25e kilomètre du parcours, il faut choisir entre le 28, 35 ou 45 km. Sur l’herbe ceux qui prennent l’option longues distances.

62) Avec l’église de Vaulx dans le dos, en voilà deux qui n’ont pas froid aux yeux. Enfin façon de parler car les mamans avaient demandé de bien se couvrir. Ils foncent vers le 35 km.

63) La photo n’est pas explicite mais on voulait montrer les vestiges des fours à chaux. Ces énormes bâtisses qui servaient à cuire la pierre calcaire ont laissé place à des fours métalliques plus sophistiqués.

64) Ils sont devenus compagnons de route. Les Bikers d’Annoeullin entament la dernière ligne droite avant Bruyelle. Donc en longeant l’Escaut.

65) Voici une vue très symbolique. Marcheurs (les époux Mahy d’Enghien) croisent des Vttistes sur le chemin de halage, avec une péniche, juste sous le pont de la ligne du TGV. Et dans le décor, le château d’Antoing qui figure sur le maillot du CTA.

66) Tout cela au cœur du « Pays Blanc », une belle appellation qui fait un peu oublier la poussière générée par l’exploitation de la pierre. Donc au cœur d’un « Canyon industriel ».