01) Un voyage cyclo à travers les Alpes commence évidemment par un long déplacement.

Les Roubaisiens du Vélo Club partent avec la camionnette du club tractant une remorque portant les vélos.

Escale à Morez, pays de la Trans’Organisation dont relève la célèbre « Forestière VTT », pour compléter l’effectif roubaisien.

02) Cet avantage considérable implique de trouver un chauffeur bénévole connaissant le cyclotourisme et particulièrement débrouillard, surtout en montagne.

Réduit provisoirement à l’inactivité cyclo, Bernard Delecluse va contribuer à la réussite de l’aventure en menant tout le monde à bon port et en se trouvant là où il fallait … quand il le fallait.

03) Sans oublier que l’épouvantable printemps 2013 va durcir l’épreuve des cyclos qui devront pédaler solidaires.

Ainsi n’avait-on rien d’autre à déclarer, lors du passage en Suisse du côté de Genève, que :

« La pluie qui tombe ce matin n’arrêtera pas les pèlerins ! ».

04) La remorque se fera beaucoup remarquer lors de ce périple alpin.

Si elle vint à point pour deux dépannages techniques et pour compenser un retard sur l’horaire, elle s’illustra aussi de manière négative quand on s’aperçut que son support vélo s’était brisé.

Alors bonjour la débrouillardise !

05) La traversée des Alpes du Nord, jusqu’au-delà du Galibier, oblige à une itinérance de quatre étapes cyclos.

Avec autant de logements, en hôtel, retenus à l’avance.

Ainsi le Clos Savoyard à Verchaix (Savoie) qui servit de camp de base pour le début du périple.

06) Prise de contact avec la région dès le soir d’arrivée avec une montée à Joux-Plane (1700m) pour se mettre dans le bain et prendre la température de l’air montagnard.

A noter que cette sélection de 80 photos vient des nombreux clichés de Laurent Cornet, Cathy Cuvelier et André Lefebvre.

07) Soirée, devant la première mais pas dernière « tartiflette », qui permet de faire le point même si chacun connaît bien le programme établi à l’avance.

08) A la veille de la première étape montagneuse tout va bien !

Le soleil peut se coucher dans toute sa splendeur.

Philippe, le grimpeur ailé de l’équipe, est en pleine confiance.

09) De Verchaix la route gagnera d’abord Thonon les Bains au nord avant de prendre la direction, plein sud, de Morzine et Samoens via le col de Joux-Verte (1746m).

Puis retour à Verchaix.

10) Pour une traversée des Alpes françaises, le départ de Thonon les Bains sur les bords du Lac Léman s’impose.

Ainsi en est-il d’ailleurs du fameux Raid Alpin, en randonnée permanente, Thonon-Antibes.

11) Ne croyez pas que l’organisateur ait voulu mener son monde en bateau.

C’est seulement le moment de vérifier qu’il n’y a pas le feu au lac et que le lieu est de toute beauté.

Sans compter qu’un premier contretemps survient avec le bris d’une patte de dérailleur … au premier coup de pédale !

12) Pas de quoi démoraliser la troupe puisque Bernard Lanssens se retrouve dans la camionnette sous statut de convoyeur.

Sur la photo prise par le chauffeur Bernard Delecluse :

Laurent Cornet, Philippe et Cathy Cuvelier, André Lefebvre (organisateur), Gérard Telliez, Bernard Lanssens et Bernard Corbet.

13) Soit donc un petit peloton de pédaleurs qui s’apprêtent à prendre de la hauteur.

Vue de l’arrière par l’objectif de Laurent Cornet.

14) Le même Laurent nous gratifie d’un gros plan sur chacun de ses équipiers.

En commençant par Philippe Cuvelier qui sera très souvent devant et même … souvent détaché.

15) Cathy Cuvelier sera également très brillante et très à l’aise dans les cols.

Mais la malchance technique l’obligera , en fin de périple, à se cantonner au rôle de photographe.

16) En cyclo partisan d’une pédalée roubaisienne « plus tonique », Bernard Corbet maitrise son allure et ainsi ménage sa monture.

17) De même Gérard Telliez qui, fidèle du Vélo Club Roubaix malgré ses déplacements dans l’Hexagone, confirme son goût de la montagne.

18) Arrive alors l’organisateur André Lefebvre qui, après la traversée des Pyrénées en deux temps les années précédentes, a lancé le défi de suivre la Routes des Grandes (et Hautes !) Alpes.

19) Dans l’attente de voir le photographe Laurent Cornet, voyez ce torrent impétueux, tout le contraire du « long fleuve tranquille » qu’ambitionnait l’équipe roubaisienne.

20) La première difficulté est de remonter la pente même si les grands cols alpins français ne donnent jamais dans l’extravagance, sauf au niveau du temps.

21) Franchement périlleux sont toujours les tunnels insuffisamment éclairés.

22) Mieux vaut s’y tenir à carreau et … rouler en file indienne.

23) Autre atrocité fréquente en montagne : le ciel bas qui cache les sommets.

24) En contre partie de toutes ces « horreurs », la beauté d’une longue perspective d’un fond de vallée … sur une route (enfin) descendante est inestimable.

25) Descendante jusqu’à la prochaine remontée après le village d’en bas.

26) Arrive le moment de la pose groupée au col de la Joux Verte, tout près d’Avoriaz.

Cette fois, le photographe Laurent Cornet est au milieu du cliché, avec un sourire grand comme une montagne.

27) Les grands sommets sont toujours lieux touristiques.

Ici c’est au milieu des « biquettes » que sont installées les échoppes de souvenirs montagnards au village des Lindarets dans le col de Joux Verte.

28) Les sommets incitent au regroupement après une allure montante forcément inégale.

Avec la prise de k-way nécessaire avant de se lancer dans la descente.

29) Descente vers les Gets alors que, après la pluie, le ciel s’est paré des couleurs de l’arc en ciel.

30) Tout cela avant de retrouver … le point de départ matinal puisque l’équipe roubaisienne revient au Clos Savoyard de Verchaix au terme de la première étape.

31) La deuxième étape a quelque chose de « royal » avec les 4 cols de Romme (1291m), de la Colombière (1631m), des Aravis (1486m) et des Saisies (1650m.

Donc une répétition usante avec le réconfort d’une traversée de la station très cycliste du Grand Bornand.

32) Deuxième lever matinal pour l’équipe roubaisienne qui poursuit la grande aventure.

33) La montagne impose le respect et le groupe se met en file indienne avant que les ardeurs se manifestent.

34) Car, il faut bien l’avouer, il y a ceux dont la pédalée est légère dès que le relief se corse ou s’alpinise !

35) Et il y a ceux qui s’emploient pour que la montée conduise à un inaccessible sommet.

36) D’ailleurs, face à l’atrocité, tous les moyens sont bons.

Ainsi quand Laurent ne s’arrête pas pour des photos c’est pour faire le plein des bidons.

37) A force de persévérance, après le col de Romme, c’est le col de la Colombière qui est franchi.

38) La camionnette du Vélo Club atteint elle aussi le sommet après une réparation de la remorque à Grand Bornand.

39) D’où le regroupement général devant le Restaurant de la Colombière (1631m) avec l’équipe entière.

40) L’étape se poursuit alors, dans un paysage on ne peut plus bucolique, en direction du col des Aravis.