00) Le programme d’une Semaine Fédérale s’adresse aux routiers, mais aussi aux vttistes, aux jeunes, aux marcheurs, aux cyclo-découvreurs et même aux excursionnistes. Sans oublier les animations quotidiennes au Village Fédéral installé au Parc de la Beaujoire.

Obligatoirement incomplet, ce reportage est celui d’un « routier » optant pour un circuit de 120 km par jour … et s’arrêtant souvent !

01) Parmi les 10000 participants réunis pour une semaine à Nantes, le président de la Fédération Française de Cyclotourisme, Dominique Lamouller, est venu retirer, comme tout le monde, son dossier de participant.

Il est ici accompagné de son frère Christian et de son épouse Brigitte, ex-présidente de la Ligue Ile de France … et originaire de Mont Saint-Eloi, dans le Pas de Calais.

02) Une approche automobile nous transporte d’emblée à Champtoceaux (BCN/BPF) pour profiter de l’un des parcours passant par les accueils d’Oudon et d’Ancenis.

Dans l’esprit d’une Semaine Fédérale, on retrouve des cyclos en pratique touristique.

03) En l’occurrence ces cyclos sont du club de Saint Martin Boulogne.

Comme beaucoup d’autres, ils n’ont pas hésité à suivre le panneau de l’organisation qui indiquait un « site à voir », … valant le détour.

04) Franchissement de la Loire pour atteindre Oudon et le premier point d’accueil de la semaine et donc du jour.

Avec la perspective d’emprunter des parcours plus longs, dit P2, P3 ou même P4.

En fait chacun détermine son propre kilométrage en jouant de la carte.

05) Traversée de la Loire avec les cyclos de Saint-Omer, souvent interpelés sur le motif que la Semaine Fédérale de Saint-Omer (2009) a laissé de très bons souvenirs aux « Bienvenus chez les Chtis » !

06) Face aux routiers, des Bikers de la SF ont démarré d’Oudon pour leur circuit du jour.

Ils auront ainsi, chaque jour, leur programme particulier.

Salutations à eux même si ce reportage va un peu les oublier.

07) On s’arrête volontiers pour une pose photos, comme les cyclos de l’ECT Saint-Alban (Côtes d’Armor).

L’occasion de signaler que, proches voisins, les cyclos de Bretagne et ceux des Pays de Loire seront très nombreux à la SF.

Parmi eux quelques 450 du Nord-Pas de Calais et 180 de Belgique.

08) A l’heure de ce premier passage à l’accueil d’Oudon il est trop tôt pour s’y arrêter longuement.

Même s’il y a déjà beaucoup de monde en ce lieu où tout le monde passe et où beaucoup repasseront.

09) Parmi eux quelques représentants du club de Roquetoire (62) bien partis pour une bonne semaine.

10) Une Semaine Fédérale c’est aussi une armée d’environ 3000 bénévoles.

Parmi eux ceux qui orientent les pédaleurs dans la bonne direction :

« A gauche le retour à Nantes. Tout droit les autres parcours ! »

11) Jamais surabondant durant la semaine, le fléchage (avec des flèches en papier collées sur la route) était trop sommaire ce premier jour.

De plus, le panneau indiquant la séparation des parcours à Couffé étant mal placé, le bénévole du lieu ne cessa de répéter :

« Tout droit le P2, à gauche le P3 et P4 ».

12) Entendant dire que le bénévole se prenait pour un panneau ( !), nombre de cyclos se mettaient alors à douter.

Un doute inutile lié à un besoin de certitude que l’on retrouvera à chaque séparation des parcours.

13) Du côté de Mésanger, donc à l’écart de la vallée de la Loire, les cyclos se retrouvent dans des décors ordinaires au milieu d’une campagne tranquille qui fera dire à certains que la Loire Atlantique manque de pittoresque.

14) Au moins les chemins proposés auront-ils la vertu constante d’être à l’écart de la circulation automobile.

Ce dont on pouvait douter à l’annonce d’une semaine basée à Nantes même si l’actualité fait de Nantes, « capitale verte de l’Europe en 2013 », une ville … cyclable.

15) Pour le pittoresque il suffit parfois de se donner la peine de trouver.

Ainsi ce coup d’œil sur la Pierre de Couvretière repérée par l’Alsacien Jacques Vagner, l’un des élus au Bureau Directeur de la FFCT.

16) L’accueil d’Ancenis, après une traversée de ville qui apparut tristounette car dépourvue d’animation comme une ville déserte, fut à l’image de la plupart des points d’accueil de la SF de Nantes :

sans tralala. (!)

Mais au moins les cyclos y trouvèrent-ils de quoi se restaurer et se rencontrer dans un vaste espace avec des hôtes cordiaux.

17) La solution du problème du parking des vélos est désormais bien trouvée.

Des barrières Nadar mise en travers pour porter des tubes métalliques ou des poutrelles en bois permettent d’accrocher la selle des vélos.

Adaptation aux mœurs actuelles, la plupart des cyclos songent à y attacher leur machine.

18) Sur l’espace d’accueil sont réparties toutes les commodités, dont des sanitaires, des buvettes, des stands restauration et un podium d’animation …

Sans oublier le stand d’échange de valeurs car toutes les consommations sont, à prix fixes, à régler moyennant des tickets.

19) Parmi les bonnes rencontres du jour, ce bon rémois de Sacy, Gigi, qui a retrouvé son copain de Lamballe.

20) D’où la pose très cordiale aux côtés d’un bénévole d’Ancenis pas peu fier de son décor d’accueil.

21) On n’aurait pas voulu manquer, à la sortie d’Ancenis juste avant le pont sur la Loire la statue dédiée au poète Joachim du Bellay (1522-1560), fondateur avec Ronsard de la Pléiade pour l’illustration de la langue française.

Son poème le plus célèbre, Les Regrets, commence par l’illustre :

« Heureux qui, comme Ulysse, a fait un beau voyage ... »

22) Puis, traversant le pont métallique, nous viennent les vers suivants :

« Ou comme celui-là qui conquit la toison,
Et puis est retourné, plein d’usage et raison,
Vivre entre ses parents le reste de son âge ! … »

23) Autre statue de Joachim du Bellay dans la montée à travers son village natal de Liré :

« Plus me plait le séjour qu’ont bâti mes aïeux,
Que des palais Romains le front audacieux,
Plus que le marbre dur me plait l’ardoise fine, … »

24) Avec cette méditation finale, toujours dans la côte de Liré :

« Plus mon Loire gaulois, que le Tibre latin,
Plus mon petit Lyré, que le mont Palatin,
Et plus que l’air marin la douceur angevine. »

25) Ah "la douceur angevine » que l’on retrouve avec bonheur lors de ce court passage en Maine et Loire!

Attention à la descente rapide, cependant.

26) Puis cette autre descente rapide pour retrouver la vallée ligérienne à Oudon, sur la rive côté Loire Atlantique.

A cet endroit la vallée de la Loire est particulièrement étroite avec deux versants escarpés.

27) De nouveau une traversée qui, quelques milliers de cyclos plus tard, n’a rien perdu de son charme du matin.

28) Tout point d’accueil prévoit un poste mécanique.

Ici celui tenu par Phil Cycles, le vélociste de Sainte Luce sur Loire, route de Thouaré.

29) Pour évoquer le gigantisme d’une SF qui propose (aucune ville d’accueil ne pourrait y pourvoir seule) une restauration du midi à de milliers de cyclos, cette photo d’un barbecue fonctionnant non stop de 10 à 16h.

30) Sur le coup de midi à l’accueil d’Oudon, un groupe de jeunes encadrés en phase de récupération.

31) Regroupés assis sur des bancs autour de la table, ces adultes font une belle publicité à l’Auto Moto Ecole Thil !

De Thionville, pardi, même si ce n’est pas écrit !

32) Autour de Raymond Bodart, organisateur de la SF de Roubaix en 1988, sa fille, son beau fils et deux petits enfants qui roulent sur un « quarte ».

Soit l’équivalent d’un tandem, mais à 4 places dont deux aménagées pour jeunes enfants.

Succès garanti.

33) Un futur succès garanti sera celui de la Semaine Fédérale de Dijon, en 2016, placé sous la responsabilité de Jacques Rouget, président du club de Chevigny Saint Sauveur ainsi que président du Codep de Côte d’Or (21).

A gauche, Marcel Jeannin l'ancien président du club du club de la banlieue dijonnaise.

34) Après Saint-Pourçain sur Sioule (Allier) en 2014, puis Albi en 2015, la semaine 2016 sera donc Bourguignonne.

Avec un comité d’organisation déjà très soudé et motivé, ils sont fiers d’être … à Nantes 2013.

35) On ne va pas quitter le point d’accueil d’Oudon sans sa bonne animation :

danse folklorique.

36) La procession des cyclos reprend la direction de Nantes, via le pont sur le Hâvre, en passant au pied de la Tour d’Oudon, vestige d’un château du XIVe et emblème de la ville.

37) Sur des routes redevenues ordinaires, le retour vers Nantes de cyclos via une campagne où les moissons sont à peine terminées.

38) Sur la même route, un témoignage de cyclotourisme familial avec un quatuor de moufflets encadrés par les parents.

39) S’ils sont désormais très souvent de type course, les vélos portent volontiers le sac de guidon.

Pratique pour disposer la table mais aussi prévoir la veste ou le vêtement de pluie.

40) Puis un dernier arrêt, après tant d’autres pour ceux qui s’en tiennent à une distance moyenne, devant le château de Mambreuil.

Pour le coup d’œil.