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PARIS ROUBAIX CHALLENGE CYCLOS (1e Partie/2) FORCE DE FRAPPE 2013

Les pavés qu’on nous envie (presque).

le Samedi 06 Avril 2013

A la veille d’une course mythique qui a connu un suspens rare (Fabian Cancellara l’emporte sur Sep Vanmarcke au sprint), 2100 cyclos venus d’Europe et d’Amérique sont eux aussi entrés dans la légende.

01) Au 170 km et tous les pavés de la course partant de Busigny, nous avons préféré le 150 km qui partait du vélodrome de Roubaix pour prendre les pavés et la route de la course à partir de Wallers-Arenberg.

Parmi ces courageux participants deux Mordus du Vélo, David et Julien. Soit le père et le fils qui partent un peu moins couvert puisque la température est plus douce (5-6°!).



02) On est dans une organisation A.S.O. qui a confié la partie technique à la société Golazo qui fonctionne à Roubaix comme dans les grandes organisations de Belgique.

Telles le Ronde la semaine passée et la Grinta ! à Tournai le prochain samedi 04 Mai.

Inscription le jour même alors que 1650 cyclos se sont inscrits à l’avance.

03) Quelques 500 cyclos vont s’inscrire le jour même. Ce qui donne le chiffre de 2100 participants au Paris-Roubaix Challenge.

Encore loin du chiffre des 16000 cyclos du Ronde que semble vouloir égaler, sans connaître le monde du cyclisme de loisir ( !), la société organisatrice (entre autres) du Tour de France et du Paris-Roubaix.



04) Les amateurs du Paris-Roubaix Challenge ne vont pas regretter (sauf pour l’après randonnée) le déplacement.

Plaque de cadre, carte de route et itinéraire dans l’enveloppe remise à chacun.

En attendant le parcours qui valait le détour.

05) Grande caractéristique, et grande différence avec le Ronde et les autres organisations du Cycling Tour en Belgique, les cyclos régionaux sont, quoique forcément valeureux comme ceux-ci de Comines 59, très minoritaires.



06) Impliqué dans l’organisation du jour, comme dans tout ce qui roule en Nord-Pas de Calais, Guy Decock qui a mobilisé une partie des nombreux bénévoles au service du Paris-Roubaix Challenge.

      Parés pour le départ

07) Départ, pour ceux du 153 et du 70 km, sous le portique Trek et devant la banderole Skoda qui font partie des sponsors majeurs de la randonnée cyclo dont le déploiement de force est impressionnant.



08) Particulièrement visible, et bien venue, l’assistance technique Mavic.

Il n’y a pas que les pavés qui font du tort aux machines puisqu’ici il est question de réparation avec de partir !

09) Les aliments Enervit s’imposent comme nerf de la guerre pour qui veut faire vite le plein d’énergie.



10) Le parcours est d’autant mieux signalé que le fléchage a été fait sous indication du GPS Garmin.

Départ des routiers.

11) Mais aussi départ d’une forte proportion de Vttistes tant les 32 ou 52 km pavés effraient alors la route de tarmac sera longue de 118 km dans les deux cas.

Mais il paraît que c’est « plus ludique » !



12) Au départ de Roubaix ceux du 150 et 70 font route commune, sans pavés, jusqu’à Mouchin.

13) La séparation, pour ne pas dire le « splitsing » familier aux cyclos d’Outre Quiévrain, se fait à la sortie de Mouchin.

Ceux du 153 filent vers Saint-Amand les Eaux avant de rejoindre Wallers-Arenberg.


      Premier ravito


14) Un premier ravitaillement est proposé à ceux du 153 km sur la place de Mouchin.

D’où l’arrêt de cyclos qui n’en demandaient pas tant malgré le prix d’inscription d’au moins 20€.

15) Parmi les candidats au renfort énergétique, des cyclos nordistes de Rousies, à la veille de leur brevet, et Cousolre le Château.



16) Avez-vous remarqué qu’en cette année de froidure les bananes sont (trop) vertes ?

Mieux vaudra opter pour le pain d’épice et les galettes au miel Méli !

17a) Avez-vous remarqué qu’en cette année de froidure on vide (autant) les bidons ?

L’occasion est trop bonne de faire le plein d’Enervit !



17b) Avant de les faire souffrir sur le pavé, certaines machines ont besoin de l’assistance technique qui sera présente à chaque poste de ravitaillement.

      Vers l’Enfer

18) Tout va pour le mieux sur les 70 premiers kilomètres de bonne route conduisant à Wallers-Arenberg.



19) Sur le coup de 10h, dans l’ancienne cité minière, on rejoint ceux qui, sur le 170 km, sont partis de Busigny et ont passé 8 secteurs pavés (20 km sur 52).

20) En fait la jonction, et donc la plongée dans la Trouée d’Arenberg, ne se fera qu’après le passage du train qui aura tempéré les ardeurs des plus matinaux.



21) L’émotion est vive quand on passe entre les barrières dans cette ligne, aussi rectiligne que cahotante sur 2,4 km, baptisée « Trouée ou Tranchée d’Arenberg ».

Son appellation est indiquée « Drêve des Boules d’Hérin ».

      Trouée ou Tranchée

22) Trouée ou Tranchée il y a, si l’on considère que ce chemin privé (autorisé à la circulation automobile seulement pour la course) s’enfonce dans la Forêt de Raismes.



23) Les barrières ont été disposées pour dissuader de la tentation de la piste en cendrée voisine et ne pas dénaturer l’Enfer.

Ce qui fait le régal des cavaliers encourageant les vélos.

24) Il faut avoir vécu les feux de l’Enfer pour savoir ce que cela représente comme cahots et tourments.



25) En voisins avisés, les bikers de Saint-Amand les Eaux remontent la piste en se contentant de la cendrée.

Faute de vigile à l’entrée certaines voitures emprunteront ce pavé normalement inaccessible pour mieux suivre leurs champions du jour.

26) Faute de véritable échappatoire sur les côtés, mieux vaut se tenir sur le haut du pavé.

Sur les boules!



27) Les malheurs ne manquent pas de survenir.

Pas trop grave pour ce cyclo de Vincennes dont la selle risquait de se déboiter.

28) Il n’y a plus de mots pour décrire tous les maux …


      D’un Enfer à l’autre


29) A la sortie de cette partie d’Enfer le cyclo de Vincennes retrouve l’équipier qui l’a attendu.

30) D’autres cyclos immortalisent leur sortie en attendant les compagnons attardés.



31) Regroupement général des Bikers de La Louvière qui profitent en partie de l’organisation du jour pour préparer le Raid Paris-Roubaix VTT du Vélo Club Roubaix, le 12 mai.

32) Et puis les inévitables bobos du genre crevaison par pincement et autres dérailleurs déréglés.



33) Puis une étape de liaison.

Ici dans la roue du groupe compact des Digital d’Alençon.

34) Amusement pour les bikers qui, d’ailleurs dépourvus de plaque de cadre, roulent leur propre bosse.

Ici devant la chapelle aux fièvres d’Hasnon.



35) A la sortie de Wallers en direction Hélesmes, retour en Enfer matérialisé par les pavés mais aussi les mobil-homes installés pour la course des pros.

      Tout sur le pont Gibus

36) Des supporters belges, avec parabole TV sur le toit du mobil-home, ont pris position bien avant le déboulé de la course.

Le passage de 2100 cyclos offre une belle distraction sinon un fameux spectacle.



37) Ils sont installés tout près du « Pont Gibus », dédié à Gilbert Duclos-Lasalle, qui n’a plus de pont que le nom, sur le pavé restauré de Wallers-Hélesmes : 1,5 km coté **.

38) Trop heureux de vivre un Enfer de rêve : « Je viens de survoler les Boules d’Hérin » (sic !) ce cyclo de Saint Jans Cappel s’est arrêté pour saluer Gibus.



39) De même ce cyclo britannique qui demande à l’entourage ce que « Gibus » signifie.

40) Il faut donc lui rappeler que Gilbert Duclos-Lasalle, dit Gibus, est un héros national français depuis qu’il a remporté les Paris-Roubaix de 1992 et 1993.

A 38 et 39 ans !



41) Si le secteur pavé est revenu dans la course grâce à sa restauration tout n’est pas égal sur le chemin.

      Ravito à Hornaing

42) Avant l’infernal pavé d’Hornaing à Wandignies (3,7 km et ****) un nouveau poste de ravitaillement permet un repos salutaire à Hornaing.



43) Le pain d’épice, les gaufres et galettes au miel Méli font un bien fou :

« Rien que pour cela, on aime Paris-Roubaix et les organisations belges du Cycling Tour ! »

44) Le cyclo italien, en tenue Skoda, est l’objet de toutes les attentions :

« On va vous remplir d’Enervit le bidon ! »



45) La réserve de boisson énergisante est quasi inépuisable.

Avec en arrière plan du conteneur la célèbre centrale thermique d’Hornaing que longe le prochain secteur pavé.

46) Faute de sanitaires disponibles sur la place d’Hornaing, l’organisation a prévu du mobilier mobile ad hoc.



47) Mais aussi un dépannage Mavic où les pédaleurs de l’Entente Faches-Thumesnil et Ronchin s’attardent quelques minutes pour le réglage d’un dérailleur.

48) Après quoi la route reprend avec ses moments d’accalmie.

Notamment au moment de franchir la Scarpe anciennement canalisée.



49) Puis ce ravitaillement (bevoorrading) installé sur la place de l’église de Warlaing à l’usage de cyclos du Courtraisis très bien organisés.

      Pavés d’Orchies

50) Après un bond dont nous gardons le secret voilà qu’arrive l’un des grands endroits stratégiques de la course, sur le pavé des Prières, à la sortie d’Orchies.



51) Pavé d’autant plus difficile qu’il impose de la vitesse puisqu’en faux plat descendant.

52) Il faut alors prier pour rester dans les roues tout en tenant l’équilibre sur les pavés du haut.



53) Le final de ce pavé tourne dans un secteur ne manquant pas de pittoresque qu’abordent, à la vitesse de fusées, les Raketmannen deWervik.

54) Des bikers, nombreux, dans une organisation aussi mythique et aussi pavée que celle du Challenge.



55) Puis, quasi sans transition, le pavé de l’Abattoir laissant derrière les pédaleurs le clocher de l’église d’Orchies.

56) Sur terrain plat comme souvent sur les pavés du Nord, des cahots à ne plus savoir comment rester en selle.



57) En désespoir de cause, la tentation de prendre le bas-côté, même herbeux, est la plus forte.

      Moulin de Vertain

58) Nouveau transport pour arriver, à Templeuve, au Moulin de Vertain.

Avec un cyclo de Roubaix près de la borne indicatrice : 570m d’un pavé descendant.



59) Avant de s’y élancer, nouveau moment de récupération avec un ultime poste de ravitaillement.

60) Toujours à manger à base de fruits, galettes et barres énergétiques.



61) Mais aussi à boire avec le conteneur installé au pied du moulin unique dans son genre.

62) Temps de récupération pour les cyclos du DigestScience qui, la veille au soir, ont participé à la 1e Nuit du Vélo organisée au profit de la fondation au vélodrome couvert de Roubaix.



63) Indispensable présence de l’assistance Mavic même si le terrain toujours bien sec limite les problèmes techniques.

64) Puis reprise de l’aventure après le passage sous portique dressé en pleine campagne.



65) Décor du moulin que les pédaleurs laissent derrière eux.

Moulin à vent que la production du lendemain oubliera complètement tellement la bagarre lancée par Cancellara fit rage.

66) Et donc point de vue privilégié qu’ont déjà investi, en bordure d’une prairie autorisée, de nombreux mobil-homes.




Pour le final d’Enfer et le tour de piste à Roubaix … CLIQUEZ ICI



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