01) Pour l’équipe de 23 touristes, dont 15 cyclos, l’objectif majeur fut d’explorer les alentours du Mont Saint-Michel en contournant sa Baie.

Mais les plaisirs de la découverte conduisirent les pédaleurs à travers le bocage normand qui, sous le soleil de fin juillet, s’est révélé aussi vert que tourmenté.

02) Ce voyage dans la Manche (50) avait son camp de base à l’Hôtel des Bains de Saint-Jean le Thomas, à mi chemin entre Avranches et Granville.

Donc en Basse (?) Normandie.

Renforcé par le secrétaire du Cyclo Club de Kain, l’équipe de quinze cyclos, dont quatre cyclotes, avaient fière allure à l’heure du premier départ matinal.

03) Le programme des cyclos prévoyant quatre étapes cyclistes, les accompagnantes visitèrent le cœur d’Avranches, les îles Chausey puis le Mont Saint-Michel ainsi que les ports de Granville.

04) Ici on va donner la priorité aux péripéties du groupe cycliste qui partait, de bon matin (8h), … joyeux et plein d’entrain.

Sous le contrôle de Moustache, le président des Audax, on reconnaîtra le meilleur grimpeur du lot que fut Roland Campener et le number one randonneur qu’est Danicau.

05) Les étapes, dont cette première qui sillonne le bocage normand, sont d’une centaine de bornes par jour sur des petites routes repérées sur la carte et suivies avec le GPS.

06) Le plus souvent on roule groupé mais les affres du relief dispersent parfois la troupe.

D'où le plaisir de se regrouper ensuite.

07) Parfois c’est tout simplement le besoin de papoter qui détermine l’équipée.

Elles s’en sont dites des choses, Alice, Paula, Nadine et Mathilde !

08) Villedieu les Poêles, cité de la chaudronnerie domestique en cuivre, arrive à point nommé comme première halte restauratrice.

09) On y fabrique aussi des cloches d’église à la manière d’autrefois.

Bien entendu, il n’y a qu’une cloche sur la photo.

10) Et tout le groupe des valeureux cyclos visiteurs de fonderie l’entoure.

11) Le périple reprend vite ses droits avec de nombreuses montées conduisant de village en village.

Toutes disséminées dans un espace de champs clos par des haies vives.

12) Il faudrait moins de kilomètres pour que les cyclos trouvent le temps de visiter les ruines de l’Abbaye de Hambye.

Ils s'en tiennent au porche monumental donnant accès au monastère.

13) Le repas du midi se prend dans ces restaurants « ouvriers » français qui font sensation : repas complet et boissons pour 11€.

Ici à l’Auberge de Brothelande, à Nicorps, tout près de Coutances.

14) La route paraissant longue, Xavier s’offre un arrêt supplémentaire au bar d’Argoat.

Une appellation rappelant que le département de la Manche, en Normandie, est proche des terres bretonnes.

15) Il fait connaissance avec un client du bar aussi observateur que fort en géographie :

« Tournai ? C’est en Belgique ! » affirme avec pertinence le Normand.

16) Et c’est ainsi que les vélos reviennent à Saint Jean le Thomas.

Au terme d’une première étape de 104 km avec 1120m d’élévation.

Un beau B.A.D. de vacances, dirait-on.

17) La soirée est mise à profit pour se rassurer : la deuxième étape, contournant la Baie du Mont Saint-Michel sera toute plate.

Du moins, on l’espère.

18) Le petit déjeuner « buffet » de l’Hôtel des Bains permet de faire le plein d’énergie.

19) Les machines étant prêtes, on n’attend plus que les derniers encouragements des supportrices pour prendre la route.

La 2e étape longera la côte contournant la Baie du Mont Saint-Michel.

20) Les routes choisies sont presque planes et tranquilles, facilitant la pédalée groupée.

21) Les mollets sont galbés et les socquettes légères, mais pas question de tenter une échappée.

22) L’ambiance est donc celle d’un voyage de vacances entre amis cyclos.

23) Puis la silhouette du Mont Saint-Michel, occupé à retrouver son insularité, s’impose dans le paysage.

24) S’il n’y avait les prairies et la grève pour l’en dissuader, Bernard Clément lancerait le défi d’une escalade rapide dont il a le secret.

25) On y croit un moment puisque la route, et a fortiori les cyclos, se dirige vers lui.

26) Mais au dernier moment, un virage très prononcé oblige les vélos à rester sur terre.

27) Quitte d’ailleurs à emprunter un chemin de terre. Heureusement bien sec!

28) Puis c’est l’impression d’une élévation soudaine qui fait prendre de la hauteur.

29) Seule une chose est certaine : la « Merveille de l’Occident » surveille la progression des cyclos.

30) Au Grouin du Sud le spectacle doit être fameux :

les pédaleurs se sont arrêtés et les photographes ont dégainé.

31) C’est la vache dans le pré, une normande pardi, qui ici déchaine les passions.

32) On peut même dire qu’elle fait un effet bœuf à nos gens du voyage.

33) Et le pis c’est qu’on le trouve à portée de main. Ou de tête?

34) La campagne, qui a connu son heure de moisson, retrouve l’intérieur des terres du côté de Pontorson.

35) Avec un arrêt obligé au Moulin de Moidrey dressant ses ailes au sommet d’une belle montée.