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Audax Tournai en voyage en Baie du Mont Saint Michel (2e PARTIE/3) 2012

Du Mont Saint Michel à Coutances via Avranches

du 24 au 29 Juillet 2012

A vélo le 2e jour on approche du Mont puis on évoque la percée d’Avranches de Patton pour la Libération. Puis une 3e étape conduit à Coutances via de nouvelles grimpettes normandes.

36) Au moulin de Moidrey la vue sur la Baie du Mont Saint-Michel est superbe avec la commune de Beauvoir à ses pieds.

Mais la photo préférée est celle maillots Audax Tournai prenant l’air aérien des ailes déployées.



37) A tire d’ailes, les pédaleurs prennent une nouvelle fois de la hauteur pour mieux toiser le Mont.

38) Puis ils suivent une voie verte qui, longeant le Couesnon, les rapproche de la Merveille d’Occident.



39) Le Mont Saint-Michel est un îlot de 900m de tour et de 80m de haut sur lequel a été construite une vaste abbaye (11e/16e).

Actuellement, des travaux imposants, comprenant des barrages et le recul des parkings, ont pour ambition de désensabler la baie pour redonner au mont son insularité …

40) Alors, même les vélos, les véhicules n'approchent plus à moins de 2 km.

Sauf les navettes spéciales pour visiteurs.


      Devoir de mémoire


41) On pourrait s’attarder dans les boutiques de Beauvoir mais on reprend la route de campagne en direction d’Avranches.

42) Non sans un petit détour, hors route, jusque devant la Roche Torin où d'habitude paissent^des troupeaux de moutin sur les "près salés".

En face c'est Tombelaine, un îlot rocheux qui, faute de construction particulière, n’a pas la renommée de son proche voisin.



43) A force de rouleaux de paille, les rouleurs actionnent la roue de leur culture sportive.

44) Quitte à rejoindre l’histoire contemporaine en s’arrêtant au cimetière militaire d’Huisnes.

Là ont été regroupées dans une vaste enceinte circulaire les cendres de quelques 11920 soldats allemands tombés en 1944.



45) Lieu d’autant plus poignant qu’un belvédère a été aménagé au son sommet avec vue sur la Baie.

      Percée d'Avranches

46) Sur la route du retour, un arrêt au Relais Fleuri de Pontaubault est le bienvenu car, ce jeudi 26 juillet fut l’une des plus chaudes journées de l’année.



47) A Pontaubault toujours, arrêt au pont sur la Sélune, une rivière normande qui se jette dans la Baie du Mont Saint Michel.

Ce pont a résisté à une vingtaine de bombardements en 1944. Ainsi, il a facilité (si l’on peut dire !) la percée libératrice des troupes alliées se dirigeant vers la Bretagne et Paris.

48) La rivière franchie, sans mal pour les cyclos, la suite du programme est plus corsée avec l’ascension du promontoire où la ville d’Avranches se trouve perchée à 105m.

On ne vous dit pas la suée !



49) Là, les cyclos ne s’attardent pas devant la cathédrale et ne visitent pas le Scriptorial.

Mais le monument dédié au général Patton dirigeant les troupes de Libération lors de la Percée d’Avranches valait bien le temps d’une pose.

      En Vains le Relais Vainquais

50) Le temps de pause survient, au centre de Vains, quelques kilomètres plus loin sur la D111 balisée « Route de la Baie ».



51) Comme partout dans ce périple de Basse Normandie, mais là encore plus, l’accueil du Relais Vainquais fut aussi efficace que chaleureux.

52) Au point que les patrons, Maryvonne et Didier Lasis, prennent le temps et le plaisir de s’intéresser au périple cyclo de leurs clients Audax de Tournai.



53) Ils ont même servi des crêpes garnies d’un caramel produit à partir du lait entier de vaches de la ferme voisine.

Entre le « Cara-Meuh » et le « Cré-Meuh », on ne savait plus que dire : « Meeuuuhhhh … »

54) De quoi alimenter les conversations à l’heure de l’apéro sur la pelouse de l’Hôtel des Bains.



55) Vœux de santé entre ceux qui avaient pédalé 102 km avec 256m d’élévation le long de la Baie et celles qui avaient navigué vers les îles Chausey et marché sur la plus grande d’entre elles.

      Troisième étape

56) Au matin du 3e jour, à la porte de l'hôtel, les avis sont partagés.

De même le parcours qui prévoit de revoir le bocage et son relief jusqu’à Coutances puis de rentrer en longeant la côte normande via Granville.



57) Ceux qui ont misé pour un parcours tranquille à l’intérieur des terres ne seront pas déçus.

Quasiment pas de circulation automobile.

58) Ceux qui espéraient échapper aux affres du relief normand en sont réduits à mettre tout à gauche.

Avec la fierté, cependant, de devancer un tracteur poussif craignant plus que tout la maréchaussée.



59) Arrêt groupé, cette fois, au Bar de l’Argoat de Cérences.

Non sans remarquer que la terrasse du café est installée, en front de rue, sur une place de parking protégée par une chaine maison.

60) En face du café, la place du village est dominée par une monumentale église de style Bas-Normand.


      Promontoire de Coutances


61) Au cœur du bocage, l’approche de Coutances requiert de constants efforts à force de longues montées et courtes descentes faisant varier l’altitude de 45 à 110m.

62) Regroupement au sommet en vue de Coutances dont la ville haute est perchée à 105m.



63) Là-haut, au terme d’une rude montée rectiligne, on commence par souffler sur le parvis de la cathédrale Notre Dame qui fait de Coutances la capitale religieuse du Cotentin.

64) « Par l’heureux équilibre de ses proportions et la pureté de ses lignes, l’édifice est un chef d’œuvre de l’école gothique normande », précise le guide Michelin.

Les Audax Tournai ne sont pas seuls touristes en ces lieux.



65) Parmi eux une touriste qui les a pris en photos qu’elle montrera chez elle au Japon.

Echange avec une personne aimable que d’aucuns cyclos farceurs ont qualifié de mamy … de Jeannie Longo !

      Faire Sienne

66) Au-delà de Coutances, en direction de Regnéville sur Mer, les cyclos retrouvent la Sienne avant qu’elle ne se jette dans la mer par un bel estuaire.



67) En ce lieu dit Pont de la Roque, il a fallu reconstruire un nouveau pont car l’ancien n’avait pas résisté aux bombardements de juin 1944 lors de la reconquête suivant le débarquement.

68) En ces lieux meurtris mais redevenus paisibles, les moutons ont trouvé leur havre de paix en même temps que des pâturages quasi marins offrant à leur chair le label savoureux de « Prés salés ».

D'où une envie de gigot d'agneau!




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