71) Un cyclo avisé du Lotto Cycling Tour Banque de la Poste ne repart pas sans prendre la précaution de remplir les bidons.

L’Aptonia est là pour cela.

72) Pas question non plus de repartir sans un plein d’énergie proposé par l’équipe Audax Tournai entourant Jean Luc Deconinck.

73) Il est prudent de consulter son itinéraire sachant que le 105 passe par 10 côtes et le 155 par 16. En ne tenant compte que des montées répertoriées !

74) Les cyclos sont plus respectueux de la propreté des lieux quand l’organisateur ne lésine pas sur les poubelles.

75) Comme dans les grandes organisations, un service de la Croix Rouge peut parer aux éventuels pépins physiques et … moraux.

76) Le temps maussade a causé de nombreux ennuis mécaniques (freins, chaines, roues libres, dérailleurs, … qui trouvent leur solution au stand mécanique Aloïs Lievens, vélociste à Wiers.

77) Parfois c’est le cyclo qui est en panne.

Ainsi celui-ci qui finira par solliciter (et obtenir!) son rapatriement.

78) Suite aux crevaisons réparées sur le bord de la route, la pompe à pied vient à point pour regonfler le moral des malchanceux.

79) Le dépannage est assuré à titre gracieux sauf, si nécessaire, pour la fourniture de pièces.

80) Comme il y a un double passage à Frasnes pour les longues distances, le poste de sortie pour l’aller (« Heen ») sera bientôt celui qui contrôlera les entrées du retour (« Terug »).

81) C’est donc reparti.

Avec un « tout à gauche » vers la côte du Bourliquet sous la protection de deux signaleurs qui annoncent du 6,5% sur 1400m avec un passage à 12%.

82) Après quoi les cyclos se retrouvent au pied d’une belle côte plutôt méconnue, en direction d’Ath, dans la rue du Saule Pendu.

83) La montée est régulière avec du 6% sur 1140m mais, même s’il est correct, il faut se farcir du pavé.

84) On dirait un spécialiste de l’Enfer qui roule justement sous les couleurs du Vélo Club Roubaix.

85) Le pavé a beau être correct, la tentation est forte de l’éviter en prenant la rigole.

86) Mais la montée valait le détour avec son décor bucolique au-delà du hameau.

87) La fin du calvaire est proche dans ce qui sera le seul secteur pavé de la Grinta !

88) Vient alors la libération, en attendant l’Enfer du Paris-Roubaix cyclo, le 10 juin.

89) Mais, au Saule Pendu, quand le pavé est fini, la montée continue et annonce le Mont de Mainvault.

De quoi se pendre?

90) Au pied du Mont de Mainvault, le témoignage du riverain vaut son pesant d’or :

« C’est quoi comme course ? » demande-t-il avant de préciser : « Tous ces vélos mettent de l’animation sur nos chemins tranquilles ! »

91) Car dans la plupart des communes du Parc des Collines, la population n’a rien contre les grandes organisations cyclistes de loisir.

92) L’appellation du hameau qui donne son nom à la côte de Bousée n’est pas des plus poétiques mais son décor vaut le détour.

93) Sa difficulté aussi puisque le panneau indiquait : 1200m à 5,9% avec un maximum à 15%.

Autant le dire avec des fleurs.

94) Puis le faire avec effort.

Ici dans le passage à 15%, avant le dernier virage.

95) De quoi se retourner et s’interroger quand on y a la surprise de faire doubler par un autre costaud!

96) Les autres Hémois étant loin derrière ( ?), celui-ci aurait tout le temps de regarder le paysage.

97) Sublimes sensations quand on porte le maillot Floralux de Dadizele, le club le plus représenté à la Grinta !.

Ne manque que le soleil qui permettrait d’enlever les impers.

98) Nouvelle protection de signaleurs pour virer sur la chaussée Lessines-Frasnes.

99) Autant en profiter pour prendre un virage rapide, sachant que la suite ne sera pas triste.

A00) Sans doute la montée la plus difficile des Monts de Frasnes, la côte des Papins.

Anciennement appelée côte du Rossignol elle conduit au calvaire du Dié des Monts.

A01) Les chiffres sont impitoyables : 1100m à 7,5% avec un long passage à 16%.

A02) Dans un décor bien dégagé, la montée est éprouvante.

Vivement la fin des barbelés ?

A03) L’ascension sera lente avec un renforcement de la pente dans les virages.

A04) Effort maximal dans les Papins avec la preuve que le cyclotourisme embellit la nature.

A05) Debout sur les pédales, avec toute la « grinta » requise, pour atteindre le sommet en beauté.