A06) La lutte fait rage dans les Monts de Frasnes avec l’interminable côte des Papins.

L’organisateur de la Davitamon Classic à Nazareth (années impaires), Bert Vertriest l’escalade en souplesse.

A07) A force de grimper le cyclo s’élève.

Même qu’il donne l’impression de vouloir s’envoler.

A08) Dans cet océan de verdure le défilé des cyclos souffrants symbolise le bonheur de pédaler.

A09) Car un bon « Mordu du vélo » est prêt à mordre dans le guidon pour atteindre le sommet.

A10) Et puis arrivent le rush final et le dernier coup de rein nécessaire.

A11) La récompense imprévue d’une boisson Red Bull au sommet arrive alors à point nommée.

A12) N’étant jamais sorti en boite le cyclo demande ce qui se trouve dans la boite.

A13) Ayant refait le plein d’énergie, le cyclo jette alors la boite vide dans l’une des poubelles ad hoc.

A14) La route reprise, il faudra bientôt choisir entre le 105 qui reste dans les Monts de Frasnes et le 155 km qui file vers les Collines d’Ellezelles.

A15) Une longue route de liaison au relief plus calme conduit au ravitaillement de Flobecq préparé pour ceux du 155 km.

A16) Les cyclos qui viennent à la Grinta ! viennent pour rouler.

Plus de la moitié des 2530 participants vont passer au pointage des Audax Gilbert Cuvelier et Axel Boitel.

A17) Le contrôle-ravitaillement c’est aussi un point de convivialité où les hôtes accueillent en Flamand et en Français.

Ici c’est en chtimi d’Hem qu'on cause entre biloutes.

A18) Puis c’est le passage à table dressée par l’équipe de Josse Ottevaere et Firmin Vandorpe.

A19) Tout est en libre service aussi bien pour boire que pour manger.

Du Méli vélo.

A20) Et même un peu de rab pour qui veut remplir son bidon d’Aptonia.

A21) Regroupement des "Sportief" de Tielt qui encadrent Wim Wullaert, le patron de la revue Grinta !.

A22) Moment de récupération pour les bien nommés « De Vlaamse Grimpeur » au maillot noir de face et jaune de dos.

A23) Après quoi, le groupe des Wielertoerist de Ledegem s’apprête à reprendre la route des collines.

A24) Ils s’étonnent les cyclos invités à prendre la même grande route qu’à l’aller pour quitter Flobecq.

A25) Ce qui donne l’avantage de voir les groupes qui continuent à se rapprocher du ravitaillement.

A26) D’où ces croisements cocasses qui, en fait, ont été imposés par la police locale.

A27) De plus, en fonction du même ordre navrant, les signaleurs setiennent sur le bord de la route avant le carrefour … sans droit d’intervention !

La Police des Collines est la seule de Wallonie Picarde, et sans doute du Royaume, à ne pas considérer le rôle sécuritaire des signaleurs ?

A28) Il est vrai que les cyclos, même nombreux, peuvent circuler en ville comme usagers ordinaires.

Ainsi les retrouve-t-on au cœur de la cité d’Ellezelles alors que le parcours des organisateurs évitait le centre ville.

A29) N’en déplaise aux Lys Cyclo, qui n’y voient que du feu, la police leur a imposé un parcours urbain.

Et cela, à l’avant-veille de la randonnée.

D’où la nécessité d’un nouveau fléchage dans l’urgence.

A30) La chose paraît d’autant plus déraisonnable que les cyclos se retrouvent en pleine circulation.

A31) Avec deux signaleurs qui, au pays des sorcières ( !), se croisent les bras … de peur de la police !

A32) Pourtant parfois, mais c’est illégal à Ellezelles, la tentation est la plus forte :

« Allez les gars, c’est la route à droite. Il n’y a personne ! »

A33) Des signaleurs, surveillés par une sorcière, qui se demandent s’ils n’ont pas été affectés dans un « village gaulois ».

Village qui ne supporte les groupes cyclistes que "parqués" sur les pistes des grands axes.

A35) C’est ainsi que la montée de Cinquant pour joindre le moulin du Cat Sauvage, via un étroit chemin de campagne, est remplacée par la grande route Ellezelles-Renaix.

A36) L’ordre n’a pas été donné aux automobilistes d’emprunter la petite route.

Alors autos et vélos cohabitent, comme c’est possible, mais ce n’est ni la vocation des cyclotouristes ni l’intérêt des usagers.

A37) A partir du Moulin du Cat Sauvage, le cyclotourisme, y compris de masse, retrouve ses droits.

"Avec une exubérance de santé morale et physique chez des adultes qui ne pédalent pas en délinquance, Monsieur le Commissaire !"

A38) La jonction avec le 105 ramène dans les Monts de Frasnes, avec ici le sommet du Beau Site.

A39) Puis, après la côte du Grinquier, c’est le retour sur la route des crêtes avec la côte de la Croisette à la sortie de Saint-Sauveur.

A40) Ouf de soulagement à cet endroit car c’est la dernière montée difficile avant le col de la Croix Jubaru proche de l’arrivée.

A41) Le plus dur est donc fait pour les cyclos de Roncq qui retrouvent le ravitaillement de Frasnes.

A42) Avec la confirmation que le temps aura été bien moyen, cette année, dans l’étape tournaisienne du Cycling Tour Banque de la Poste.

A43) Alors on ne traîne pas, même si le secours d’Aloïs Lievens, et son papa président des Mordus du Vélo ,est précieux pour celui qui devait remettre en place ses cales de pédale.

A44) Et mieux vaut éviter l’assistance de Jackie qui, entre fléchage et défléchage, était préposé au rapatriement des cyclos en difficulté.

Pas moins de 16 retours à Tournai dans sa camionnette.

A45) Un retour à Tournai via les chemins de campagne qui, après Forest et Molenbaix, conduisent au Mont Saint-Aubert.