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EN GUISE D'ETRENNES VOYAGE CYCLO EN BIRMANIE (1e Partie/2) AVEC MARCELINO 2011

Pays d’hospitalité dans la roue de Marcel Hendrickx

du 17 Novembre au 09 Décembre 2011

Parmi les grands voyages asiatiques conduits par Marcel Hendrickx (Sena-Tours ) basé en Thaïlande, la Birmanie est revenue à l’ordre du jour. Aubaine pour 10 cyclos français et pour Marcelino qui fournit les photos.

01) Le retour à une certaine liberté en Birmanie, appelé le Myanmar, permet un retour du tourisme étranger.

Ce pays asiatique, voisin de la Thaïlande, Chine et Inde, est hospitalier, son décor souvent insolite et sa culture imprégnée de Bouddhisme.

Le périple cyclo guidé par Marcel Hendrickx s’articule autour de la ville de Mandalay, au centre, avant de revenir vers la capitale Rangoon (Yangon), au sud.



02) Le groupe venu de France atterrit à l’aéroport international de Rangoon (ancienne capitale jusqu’en 2007) avant un transfert vers Mandalay dans la plaine centrale du pays.

L’organisation a prévu les logements dans des hôtels corrects et une bonne restauration même si celle-ci, à base de riz, sera peu variée.

Le premier contact avec la population est très … vélo, moto et cyclo-pousse.

03) Les routes sont peu fréquentées mais souvent en mauvais état.

Le groupe des cyclos est escorté et assisté d’un autocar affrété par l’organisation et conduite par un guide birman.

Marcel Hendrickx, l’organisateur, est accompagné pour la 10e fois par Marcel Lefebvre, dit Marcelino, que l’on prend parfois pour son papa.



04) Le voyage commence en douceur à Rangoon avec le montage des vélos qui partiront en bus jusqu’au centre du pays.

La prise de contact avec la Birmanie (Myanmar en Birman) commence par une excursion en bateau.

05) Avec les moyens rudimentaires du bord car le pays, plus grand que la France et doté de 48M d’habitants, est très pauvre.

Mais très vert et ensoleillé à ce moment de l’année.



06) Arrivée au centre du pays, l’expédition va naviguer sur le Lac Ilé pour visiter des jardins flottants, des temples sacrés et le village de tisserands à Kaugdine.

Puis après midi libre, ce 3e jour Birman .

07) C’est le grand calme sur le lac Ilé, mais les rares touristes ne manquent pas de remarquer l’insolite attitude des pêcheurs en barque.



08) Ceux-ci se tiennent debout sur une jambe dans l’embarcation avec les bras occupés à larguer filets ou nases.

C’est avec l’autre jambe qu’ils actionnent la rame !

      Au bord de l’eau

09) Le voyage fera passer les visiteurs devant de nombreux temples, tous plus brillants les uns que les autres car entretenus par une population aussi pieuse que pauvre.



10) Ici les enfants ne pédalent pas, ils rament.

Le lac est leur terrain de jeu.

11) Le cas échéant, la barque peut faire office de bus pour le ramassage scolaire.



12) Dans les jardins flottants d’intenses cultures de tomates.

13) Tomates qu’on retrouve ensuite au marché car elles font partie, comme le chou, du menu quotidien qui reste cependant à base de riz.



14) Au 4e jour, le groupe des 11 pédaleurs, provenant pour la plupart de la région parisienne, se retrouve au départ de 15 étapes cyclistes.

Pour un total de quelques 1500 bornes vélos sur les routes birmanes.

      Au bord de la route

15) Insolite, mais bien réèlle, photo fournie à Marcelino par Martine.

Ne pas croire cependant que ce véritable « Mobile-Home » … court les rues.

N’empêche que cela donne une idée des maisons de campagne en Birmanie.



16) Pays très religieux, avec la bénédiction des autorités politiques pourtant parfois confrontés aux moines, la Birmanie est couverte de temples bouddhistes.

Comme les autres, Jean Coudeur, le président du RC La Norville (91), en comptera des centaines.

17) Indépendante depuis 1948, l’ancienne colonie britannique dispose d’un réseau routier rudimentaire.

Avec de nombreux tronçons en mauvais état. On travaille donc plus à réparer qu’à construire.



18) Les cailloux sont quasiment cassés à la main.

Et, sauf erreur, ce sont les dames qui s’y collent.

19) Faut croire qu’elles ont d’ailleurs la tête bien solide sur les épaules qui le sont tout autant.

Panier de cailloux par panier de cailloux le chantier progresse …



20) Les voitures individuelles sont très rares.

En revanche les motorisés utilitaires sont très sollicités tant pour le transport des marchandises que des personnes.

21) Dans les campagnes que vont sillonner les cyclos touristes, les chars à bœufs restent la règle.



22) Avant qu’ils ne soient détrônés par les deux roues motorisés, les vélos sont rois.

Au moins permettent-ils à la jeunesse de se rendre à l’école.

23) Ce qui serait très banal pour les Birmans, la charrette aux choux ne manque pas de renseigner le cyclotouriste :

« Ce soir on aura encore de la soupe aux choux ! »


      Des temples au pinacle


24) Donner les noms de ces temples merveilleux serait compliqué.

Contentons-nous de les admirer au passage.

25) Du côté de Pindaya visite de la grotte Padah-Lin qui est gardée par une araignée monstrueuse.

Le monstre est chargé de chasser les mauvais esprits?

Marcelino devra négocier pour entrer.



26) Grand bien lui fit car il s’est alors, comme tout le monde, retrouvé devant une collection de 8000 Bouddhas.

Ils ne sont donc pas tous sur la photo.

27) Mais son témoignage vaut de l’or. Si les Bouddhas sont nombreux, les Birmans sont pieux.

Avec des prières devant l’autel, assorties d’offrandes à l’entrée.



28) Qui dit Bouddha dit aussi moines bouddhistes.

En Birmanie, les moines semblent plus libres même si la scène est peu courante.

Ceux-ci se promènent en moto et prennent en photos les touristes.

29) Pour Gaston, maillot jaune et doyen de l’expédition, le cheminement spirituel suit son cours sur une route d'enfer.

C’est la vie.



30) Bonheur au pinacle pour le Gastounet doyen de l’expédition qui roule aux côtés de Gisèle, l'épouse de Gérard.

Pour lui « Pineland » c’est autre chose qu’une région de forêts de pins !

      Faire le pont

31) Le bonheur de Marcelino, qui exporte ses bonnes vieilles habitudes à travers le monde, est tout autre.

Chaque effort de fidélité est compensé par une petite bière.



32) Avec l’avantage que les bars birmans sont mieux équipés que les services birmans de Travaux Publics.

33) Si la mousson d’été a terminé ses effets, les eaux de pluie n’ont pas fini de s’écouler.

D’où la nécessité ici de se déchausser pour passer la route à gué.



33b) Les ponts en durs posent souvent un problème d’entretien.

34) Pourtant le génie birman n’est pas en cause.

C’est près de Mandalay qu’on trouve ce pont de 1200m, réputé comme plus long pont en bambou du monde.

Très beau à voir mais réservé aux intrépides.



35) En ce lieu touristique rencontre de moines qui ne demandent qu’à dialoguer.

36) Ceci conduit la troupe cyclotouriste, séjournant à Mandalay, à visiter le monastère de Bagaya Kyaung hébergeant un millier de moines.

Lesquels moines s’instruisent puis se nourrissent selon la générosité des pieux donateurs.




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