00) Le voyage 2010, partant de l’Atlantique vers l’Aubisque, le Tourmalet et 17 autres cols s’était terminé en beauté au cœur des Pyrénées, à Saint-Béat.

Autour d’Yvon Pacteau, doyen et chauffeur de la camionnette d’assistance, s’étaient retrouvés André Lefebvre, l’organisateur, Bernard Lanssens, Jean Quensierre, Michel Paganessi, Emile Mulliez et Francis Lajus, président du VC Roubaix.

01) Il n’a pas été possible de reprendre les mêmes pour repartir du même endroit en 2011 car Francis Lajus et Emile Mulliez avaient dû déclarer forfait.

D’autant plus regrettable que le logement de l’Abri d’Arlos, à Saint Béat (31) est toujours aussi agréable.

02) Gérard Telliez étant venu en renfort, le groupe de 6 Roubaisiens se compose donc de 5 rouleurs et un chauffeur.

03) André Lefebvre a préparé les parcours d’une centaine de kilomètres par jour pour atteindre la Méditerranée en 4 étapes.

Openrunner fournit le profil du premier jour avec 4 belles secousses ; col de Menté (1349m), Portet d’Aspet (1069m), La Core (1395m) et Latrape (1111m).

Sachant que les vallées se retrouvent à 510m, cela donne une élévation de 2800m.

04) C’est parti sous le soleil !

Cette précision est d’importance car le voyage se retrouvera très souvent dans le brouillard aux sommets des cols.

05) En montagne chacun roule à son rythme. Quitte à s'arrêter et à se regrouper quand on le souhaite.

Ici la plaque évoquant la chute d’Ocana, sous l’orage, dans le Tour de France 1971, alors qu’il portait le maillot jaune.

06) Décor de « moyenne » montagne, typique de la partie centrale des Pyrénées.

Avec Bernard en plein effort au milieu.

07) Passage de Gérard, le nouveau venu, devant la stèle dressée par « La Route du Sud » en mémoire de Serge Lapébie (1948-1991), regretté champion du pays.

08) Regroupement au col de Menté (1349m), premier sommet et première victoire.

09) A l’issue de la descente l’équipage reprend la route montante.

En direction, cette fois du Portet d’Aspet, côté ouest, difficile avec deux kilomètres à 10% avant le sommet.

10) Là se trouve le Mémorial Fabio Casartelli, en hommage au coureur victime d’une chute mortelle lors du Tour de France 1995.

11) Retrouvailles au sommet du Portet d’Aspet dont l’altitude (1069) est modeste.

12) Belle et longue descente, avec repas à Audressein, jusqu’à Castillan en Couserans (518m).

Vue panoramique sur le village des Bordes avant l’attaque du col de la Core.

13) Le courage ne manque pas mais les pédaleurs entrent dans un brouillard qui ne va plus les quitter jusqu’à la halte du soir à Aulus.

14) Temps gris et vue bouchée, donc.

Mais, heureusement, pas de pluie.

15) Selon l l’habitude, Michel Paganessi est arrivé premier au sommet.

Sur le Chemin de la Liberté (Hommage aux « Passeurs » !, le paysage sur le col de la Core (1395m) est servi sur un plateau.

Mais ce n’est pas l’heure d’en profiter. En revanche ce serait le moment de « passer ».

16) Mieux bien tenir l’imperméable qui risque de s’évader dans le décor.

17) Après la descente, nouvelle vallée avec la rivière Salat baignant le village ariégeois de Seix (850 habitants).

18) Avec toujours plein d’ardeur, la dernière offensive du jour.

Direction le col de Latrape (1111m) avant de redescendre pour la fin de la première étape à Aulus les Bains.

19) Cette première journée pyrénéenne aura donc été bien occupée.

20) Comme Michel l’explique à Yvon, au col de Latrape : « Arriver tôt me permet de rafraîchir … mes ortieaux ! »

Un colosse aux pieds d’argile ?

21) Repas partagé, soirée intime, temps de récupération à Aulus les Bains ?

On n’en saura pas plus.

22) Le programme de la 2e étape, d’Aulus les Bains à Ax les Thermes, n’est pas pour des malades !

Trois sommets, col d’Agnès (1570m), port de Lers (1517m), cols de Marmare (1361m) plus Chioula (1431m), avec un creux à Tarascon sur Ariège (474m).

D’où une élévation de 2400m en cent bornes.

23) Ce matin le soleil n’est pas brillant, mais le moral est au beau fixe pour ceux qui vont monter Agnès.

24) Renseignement pris, en Ariège « Agnes » se dit « Agne » et non pas comme vous (certains d’entre eux aussi) … pensiez.

25) Qui dans l'effort pense fort arrive fin vite à ses fins. (?)

A l’altitude de 1570m, nouvelle première victoire du jour.

26) Le temps d’enchaîner une vallée avec lac pour se changer les idées.

27) Le Port de Lers, que l’on écrit aussi Lhers mais jamais Leers, inspire le groupe des Roubaisiens.

28) Dans la descente, le village de Vicdessos fournit le prétexte d’une halte de récupération.

29) Il ne fait pas assez chaud pour manger dehors.

Alors le lavoir municipal d’Anarve fera l’affaire.

30) Bien abrités, les Roubaisiens cassent la croûte avec l’ancien nordiste, Joël Delignes, venus les saluer dans son Ariège d’adoption.