32) Rien n’a filtré des rêves (Marie Blanque et/ou Maïté) durant la nuit profonde vécue à l’Hôtel-Restaurant Etchemaïté …

Tout juste remarquera-t-on que les uns ont ouvert les volets plus tôt que les autres.

On savait qu’après Arudy ce serait Laruns et l’entame du col de l’Aubisque dans une étape conduisant à Sainte-Marie de Campan, via le Tourmalet.

33) Versant ouest, l’Aubisque (1710m) commence à Laruns (530m) et se corse après les Eaux-Bonnes (770m) pour 11 derniers kilomètres qui élèvent de 900m.

Donc du costaud.

34) Après Gourette, la décoration rappelle que l’Aubisque est un grand classique du Tour de France depuis ses débuts.

35) La satisfaction est d’autant plus grande d’arriver à son sommet qu’on célèbre cette année le centenaire de l’étape Luchon-Pau du Tour 1910.

36) Le paysage est désormais celui de la haute montagne.

Et la route est mythique.

37) Arrive en effet le redoutable et prestigieux Tourmalet qui, une nouvelle fois, a décidé de jouer un « mauvais tour » aux cyclos.

38) Seule journée de brume dans le périple des Roubaisiens qui vont cependant se hisser jusqu’au toit de leurs Pyrénées.

39) Belle satisfaction pour l’organisateur, André Lefebvre

40) En cette étape du Tourmalet, les Roubaisiens sont accompagnés par un cyclo illustre lié d’amitié avec le président du Vélo Club depuis son Paris-Roubaix cyclo :

Jean Paul Rey, venu de Tarbes.

41) Or, Jean Paul Rey est un journaliste et écrivain sportif qui a sorti un très beau livre intitulé « l’Etape assassine » (Editions Cairn, 2010).

Avec passion et talent l’auteur y retrace le déroulement de l’étape du Tour qui pour la première fois, en 1910, relia Luchon à Bayonne.

Soit 326 bornes via le Tourmalet : « Assassins » cria Garrigou.

42) Dans le sens inverse de l’étape héroïque, la route des Roubaisiens faisait étape à Sainte-Marie de Campan.

A l’Hôtel des 2 Cols, sachant qu’on s’y trouve justement entre le Tourmalet (2115m) et le col d’Aspin (1489m).

43) Un col d’Aspin qui, avant le Peyresourde (1569m) puis le Portillon (1320m), donne droit à un fameux relief matinal.

Mais en ce début de 4e et ultime étape on sait que le plus dur est fait.

44) Ce qui laisse encore plus de loisir pour apprécier le paysage.

Ici vue sur le Pic du Midi de Bigorre qui surmonte le col du Tourmalet vaincu la veille.

45) Les trois photographes (André, Emile et Francis) de l’équipée s’en donnent à cœur joie.

D’où, après regroupement et sélection des images ce reportage proposé par André Lefebvre.

46) L’euphorie ambiante aidant, voilà que Bernard, en vrai matamore, joue les faux matadors.

Et la vache de beugler : « Il est bête, celui-là ? »

47) Fidèle à sa mission, Yvon a préparé son ultime pique-nique, près de Bagnères de Luchon entre le Peyresourde et le Portillon, ultime difficulté du périple.

Avec du vin rouge sur la table, cette fois!

48) A la faveur d’une belle vallée le groupe se retrouve sous la conduite de l’ancien nordiste devenu régional de l’étape, Joël Delignies.

Sous les couleurs de Pamiers.

49) L’occasion de voir passer les maillots cyclos du Vélo Club :

Bernard Lanssens sur son vélo ... « Lanssens ».

50) Jean Quenssiere sur vélo Look.

51) André Lefebvre, l’organisateur, sur vélo BMC.

52) Emile Mulliez sur vélo Cyfac.

53) Michel Peganessi sur le vélo du meilleur grimpeur.

54) Le président Francis Lajus sur son vélo Scott.

55) On se bouscule au col du Portillon même si les moutons sont encore meilleurs grimpeurs que les cyclos.

56) Superbe paysage dans le dernier col du périple 2010 qui fait entrer de nouveau en Espagne.

57) Le moment de comptabiliser le col du Portillon (1320m) ponctuant la liste de 19 cols pyrénéens.

58) Tout cela pour arriver, 430 km au-delà de Biarritz, en Val d’Aran, au milieu de la grande traversée des Pyrénées.

59) Une communion symbolique avec la montagne pour l’équipe roubaisienne qui, après une ultime pause à Bossost (Espagne) va plonger vers Saint-Béat, en direction de Saint-Gaudens.

60) Avant de rentrer dans le Nord … tout auréolés de satisfaction.

Comme de bons apôtres du cyclotourisme dans une scène de camaraderie.

61) En Septembre 2011 la deuxième partie de la traversée reprendra donc à partir de là, à Saint-Béat laissé désert en 2010.

62) L’organisateur a déjà prévu le parcours :

« On commencera par le col de Menté et le Portet d’Aspet.

Puis direction le Port de Pailhères (2001m) avant de descendre jusqu’à Banuyls sur Mer, donc au bord de la Méditerranée. »