36) L’un des symboles du pays des All Blacks, le kiwi est un oiseau noctambule au long bec de la taille d’une poule.

Les cyclos eux, sont pédaleurs diurnes et pas du genre à écraser la volaille locale.

37) Wellington, à la pointe sud de l’Ile Nord, est la capitale de la Nouvelle Zélande.

Maints bâtiments seraient plus intéressants à visiter que la Central Fire Station … autrement dit la Caserne des Pompiers !

38) Sauf que Francis, rappelons-le, est pompier à Marcq en Baroeul.

Alors les collègues Néo-Zélandais l’accueillent chaleureusement, prêts qu’ils sont même à lui confier les clés du camion !

39) Les cyclos se rendent aussi du côté du Westpac Stadium de Wellington où se déroulera, septembre 2011, le 1/4 de finale de la Coupe du Monde de Rugby.

Espérons une finale France-Nouvelle Zélande, donc entre Bleus et All Blacks !

40) Wellington, capitale au centre du pays, est surtout une escale pour prendre le ferry conduisant dans l’Ile Sud.

Donc faisant passer du Pacifique à la Mer Tasman.

41) Trafic intense avec des navires, comme le Bluebridge, de grande capacité pour 4h de traversée.

42) Une traversée qui n’est pas de pleine mer car l’on navigue d’une côte aussi découpée au nord qu’au sud.

La terre, en attendant de débarquer à Picton, est pratiquement toujours en vue.

43) Si le temps est toujours agréable, le vent gonfle les voiles.

Et surtout les coupe-vents de l’équipage Marc Bouet Aventure.

44) Le décor du sud ne va pas décevoir.

Cela commence, en bordure de l’Océan Pacifique, par une belle plage restée naturelle à Kaikoura.

Là, il fit bon loger à l’hôtel.

45) Comme tous les matins les cyclos sont très remontés car, après le briefing, chacun se motive en copiant le Haka des Maoris :

« Ka mate ! Ka mate ! Ka ora ! Ka ora ! » bis puis etc….

Et ne pas oublier de terminer en tirant la langue.

C’est effrayant !

46) Normalement le Haka donne la force …

Mais ce jour, sous la pluie et contre un terrible vent contraire, Francis a mis ... la flèche !

47) Et les autres, derrière, en font tout autant !

Alors c’est le rapatriement général jusqu’à l’étape en profitant de l’escorte organisée.

48) Le mauvais temps passe vite mais le vent reste actif.

Ce qui permet de vite sécher les maillots et autres vêtements mouillés.

49) Puis soirée de récupération faisant partie de l’expédition : soirée barbecue avec cuistot-cyclo.

50) Le mauvais temps oublié, il faut reprendre la route.

Avec des étapes parfois longues de 170 km.

51) La route prend de la hauteur en direction des Alpes Néo-Zélandaises du Sud qui culminent au Mont Cook à 3754m.

Avec une pagaille de lupins en bord de route.

52) Le « toboggan » de la route cyclotouriste oblige à s’employer et permet de savourer :

encore un col à 1000m d’altitude.

53) Et toujours la flore printanière de l’hémisphère sud qui donne du cœur à l’ouvrage.

54) Puis le repos du guerrier … en galante compagnie.

55) Etape à Queenstown :

La ville est, dit-on, connue des amateurs de sensations fortes (bungee jumping, rafting, hors-bord, parapente, parachute, etc.).

Une station de ski très huppée de Nouvelle Zélande.

56) Toujours le briefing pour que la troupe ne manque pas d’ardeur.

57) En direction de Te Anau l’étape est longue : 171 km indique le panneau.

Pour Invercargill (181 km) on verra plus loin.

58) En attendant les esprits sont partagés entre le bonheur de pédaler au paradis…

59) … et l’impression de devoir se serrer les coudes contre un vent infernal.

60) Mais tout va bien car le ravitaillement arrive, en lieu et heure, pour le regroupement du midi.

61) L’agriculture étant l’une des principales ressources de la Nouvelle Zélande, les troupeaux de bovins sont légions.

Derrière la barrière, les vaches.

62) Les moutons néo-zélandais, prioritaires, se comptent par millions.

Au moins 40M, ce qui ferait 10 moutons par habitants.

63) Francis s’offre un bon moment sportif, invité qu’il est à profiter de la roue d’un coureur local !

64) Puis un moment d’humanité, invité qu’il est à manier la pompe à bière du Ranch de Te Anau, près du lac dont le nom signifierait « la grotte de l’eau tourbillonnante ».

65) N’y voyez pas malice mais c’est là que nos aventuriers ont dégusté les moules néo-zélandaises :

quasi encore vertes mais tellement bien en chair !

66) Après cela, le ravitaillement sur la route ce n’est plus manger mais bien boire !

67 Avant d’avoir le souffle coupé devant le site aussi naturel qu’extravagant de Tepapa Atawbai :

un cirque rocheux grandiose.

68) C’est alors que les voyageurs rencontrent les « kapongas », les fougères géantes dont la feuille est reprise pour symboliser le pays.