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VOYAGE VELO MOTORHOME EN ALASKA AVEC ANDRE BINON 2010

Au bout de l’Amérique du Nord, « the last frontier »

Septembre 2010

« J’ai toujours aimé les grands espaces et les paysages grandioses. Il était donc normal, qu’après la Route 66, la Nouvelle-Zélande et le Tibet, je m’intéresse à l’Alaska ». Ainsi parle André Binon.

00) L’Alaska c’est vaste comme trois fois la France (1 530 000 km2) pour 1 Million d’habitants. Avec Juneau (au sud) capitale, Anchorage (au centre) aéroport international et Fairbanks (proche du cercle arctique), comme villes principales de ce territoire proche du pôle Nord.



01) Acheté à la Russie en 1867, le territoire d’Alaska, est devenu le 49e des 50 Etats Unis en 1959 avec une (faible) population Inuit installée principalement près de la côte Pacifique.

02) L’Alaska est séparé (comme l’état d’Hawaï) du reste des Etats-Unis par le nord-ouest du Canada.

Il est aussi séparé (ou relié !) de la Russie sibérienne par le Détroit de Béring.

D’où le qualificatif de « the last frontier » (la dernière frontière).



03) Anita et André Binon se sont rendus en Alaska en septembre 2010 pour une découverte d’un vaste espace.

Avec un périple libre de 3000 km en motorhome agrémenté pour l’Audax Tournai d’environ 1000 km à vélos.

04) Les routes sont en bon état. Le climat, au moment de l’été indien, est agréable avec des nuits fraîches (- 2°) et des journées bien ensoleillées (jusqu’à 20°).

Séjour sans pluie car, si la neige persiste durant le long hiver, il pleut moins en Alaska (400 mm) qu’en Belgique (700mm).



05) La partie ouest de l’Alaska est toujours entre la côte très découpée et l’intérieur très montagneux.

Avec ici le jeu de la brume qui donne une vue très particulière.

Un Mont Ventoux, inaccessible à vélo.

      L’été indien

06) En Alaska l’activité touristique principale est l’observation de la flore et de la faune.

Alors André enfourche un vélo de location (Bike Shop d’Anchorage) pour en profiter.



07) La flore avec la taïga (forêt boréale de conifères) dont le vert persiste par rapport aux arbustes à feuilles caduques est superbe en automne.

Voir aussi la chaîne d’Alaska qui culmine au Mont Mac Kinley (6194m).

Le point culminant des Etats-Unis et de toute l’Amérique du Nord.

08) L’été indien, dans toute sa splendeur.

Mais aussi une route qui régale le cyclotouriste : « de longues montées, jamais très difficiles ».



09) Pas monotones ces belles routes, à condition de retrouver le motorhome pour se transporter plus loin et voir plus de pays.

Faute d’Inuit dans le paysage, c’est André qui joue le rôle d’Indien.

10) Côté faune du bord de route voilà des orignaux.

Comme pour les chevaux on dit orignaux quand il y a plusieurs « orignal ».



11) Dans le Parc naturel de Denali (vaste comme la Belgique !) les animaux sauvages sont tout proches.

« Ainsi ce loup qui coupe ma route sans même croiser mon regard. »

12) Retour à la côte en début de soirée car il est préférable de ne pas rester en forêt pour la nuit.


      Eaux des terres et des mers


13) Bienvenue à Valdez, ville portuaire (et pétrolière !) sur la route de tous les Américains.

Retrouvez les symboles : la mer et la montagne, mais aussi le chercheur d’or et l’aigle à tête blanche, oiseau national des Etats-Unis.

14) Réalité interpelante :

Au glacier Worthington, des panneaux avec photos datées montrent à quelle vitesse fondent les glaciers.



15) Enigme chez les saumons :

« A cette époque de l’année, les saumons remontent, en peloton, le cours des rivières qui les ont vus naître pour y pondre leurs œufs … et y mourir ».

Ils sont à portée de main d'homme et de patte d'ours!.

16) La pêche ayant été bonne, les poissons sont exposés dans le port de Seward.



17) Une patte de crabe local et l’assiette du visiteur est déjà bien remplie.

18) Pour les phoques en compagnie c’est la belle vie : soleil et rochers du bord de mer.



19) Bien vivant et bien nourri de poissons en Alaska, l’oiseau national U.S.

En fait non pas un aigle, mais un pygargue.

      Ville et excursion

20) Après la boucle vers le sud, retour à Anchorage avant de filer vers le nord.

Une ville de 400000 habitants, soit près de la moitié de la population de l’état.



21) Le Motorhome stationne sur le parking d’un supermarché, le temps de faire les courses et sécher le maillot Audax.

Détail amusant,trois personnes ont demandé si ce beau maillot n’était pas à vendre !

22) Un vol d’une heure et demie en petit avion, moyen de déplacement très courant dans l’Alaska profond, va permettre une excursion fantastique.



23) André Binon étant sociable on sait d'avance lequel, entre le grizzly et lui, est le plus ours.

24) Des ours en pleine nature qui ne demandent qu’à vivre entre ours.

D’où cette scène de la vie quotidienne, à portée d’objectif photo de l'excursion, entre ourse et ourson.



25) Alors André, qui a vu l’ours etc…, peut prendre la pose :

« Même pas peur ! »

26) On respire mieux le soir dans le motorhome :

« Tous les soirs, nous campons dans la nature, bien souvent au bord d’une rivière. »


      Retour à la civilisation


27) Le vélo reprend ses droits, cette fois en direction du nord.

Mais toujours avec ces rivières, dont le Yukon qui vient du Canada, dans un environnement de haute montagne.

28) Incontournable concession à l’économie moderne qui profite des gisements pétroliers d’Alaska : le TransAlaska.

Ce pipe line traverse l’état du nord au sud, soit 1270 km entre Prudhoe Bay (au Nord) et le port de Valdez (libre de glace), en franchissant, au dessus ou en dessous, montagnes et rivières.



29) Au hasard de la route d’un cyclo-voyageur qui a bien préparé son itinéraire, arrêt devant une église orthodoxe au centre d’un village.

30) L’occasion de se souvenir que l’Alaska fut russe jusqu’en 1867.

Certains de ses habitants s’appliquent à y perpétuer, dans le décor de leur vie quotidienne, une qualité d’accueil très slave.



31) D’où la grande tentation de se sentir très Russes … chez les Amerloques ?

      Bientôt le Cercle

32) « Je reprends la route vers Fairbanks qui est la ville américaine la plus proche du cercle arctique ».



33) Arrêt devant cette maison qui, au lieu de fondations, est sise sur une série de vérins.

Une manière moderne de se prémunir contre les séismes qui peuvent être très violents dans cette région du globe.

34) Faute d’une véritable aurore boréale, phénomène lumineux où le vert est très présent, un jeu de lumière qui rend vraiment fantastique le voyage du cyclo.

Comme un cercle tout près de l’Arctique.



35) Encore un arrêt, mais cette fois devant une ancienne mine d’or.

Si la ruée vers l’or est terminée, l’orpaillage reste d’actualité en Alaska.

Et pas seulement pour les touristes, mais faut aimer l’aventure.

      Santa Claus

36) Il est arrivé trop tôt pour que les rennes soient déjà attelés, mais André n’hésite pas à prendre place dans le traineau de … Santa Claus.



37) Santa Claus est à la fois Saint Nicolas et Père Noël.

En tous cas leur adresse est commune : North Pole, en Alaska.

38) Chaque année le bureau de poste de la localité est inondé de lettres d’enfants du monde entier.

Il paraît que les enfants ayant écrit reçoivent tous une réponse.



39) A propos de Saint Nicolas et de Père Noël, notre cyclo a frappé aussi à la porte d’un magasin RadioShack.

Pas pour du matériel informatique de la firme sponsorisant le team de Lance Armstrong, mais pour un vélo de marque américaine … préparé par les Cycles Clément, à Tournai !

40) Ce n’était ici qu’une quarantaine de photos …

Alors nostalgie avant de quitter « the last frontier ».




Mais la der des ders ce n’est pas pour demain.

Pour retrouver la Traversée 2009 de l'Himalaya par notre aventurier ...
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