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HIMALAYA DE LHASSA A KATMANDOU (1e Partie/2) NEPAL 09

La chevauchée fantastique d’André Binon

le mois d'Avril 2009 inséré le 2009-12-03

André Binon, Audax Tournai, avoue son attirance pour les grands voyages à vélo, comme la Route 66 aux Etats-Unis. Cette fois il a fait fort avec ses 1200 km Vtt au Tibet, de Lhassa à Katmandou.

01) Après avoir expérimenté des pays « confortables » comme les Etats-Unis, le Canada ou la Nouvelle Zélande, André se retrouve en Asie.

Au Tibet plus précisément, donc en Chine, après une acclimatation au Népal et avant de rentrer via le Népal, au terme d'un mois d'aventure cycliste.



02) Son objectif majeur était, dans un périple cycliste organisé pour un groupe, d’approcher, au plus près possible pour un cycliste, le toit du monde.

Le voilà, sur fond d’Everest pointu, à 5250m d’altitude.

03) A chaque sommet (dont 8 cols à plus de 5000m !) des banderoles, appelées drapeaux de prière, flottent au vent très fort.

Du haut de l’Himalaya … André, comme ses huit compagnons d’aventure, nous a adressé ses prières !


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04) Voilà le sommet de l’Everest, 8888m, point culminant de l’Himalaya, dans toute sa majesté.

Tel qu’on le voit du Camp de Base de l’Everest (5250m) où s’arrête la route des cyclistes.

Et où commence, via la face nord, l’escalade des alpinistes les plus chevronnés.

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05) Comme il est impossible de rouler seul là-bas, André avait pris contact avec une société anglaise (Red Spokes) organisatrice de ce périple himalayen.

Il se retrouve ainsi, lui le Belge, avec 4 Australiens, 1 Néo-Zélandais et 3 Anglais.

Donc avec des anglophones, mais André adore la langue de Skakespeare.


      Séjour au Népal


06) D’Europe il est impossible d’atterrir directement à Lhassa, la ville principale du Tibet.

Donc le groupe a rendez-vous, le dimanche 5 avril 2009, à Katmandou, au Népal.

Une ville périlleuse.

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07) En attendant d’obtenir les visas pour le Tibet, le groupe d’aventuriers se solidarise en découvrant les moyens de transports népalais.

Dont le Tuk Tuk Kathmandu, très couleur locale.


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08) Ou le pousse-pousse à pédales qui attend la bonne course pour se joindre au trafic anarchique.

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09) Les rares policiers présents dans les carrefours agitent désespérément leurs bras, tels des moulins à vent.

Ou alors, tout simplement, ils laissent tomber les bras!



10) Le plus sûr moyen d’échapper au danger c’est de se réfugier dans les temples boudhistes pour implorer la divinité.

Et les occasions, comme les motifs, ne manquent pas.

11) Rouler dans un tel trafic n’est donc pas recommandé.



12) Tout comme se faire servir dans la boucherie ouverte sur la rue.

Au grand bonheur des mouches, bien grasses !

      Acclimatation

13) L’attente pour l’obtention du visa donne du temps pour l’acclimatation.

Le groupe quitte donc Katmandou pour s'entrainer dans la montagne voisine qui culmine à 3000 m.



14) C’est aussi l’occasion de s’habituer au groupe et aux conditions de route :

« Inutile de s’engueuler ou de rouspéter. Il suffit de s’entraider ! », avait prévenu l’organisateur qui fera office de guide.

15) On peut tout aussi bien s’émerveiller et découvrir des espaces majestueux.



16) C’est même le moment de rester zen.

Le plus beau, mais aussi le plus dur, reste à venir.

Là bas, tout en haut.

17) Bref retour dans la cuvette de Katmandou, noyée dans une brume d’archi-pollution.

Avant de s’envoler vers Lhassa, au Tibet, vrai point de départ du périple.


      Vers le Tibet


18) On quitte donc la terre du Népal avec l’objectif de toiser le toit du monde qui ne paraît pas si loin.

Mais tellement haut !

19) Les 2 heures de vol sont époustouflantes.

Du hublot, vue sur la chaîne enneigée de l’Himalaya.



20) Puis vue sur les hauts plateaux, pas si plats que cela mais bel et bien arides, du Tibet.

      Départ de Lhassa

21) La ville de Lhassa est sise à 3600m d’altitude.

Continuant l’acclimatation avant d’enfourcher les vélos, le groupe visite le monastère de Potala, site immanquablement lié à la culture tibétaine.



22) Un site qui est le but ultime de nombreux pèlerins au terme d’une longue procession.

Prosternation.

23) L’ambiance est oppressante à Lhassa avec l’omni-présence d’une police nombreuse.

Une photo un peu hasardeuse de la rue… prise de l’intérieur d’un magasin.



24) Cette fois, c’est le vrai départ avec un groupe déjà soudé et solidaire.

Mais aussi très motivé.

25) Direction Shigatze, deuxième ville du Tibet, perchée à 3800m.

Les routes sont belles, ce qui facilite les débuts de l'aventure.

Un camion transporte le matériel de campement et un 4x4 fait office de voiture d’escorte. Ces véhicules sont conduits par des chauffeurs et cuistots tibétains expérimentés.


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26) Il suffira donc de pédaler.

Le temps sera, durant tout le voyage, parfaitement sec et ensoleillé.

Mais avec des températures fraîches le jour et glaciales la nuit. Sans oublier le vent diurne, fort et contraire.

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27) Lorsque les pédaleurs arrivent au terme de l’étape convenue en pleine nature, le campement est installé.

Toujours au bord de l’eau, avec tentes pour le couchage, la restauration et les commodités.

Ces rivières se jettent dans le Brahmapoutre qui traverse le Tibet d'ouest en est avant de se diriger, en Inde orientale, vers le sud pour traverser, comme le Gange, le Bengladesh.


      Dernier bain de foule


28) Sur ces bonnes routes, les organismes se sont acclimatés à l’effort et aux habitudes alimentaires du groupe : spaghetti avec viande de yak.

Rares sont ceux qui ont essayé la spécialité locale : le thé au beurre rance de yak.

29) Première et dernière "ville" traversée durant le périple de 1200 km, Shigatze donne l’occasion de visites et de repos.



30) Temples et monastères richement décorés sont en nombre dans la ville.

31) Le groupe cycliste fait sensation et objet de distraction auprès de la jeunesse locale.


      Haute montagne


32) Au cours des journées suivantes des cols au nom exotique, comme Yulong la ou Gyatso, sont franchis.

Avec des altitudes qui pourraient donner le tournis : 4950 et 5160m!!

33) Les routes ne sont déjà plus aussi bonnes.

Quelques passages sont même assez acrobatiques.



34) Sans compter que la vue, … à perte de vue, sur les lacets a quelque chose d’éprouvant.

35) La route ne descendra plus sous les 4000m avant la fin du voyage.

La ligne d’horizon devient une obsession : la chaîne de l’Himalaya est (bientôt) à portée de pédale.




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