36) Départ matinal, malgré le froid glacial, car la journée sera rude.

Sous un ciel lumineux bleu Audax, comme chaque jour, pour André et les autres..

37) L’équipage composé de 3 Anglais, 1 Néo-Zélandais, 4 Australiens et 1 Belge, va franchir, après une cinquantaine d’épingles à cheveux,

le col le plus haut de l’expédition : le col de Rang La, à 5235m d’altitude.

38) Il faudra plusieurs heures d’ascension continue pour atteindre le sommet : le manque d’oxygène se fait cruellement ressentir.

Mieux vaudra mettre pied à terre, plusieurs fois, pour reprendre souffle.

39) La hauteur étant prise, au dessus des 5000m, la grande attraction du périple transhimalayen est annoncée :

Voici, à droite, la route conduisant au Camp de base pour l’escalade de l’Everest, à 5250m d’altitude.

40) Beaucoup de circulation dans les parages.

Ravitaillement sur pattes : « yak à demander » (!).

41) Transport en commun pour se rendre en famille, loin de la mer, en vacances ( ?) à la montagne.

42) L’intendance « Red Spokes » est, comme chaque jour, fidèle au rendez-vous pour le campement des pédaleurs.

Avec les tentes, le matériel de cuisine, etc.

Mais aussi les bagages personnels, dont l’indispensable « doudoune », spéciale Himalaya !

43) André nous interpelle : « Voyez où je suis.

Mais, surtout, regardez derrière moi… »

44) La face nord du Mont Everest (8848m), vue du camp de base à 5250m, dans toute sa splendeur.

45) Dans les parages se trouve aussi le monastère de Ronbuk, le monastère le plus haut du monde.

46) Tout le monde savoure ces moments magiques.

Jusqu’au soir avec le coucher de soleil sur l’Himalaya.

47) Puis, de nouveau, le lendemain matin alors qu’il faut repartir.

C’était l’aboutissement de tous les efforts consentis.

48) Pour autant, les aléas de la vie quotidienne ne sont pas toujours roses.

Vue générale sur le campement des alpinistes qui se préparent, eux, à l’assaut des 3000 derniers mètres, via la paroi rocheuse !

49) Les commodités du Tea Room local peuvent laisser à désirer.

Surtout si les W.C., tant « men » que « women », sont « occupés » :

portes fermées !

50) Ouf, les portes sont ouvertes maintenant ?

Mais c’est l’horreur, d’un côté comme de l’autre, et pas seulement à cause du courant d’air !!

51) Alors, pour le petit besoin, des hommes du moins, rien ne vaut la bonne vieille méthode.

Sauf que les poteaux se font rares dans ces vastes espaces.

52) On le sait, le campement de l’expédition a prévu toutes les commodités.

Mais comment faire la nuit, alors qu’il gèle à – 12°, pour éviter l’engourdissement … des doigts ?

53) Demandez à André qui certifie être rentré sain et sauf de cette virile aventure, poursuivie jusqu’à Katmandou.

54) Le périple se prolonge donc grâce à l’acclimatation qui s’est faite progressivement et évite en grande partie les effets du mal de l’altitude.

Seule persiste la désagréable impression de manquer d’air.

55) A plus de 4500m, mais désormais à côté de l’Everest, la traversée retrouve parfois des passages difficiles.

Mais tellement spectaculaires.

56) Les hauteurs de l’Himalaya restent bien visibles alors qu’on approche de leur versant sud.

57) Depuis quelques jours, la troupe des pédaleurs ne rencontre plus grand monde.

58) Au passage du col Lalung La (4950m) la vue est à couper le souffle.

Au propre comme au figuré.

En témoignent les drapeaux de prière orientés dans le sens contraire de la randonnée.

59) "La certitude qu’on a atteint le sommet des routes cyclables et l’impression que la nature est à nos pieds."

Un peu d'ivresse des sommets, André?

60) La réussite de l’un est forcément aussi la réussite de tout le monde.

Alors encore une photo solidaire, bien méritée.

61) La dernière difficulté du périple, avec le col de Yagkri Song culminant à 5050m (le 8e col à plus de 5000m) confirme que le plus dur est fait.

Dernier coup d’œil sur le toit du monde.

62) Puis l’entame d’une descente infernale qui justifie, a posteriori, le sens du voyage Lhassa-Katmandou malgré le vent contraire.

63) Quoiqu’on en pense, trouver sa route (ou sa piste) n’aura jamais été très difficile.

D’ailleurs la voiture d’escorte veillait au grain.

64) Puis la traversée retrouve des lieux habités,

au creux des vallées qui font passer de 5000m à 700m (Katmandou) en quelques 170 bornes.

65) La frontière du Tibet Chinois et du Népal oblige à saluer les chauffeurs et cuistots tibétains devenus des amis.

Pour eux pas question de passer la frontière : ils sont comme prisonniers dans leur pays.

66) Le final retrouve de la verdure tout en plongeant dans le vide, c'est-à-dire vers la plaine.

Au pied de l’Himalaya.

67) Le dernier soir, l’équipe se retrouve autour d’un dernier repas.

Ambiance.

68) Chacun sait qu’il a vécu une formidable aventure humaine et cyclotouriste du côté de l’Everest.

69) Et chacun emmène, vers l’Océanie ou vers l’Europe, ses valises et ses souvenirs, comme des « drapeaux de prière » …

70) Tous, tel l’Audax André Binon qui fournit ici ses commentaires et une sélection des images du groupe, jurent …

de ne plus jamais entreprendre aussi difficile chevauchée …

Pour vous situer sur la carte, repérez le rectangle orange.

Lhassa-Kathmandou (ou l'inverse!) c'est une diagonale de 1200 km dans ce rectangle.