01) Epreuve mythique du cyclotourisme sportif italien, le Marathon des Dolomites se déroule, début juillet, sur un parcours en 8 permettant d’opter pour 106 ou 138 km.

Départ de La Villa et arrivée à Corvara, dans la vallée Alta Badia.

Inscriptions limitées à 8500 participants, après tirage au sort.

02) Willem Penninck, le "Molécule", a déjà participé au Maratona de 2006.

La chance du tirage au sort lui avait souri en 2008, mais sa chute de vélo avait rendu l’aventure impossible. Alors il a remis cela en 2010.

En incluant ce Gran Fondo d’une journée dans un séjour de vacances dans les Dolomites.

03) D’où une reconnaissance du parcours l’avant veille du grand jour :

après celui du Capo Longo (1875m), le voici au sommet du Pordoï (2238m).

04) Les Italiens sont toujours fans de leurs champions.

Particulièrement de Fausto Coppi dont l’une des nombreuses stèles est érigée au sommet du Pordoï.

05) Inutile d’épiloguer sur la majesté du décor des Dolomites.

Ceci vu du Passo di Sella.

06) Le cyclosport à l’italienne n’hésite pas à s’appuyer sur ses vedettes cyclistes.

Avez-vous déjà entendu parler … de Mario Cipollini ?

07) Comme notre Willem, « il » reconnaissait le parcours du Maratona dles Dolomites.

Willem a dit (pour le rassurer!):

« Ne t’en fais pas Mario, je ne vais pas te battre … au sprint ! »

08) Le souci du grand Mario, sur son vélo Cipollini, n’était pas de montrer qu’il était bien arrivé au sommet du Passo Gardena.

Celui de Willem, … bien !

09) Sur son nuage, « Willem du Gardena » peut toujours rêver d’égaler Mario Cipollini.

Mais, justement … il en rêve !

10) L’avantage des grands cols c’est la fabuleuse descente qui s’en suit.

11) La reconnaissance du parcours étant faite, il faut retirer les documents de l’inscription, à La Villa.

C’est la foule avec, au moins, 8500 participants.

12) Il faut montrer « patte blanche » : retrait des documents sur présentation de la carte d’identité ou du passeport.

Plus de 3000 demandes n’ont pas été retenues.

D’où le tirage au sort.

13) Le parcours :

Un grand huit avec un passage sur la ligne d’arrivée au terme d’une première boucle.

Puis la deuxième boucle pour terminer avec les 138 km de haute montagne.

14) La plaque de cadre donne, outre le numéro d’inscription, les bons de ravitaillement,

l’identité du candidat et le profil du parcours.

15) Une organisation de ce niveau dispose d’un fameux service photo.

Willem acquis les photos le concernant dont nous retrouvons ici la copie.

Départ avec une foule gigantesque.

16) Notre héros franchissant le Passo di Valparola, dans la 1e boucle.

Tout va bien. Surtout les jambes!

17) Passage sur la ligne d’arrivée à l’issue de la boucle des 106 km.

Willem continue, bien entendu.

18) Dans la foule, il arrive en haut des montagnes.

19) A croire qu’il est la plus grande vedette du jour, même si, à l’évidence, il ne roule pas seul.

20) Hommage aussi aux photographes qui offrent des clichés souvenirs exceptionnels.

21) Revoilà donc le site du Val Gardena, cher aux cyclos en été et aux champions de ski en hiver.

22) Descente cycliste, tout schluss, de notre marathon-man.

23) Puis la victoire finale du cyclo!

Il ne s’agissait pas de battre les autres mais bien de réussir le Maratona Dles Dolomites !

Forza Willem.

24) Arrive alors le moment de la Pasta-Party.

A l’italienne, même si Willem l’accompagne d’une petite bière ... belge.

25) Formidable décor pour cette Pasta-Party en plein air internationale, à Corvara.

26) Sur place, Willem va s’offrir quelques belles autres ascensions les jours suivants.

A commencer par celle du Timmelsjoch (en allemand) ou du Passo Rombo (en italien) permettant d’atteindre la frontière de l’Autriche.

C’est 1816m d’élévation en 30 km (6% de moyenne) : excusez du peu !

27) Donc une montée interminable, sur une route qui n’est ouverte que de 7 à 20h.

Faudra pas traîner !

28) Impossible de compter les lacets,

mais ils sont très serrés dans la première partie flirtant avec le 10%.

29) Ensuite cela se calme et donne le loisir de contempler le paysage.

30) Avec, au-delà des villages flanc de montagnes, des flancs de pleine nature, sans villages.

31) Tout en pédalant avec patience, Willem se souvient de son travail à l’équipement en région flamande.

Les ouvrages d’art l’intéressent.

Ainsi les 22 tunnels qui vont se succéder.

32) Mais aussi les ponts qui enjambent les torrents de montagne.

Même si ... rien de tout cela en Flandre. Sauf à Anvers?

33) Le pédaleur aperçoit un « Gasthof », mais de l’autre coté de sa pente, qui devient l’objectif à atteindre.

34) Bien plus tard que prévu, selon les règles de la montagne, l’objectif est atteint.

Or ce n’est même pas encore le sommet.

35) A près de 2500m d’altitude la pédalée est sublime.

Et héroïque, non ?

36) Arrive enfin le 22e tunnel, dont on voit le bout 270m plus loin.

A 1 km du sommet et de la frontière Italiano-Autrichienne.

37) Le maillot « Jowan » est ainsi arrivé au Timmelsjoch et Passo Rombo, soit à 2509m.

Les jambes de Willem tournent, … de nouveau, très bien !

38) Willem et Rita, à qui l’on doit ce formidable reportage de grand cyclotourisme, sont au sommet !