Le Vélo Club de Roubaix, section cyclos, peut pavoiser. Son Paris-Roubaix Cyclo est reparti sur de bons rails (façon de parler car les pavés sont tout sauf lisses) tant sur le plan de la participation que de l’organisation. J’ai vu des cyclos grimaçant et jurant (Puta ! Godverdomme !! Putain !!!…). Mais c’était à cause des pavés, donc de l’Enfer. L’organisation roubaisienne conduisait au Paradis.

Le reportage commence au contrôle de Beuvry la Forêt (100 km avant l’arrivée) et se termine à l’Arbre. Et comme les images ne font pas défaut, voici la Première partie qui annonce la Seconde.

01) Des Paris-Roubaix Cyclos j’en ai vécu trois et connu une vingtaine. Alors je me contente de débarquer à Beuvry la Forêt sur le coup de 11h. Les cyclos arrivent (malheureusement) au compte-goutte car les départs sont trop échelonnés (4-7h) pour favoriser l’ambiance d’une foule rassemblée dans la même galère. Ceux-là sont pourtant très contents d’être là.

02) L’ami Philippe, à droite, joue les hôtesses d’accueil, m’explique que 18 Roubaisiens se préparent à l’Ardéchoise et au Ventoux puis m’invite à sa table. Tiens mais quelle était la fonction de Philippe ?

03) La table du ravitaillement est tenue… par madame. Voilà une bénévole qui n’aura pas chômé. On le verra plus loin, les ravitaillements sont nombreux et très copieux.

04) Le contrôle permet de retrouver la voiture d’assistance. Et la voiture il y a les pommades et la masseuse.

05) Les maillots belges sont très rares… pour cause d’élection. Le vote est obligatoire en Belgique. En voilà donc deux qui ont trouvé la solution. Et qui vont faire des jaloux.

06) A la sortie d’Orchies on entre dans le vif du sujet avec les 12 tronçons (la moitié en fait) pavés restants. Commençons donc avec le pavé … de l’Abattoir, qui suit celui des Prières !

07) Nos premiers cyclos en action pour la photo seront donc ceux de Castelsarrazin. A Paris-Roubaix participent des cyclos de toute la France, avec un fort contingent de la région parisienne, et des pays voisins dont principalement des Italiens.

08) Equipage très insolite pour ces Vttistes étrangers (ils sont à quatre ainsi) qui s’en donnent à cœur joie. Ce n’est pas l’envie qui manque de leur mettre un ou deux pavés dans chacune des sacoches !

09) La fin du calvaire c’est le tarmac. La goudronneuse a du bon.

10) Le pavé d’Auchy est aussi semblable que différent de tous les autres. Il n’y a pas de bons pavés, et pourtant, jadis, c’était ce que l’on faisait de mieux comme routes.

11) La DDE se montre extrêmement prudente. Le panneau d’avertissement aurait d’ailleurs besoin d’être redressé… car refaire la route serait sacrilège.

12) C’est du moins l’avis du cyclo de Bachy qui a pris le départ à Raismes et qui « se promène » avec la photo dédicacée de Gilbert Duclos-Lassalle sur la sacoche de guidon.

13) Ligne droite, cabossée comme les dos d’un troupeau de chameaux ?

14) Sur le pavé suivant, le cyclo Bianchi nous interpelle. A noter qu’il allie le maillot à l’ancienne et le cuissard moderne. Sur les cahots c’est le fond qui manque le plus.

15) Ce pavé est en faux plat montant, donc particulièrement éprouvant, surtout contre le vent, ici en pleine face. Endroit choisi pour le pique-nique d’une voiture d’escorte. Une voiture qui a donc « forcé » les barrages qui s’efforcent d’écarter les voitures.

16) A la sortie du pavé, des flaques laissent entrevoir l’image d’un pavé sous eau. Le photographe est à l’affût… mais personne ne tombe dans le piège.

17) Avant Bersée, le pavé se termine par un « S » qui serait superbe si les groupes de cyclos étaient plus compacts.

18) On cherchait une image ? Voilà celle d’une épingle à cheveux qui nous est suggéré par le cyclo portant le maillot du Conseil Général d’Indre et Loire.

19) Dans un louable souci touristique, de manière à préserver le patrimoine « pavesque », des bornes ont été placées pour signaler chaque tronçon du Paris-Roubaix. Très réussi, sauf que ces bornes sont trop basses et disparaîtront bientôt dans les herbes.

20) Après Bersée, un court pavé est agrémenté par l’exploitation des bois d’une petite forêt.

21) Une exploitation qui n’arrange pas la chaussée. Mais cela passe sans problème quand il fait sec.

22) En vert et blanc, un groupe du Liechentstein que nous retrouverons plusieurs fois.

23) Arrive un nouveau contrôle-ravitaillement, très bienvenu.. On est à Attiches, à 50 km de l’arrivée.

24) Hommage aux « Poilus » qui, malgré le courage, n’ont pas réussi le brevet … et ne sont pas rentrés.

25) Les cyclos d’Ageux n’hésitent pas à donner de bonnes nouvelles : « Dans deux heures on est au vélodrome ! »

26) Inévitables discussions techniques, même s’il faut contrarier une légende. Chez les cyclos les pépins mécaniques se limitent à la perte des bidons, de la trousse de secours ou de pompe … mal accrochés. Par temps sec les crevaisons sont peu nombreuses. Sauf par pincement sur les pavés.

27) Abondance et variété du ravitaillement. Et présence des bénévoles.

28) L’ambiance est encore plus euphorique pour les Verts et Blancs du Liechentstein.

29) Les Roubaisiens n’ont pas lésiné sur le nombre de bénévoles pour rendre service sur la route. En plus de ceux qui dévient les voitures, voici celui qui oriente les cyclos. « L’arrivée au contrôle c’est par ici, le départ pour Roubaix sera par là » …