L’indigestion de pavés est totale. Même pour ceux qui aiment cela ! Les Roubaisiens atténuent le malheur en prévoyant … un ravitaillement surprise à Wannehain. Preuve d’une organisation parfaite et d’un accueil chaleureux même si je persiste à souhaiter, pour améliorer l’ambiance, un Paris-Roubaix plus court (=/-200 km) avec une fourchette de départ réduite (style 7-8h).

Cette deuxième partie du reportage repart d’Attiches et nous conduit à l’Arbre, donc à la fin des pavés. 30

31) On disait sans pépins ? La crevaison peut survenir quand on s’y attend le moins. Par exemple sur une bonne route à la sortie d’Attiches, pour les cyclos de la Gerolsteiner.

32) Arrive bientôt le moulin de Vertain dont le pavé permet de contourner Templeuve. Un pavé, court, redécouvert à la suite de travaux de terrassement.

33) Comme disait l’autre : « Si votre pédalage se rapporte à votre plumage, vous êtes le phénix du pavé ». A ces mots, Bob ne se sent plus de joie. Et il en remet une couche !

34) Même qu’il a grillé le dernier poste de ravitaillement. Une bonne surprise à 20 bornes de l’arrivée.

35) D’où le « ouf » de soulagement de la cyclote qui est bien contente d’en être là. Et qui sera encore plus contente d’avoir terminé : « C’est moins essoufflant qu’une côte, mais c’est plus éreintant ! »

36) On ne change pas d’appréciation : les ravitaillements sont copieux. Et avec le sourire des bénévoles.

37) Un couple de cyclos qui se régale : « Le pavé est tellement difficile à supporter qu’on le négocie très lentement. Alors les secousses sont tout aussi intolérables qu’à grande vitesse. »

38) Une bonne organisation prévoit même le bon ravitaillement de ses ravitailleurs. Plateau repas, s’il vous plaît, sur le coup de 15h.

39) Voilà l’avant dernier pavé difficile, un pavé qui fait un tour dans les champs à l’entrée de Camphin en Pévéle, le pays des endives.

40) Parmi les participants beaucoup (+/-25%) de Vttistes. Une bonne solution pour passer (sans mal) les pavés mais pas pour tenir la distance et encore moins pour accrocher la roue des rapides. Un confort qui se paie.

41) Jacques Mayeur, d’Antoing, ne résiste pas à l’envie d’aller voir le Paris-Roubaix. Surtout celui des cyclos car c’est un spectacle et il sait s’y rendre utile.

42) Face au pavé plusieurs stratégies se concurrencent. En haut c’est la bonne trajectoire mais très cahotante. Sur les bas-côtés, surtout part temps sec, c’est un meilleur roulage mais avec toutes sortes de pièges.

43) Et le moindre des pièges c’est la crevaison qui survient aussi bien sur le pavé du haut (par pincement) que sur le pavé du bas (contrairement à ce qu’explique le commentateur TV)… par pincement aussi. Mais jacques mayeur peut réparer la fuite de l’Italien.

44) Pour les Verts, cette fois l’arrivée est presque en vue. Le groupe est resté bien compact.

45) L’ami Jacques ne chôme pas. Cette fois il dépanne un cyclo qui en profite pour faire autre chose.

46) Sur le coup de 15h30 (il sera 16h30 à l’arrivée) les groupes sont plus compacts.

47) Le retour à Roubaix ne fait plus de doute pour les cyclos de Mouvaux.

48) A la sortie du pavé de Camphin, c’est désormais l’émotion principale.

49) Faute d’un spectacle qui fait regretter les Paris Roubaix cyclos d’antan avec 5000 participants, les spectateurs ne sont pas très nombreux sur le bord de la route. Pourtant c’est très encourageant.

50) Un virage plus loin et vous êtes à l’endroit des attaques victorieuses de madiot. Mais aussi de la chute de Planckaert. Et de la crevaison de Van Petegem, cette année. Hideux pavés en virages.

51) Terrain de chasse… Sur cette ligne droite il faut absolument recoller aux hommes de tête. Ceux-là ne finiront pas premiers !

52) Ceux-là non plus. D’ailleurs ils jouent les touristes : lentement mais sûrement.

53) Et le découragement n’est pas loin de la trouvaille : « Y en a marre des mares ! »

54) La solution c’est de rouler tête baissée, pour ne rien voir. A moins que ce ne soit pour l’incognito. Mais on reconnaît Bernard Cayzeele, des CCC Wasquehal. Il a franchi tous les pavés.

55) Les dernières photos sont du Wasquehalien Michel Morelle qui se tenait au Carrefour de l’Arbre pour accueillir ses copains. Il nous montre un Bob qui roule comme sa Ducati.

56) On va en profiter pour expliquer au photographe ce que l’on peut faire avec le zoom d’un appareil numérique. Les cyclos, même de Wasquehal qui accueillera le Tour le 6 juillet, sont un peu loin, non ?

57) Alors on « zoome » et ils se rapprochent. On reconnaît Dany, Christian et une voiture.

58) La voiture suiveuse est inappropriée ? Encore un petit coup de zoom et ils sont beaux les cyclos.

59) Maintenant c’est gros plan sur nos héros au coude à coude alors qu’ils n’ont pas bougé d’un pouce.

60) Le cyclo de droite c’est Christian Guillaume, dit Teel, le caricaturiste. On lui doit des dessins fantastiques et plein d’humour, ainsi que, en autres, le décor du Café de l’Arbre. Ici le zoom caricature son sourire en une fameuse grimace.

61) Le reportage se termine sur une indiscrétion. Dany téléphone: "Allo Chérie, j'arrive. Prépare le grand bain et tout le tintouin car j'ai réussi mon Paris-Roubaix sans problèmes. Sauf que, dans les secousses du parcours ... j'ai perdu toutes les billes!"