00) Beaune, sur l’autoroute du Soleil, c’est au sud de Dijon et au nord de Lyon. En vallée de Saône bordée par la Côte d’Or où se succèdent les grands crus des Côtes de Nuits Saint-Georges (Gevrey-Chambertin, …) les Côtes et Hautes Côtes de Beaune (Pommard, Meursault, …) et la Côte Chalonnaise (Mercurey, …).

Sans compter qu’on mange bien en Bourgogne …

01) Pour que le séjour cyclo-touristique de l’équipe « Audax », forte de 9 couples (10 vélos), soit réussi il fallait un bon gîte et un bon couvert à Beaune.

Ce qui fut le cas à l’Hôtel Carline (Logis) ** avec soirée en terrasse ou piscine, tout proche du centre de Beaune et des célèbres Hospices.

02) Départ matinal pour la première étape (115 km) qui file vers la Saône avant de remonter vers Dijon, via Citeaux, puis d’atteindre la Côte de Nuits.

Et de revenir à Beaune.

03) La Saône est un paisible cours d’eau coulant du nord au sud avant de se jeter dans le Rhône à Lyon.

04) Petite surprise géographique car, à peine franchi le pont d’Allerey sur Saône, voilà que les cyclos s’arrêtent à … Verdun sur le Doubs.

Le Doubs descend du Jura pour se jeter dans la Saône.

05) L’endroit est coquet et dédié à la navigation de plaisance.

06) Les appareils photos sont de sortie eux aussi.

Ce qui donnera, avec le renfort de Moustache, matière au compte-rendu illustré de ce séjour en Bourgogne comptant trois étapes cyclotouristes.

07) S’il avait un (bon) vélo … Moustache roulerait toujours. Mais le magasin Peugeot de Verdun sur le Doubs étant bel et bien fermé … il se contentera de son Pinarello pour rouler encore !

Oufti !

08) Ici c’est l’arrière plan, et pas seulement mon beau frère (!), qu’il faut remarquer :

confluence de la Saône (à gauche) et du Doubs (à droite).

09) Quand c’est l’heure du ravitaillement, on se ravitaille.

Le premier de ces ravitaillements fut celui de Seurre.

De retour en Côte d’Or (21) après un crochet en Haute Saône (71).

10) La traversée de Bonnencontre est paisible mais précède quelques rencontres inopportunes sous la forme d’une armée de taons qui sortaient de la Forêt de Cîteaux.

Pour les semer … il fallut rouler à plus de 30km/h.

11) Ce qui fit qu’on atteignit Gilly les Cîteaux pour le repas de midi.

Sans en avoir l’air, le bar-restaurant « Rendez-vous des Touristes » fut idéal pour la joyeuse troupe :

un « routier » au menu unique comprenant le carafon de rouge. Rapide et copieux, etc…

12) Sans autre transition nous voilà déjà dans le Clos Vougeot, l’un des grands crus de Bourgogne.

13) Impossible de ne pas y mettre pied à terre.

Ne serait-ce que pour voir les grappes en formation.

14) La tentation de se perdre dans les vignes est grande.

Mais pour savoir comment se présente la récolte 2010, foi de vigneron, il faut attendre la 2e quinzaine d’août.

15) La route des cyclos fait ensuite le tour de la clôture du Clos Vougeot.

16) L’impression d’être comme des Ducs de Bourgogne avant de déguster le coq au vin servi ce soir à l’hôtel Carline.

17) Et les hésitations entre les chemins qui font aller d’un grand cru à l’autre.

18) Après le Richebourg, voici l’illustrissime Vosne-Romanée.

19) Sans doute par goût du luxe, Moustache s’y offre la première fuite du groupe.

20) Après quoi il doit chasser après ceux qui lui font déguster la montée vers Chaux, à la sortie de Nuits-Saint-Georges.

21) La montée du jour fait passer de l’altitude 250m à 394m et mène droit dans les vignes dites Hautes Côtes de Nuits.

Descente sur Beaune et fin de la 1e étape.

22) La soirée fut joyeuse et la nuit réparatrice.

Alors pour la deuxième étape, plus compliquée avec la Côte Chalonnaise et la Côte de Beaune, la troupe est de nouveau matinale pour quitter l’Hôtel Carline.

22z) Direction sud en profitant de nouveau de la plaine céréalière jusqu’à l’entrée de Chalon sur Saône.

23) Cette fois ce n’est pas la Saône qu’on longe mais le Canal du Centre, à partir de Fragnes.

24) La « Voie Verte » est très fréquentée. Et bien fréquentée si l’on en juge par le palmarès de ce cher « Monsieur Petit », du V.S. Chalonnais, qui en 6 minutes non-stop a démontré qu’il était toujours vivant.

25) La Voie Verte, comme plus loin la Voie Bleue ( !), est en excellent état et parfaitement balisée avec indication de kilométrages et des sorties vers les villages.

Navigation réservée aux bateaux de plaisance avec de nombreuses écluses.

26) Parmi les grands vins de Bourgogne il faut inclure la Côte Chalonnaise avec le Mercurey qui, comme le village traversé par la route Chalon sur Saône-Autun, s’étale sur des coteaux costauds.

27) Il s’agit de prendre de l’altitude pour, en évitant la D978, se perdre dans la nature du petit village de Saint-Mard de Vaux perché à 491m d’altitude.

28) Autant dire que cela donne droit à quelques solides « coups de cul ».

29) La Côte franchie, la troupe se retrouve sur une autre portion du Canal du Centre, toujours aussi confortable, de Saint-Bhérain sur Dheune à Santenay.

30) Tout va bien.

On va bien manger au restaurant des Terroirs, sur la place de Santenay tandis que la voisine demande à son chien de garder les vélos.

31) Quelques bons Bourgognes plus loin, délaissant le coq des Falaises, c’est l’ascension … vers le Bout du Monde.

32) Un coin perdu en pleine nature et haut perché (429m).

33) Le chemin n’était pas revêtu mais certains voulaient absolument voir la cascade annoncée :

« un petit pipi », ont-ils convenu !

34) Pas de photos dans la montée qui suit pour atteindre Bel Air.

Mais sur l’ancienne Nationale 6 la vue plongeante sur Saint-Romain vaut l’arrêt.

35) Un point de vue partagé par tous.

Regroupement général avant de plonger de nouveau sur Beaune.

36) Initiative de Bernard C. qui, voilà 20 ans, avait imaginé la carte du Challenge des Picardes, la carte du « Brevet de Découvreur de Bourgogne » permet de se souvenir des Grands Crus ...

qui ont été « traversés » … sinon « dégustés ».