01) Le Tour de Flandre, ou « le Ronde », c’est un circuit tortueux dans une région de collines dites Ardennes Flamandes.

Un terrain cycliste fantastique avec des petites routes étroites filant de « berg » en « berg » dont de nombreux sont pavés.

Le petit panneau rectangulaire, au milieu, désigne une commune, comme Kluisbergen, bénéficiant du passage convoité du Ronde.

02) Le Ronde des cyclos mobilise entre 15000 et 20000 participants routiers sur 260 km (parcours complet de Bruges à Ninove), ou, départ et arrivée à Ninove, 140 km avec toutes les côtes des 100 derniers km.

Le 70 km passe par le Mur de Grammont, qui va si bien réussir à Cancellara, et le Bosberg.

03) Ce reportage se concentre sur une partie du Ronde avec les cyclos du 140 qui affrontent le Vieux Kwaremont, le Paterberg et le Koppenberg.

Alors, place aux courageux.

04) Avant les côtes, la piste cyclable, en site propre sur une ancienne ligne de chemin de fer, est un véritable billard offert aux cyclos.

05) le temps de se préparer au pire.

Lequel est aggravé par les conditions météo.

D'où l'imperméable pour quasi tout le monde.

06) Mais il ne fait pas froid et l’on a le temps de sécher entre les averses successives.

07) Toutes ces considérations nous placent déjà à la fin du plat. C’est parti, à la sortie de Kluisbergen, pour l’ascension du Oude (Vieux)-Kwaremont.

08) Le décor est enjolivé par les célèbres caricatures cyclistes de Nesten.

Et par le panneau annonçant le programme : 2200m (dont 2000m avec pavés bien dégradés) à 4% de moyenne et un maximum, vers le milieu, à 11,6%.

09) Parmi les caricatures, les « 4 As des as » qui ont comme point commun d’avoir remporté 3 Tour de Flandre :

Achille Buysse (40, 41, 45) ; Fiorenzo Magni (49, 50, 51) ; Eric Leman (70, 72, 73) ; Johan Museeuw (93, 95, 98).

10) La montée permet de traverser le village de Vieux Kwaremont dont on voit l’église de loin.

11) Stijn Devolder qui, comme Boonen, aurait pu rejoindre les as si …

Mais aussi les regrettés Franco Ballerini et Franck Vandenbroucke avec la mention « Remember ».

12) Le pavé aggrave la difficulté naturelle.

13) Le faux pas de glissade met, sinon tout le peloton, un homme à terre.

14) Première préoccupation : vérifier qu’on est toujours bien vivant et qu’on n’a rien perdu.

15) La plus grande difficulté : se remettre sur pied.

16) Puis retrouver toutes ses jambes alors les autres pédaleurs continuent leur progression.

17) La montée du Vieux Kwaremont, dans toute sa splendeur.

18) Avec le défilé incessant et en formation compacte.

Des heures durant!

19) Vue panoramique sur Kluisbergen qu’on laisse derrière soi.

20) Le paysage est bien beau, mais le pavé exige la pleine concentration.

21) Puis le faux plat, toujours montant et toujours pavé, au-delà du village de Kwaremont.

22) Sur la route des coureurs et là où la course sera couverte en direct, la firme Willy Naessens continue à placer ses camions bien en vue.

En espérant que la caméra TV offre une petite pub.

23) Pour l’heure c’est sur les cyclosportifs de Roubaix Lille Métropole (RLM) que l’objectif se braque.

24) Le sommet n’est plus très loin, mais encore un peu plus haut.

25) L’occasion de récupérer avec la chance d’un dépannage par la voiture Mavic.

26) Vue générale sur la descente qui attend ceux qui se sont hissés sur le berg.

27) Les trois ou quatre kilomètres de descente paraissent bien courts que les 2200m de montée.

28) Le regard se fige à l’annonce du menu présenté dans le virage à angle droit.

29) Le Paterberg, ou le Mont des Moines, dans toute son horreur :

360m à 12,9% de moyenne et un maximum de 20,3%.

Un Mur ! avec pavés !!

30) Pour ces deux-là, ça commence fort :

« je t’aime, moi non plus ! »

31) Et puis chacun se fixe l’objectif de filer droit devant pour atteindre le sommet.

32) A cet endroit la question se pose de savoir s’il fallait opter pour le vélo de route ou le vtt.

Ici, l’avantage du vtt c’est la gamme de développement dont s’allège le routier.

33) Ce qui n’est pas qu’un petit problème pour qui sait mouliner ou passer en force.

34) A la condition que l’affluence ne donne pas à la montée un fameux goût de « bouchon ».

35) Le cyclo de Namur, équipé par Saïtta, n’a rien à craindre.

Il adapte sa cadence à celle des autres.