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Trois côtes du Ronde (2e PARTIE/2) Paterberg et Koppenberg 2010

Là où les cyclos cyclotèrent

le Samedi 03 Avril 2010

Le Ronde c’est énorme. D’autant plus que le 140, avec toutes les côtes du final faisait 157 km et que le temps ne fut pas fameux. En revanche fameuses sont les côtes comme le Paterberg et le Koppenberg.

36) A l’entame du Paterberg, qui est vraiment court (360m) et très droit, tous les espoirs sont permis.



37) Tout costaud de Flandre ne fait, d’ordinaire, qu’une bouchée du Mont des Pères.

38) Et la Wallonie a délégué un courageux Namurois qui se sent à l’aise sur l’un des 1000 sommets européens retenus par le Brevet International des Grimpeurs (BIG).



39) Ne pas oublier que la pente est rude (12,9% de moyenne) et que le pavé complique la tâche des pédaleurs.

40) D’ailleurs la chute ne manque pas de survenir. Sans gravité.



41) Le défilé des cyclos (et les coureurs aussi dans ces conditions) se transforme alors en Procession des Pénitents.

Période pascale oblige !.

      La force des choses

42) Cependant, des petits malins, joliment acrobates et super motivés, arrivent à forcer le barrage.



43) Elle s’en souviendra le reste de ses jours, la brave vieille mamy qui a conduit son auto du bas en haut du Paterberg au beau milieu des cyclos.

Son embrayage aussi s’en souviendra.

44) Ils forcent l’admiration ceux qui arrivent à passer devant, comme au forceps.



45) Le sommet leur est promis. Dans un temps plus court que celui des autres.

46) Au sommet, déjà atteint, le parcours invite à prendre complètement à gauche.

Comme pour le développement !



47) La transition ne sera pas longue puisque le Koppenberg est annoncé dans 6 km.

48) Le temps n’est pas fameux et il reste (encore !) 75 km pour rejoindre, via une dizaine de côtes et 4 secteurs pavés, l’arrivée à Meerbeke, dans la banlieue de Ninove.


      Du temps au temps


49) Donc pas le temps d’apprécier le décor ni la décoration cycliste de la maison en bord du Ronde.

50) Puis la chance d’une éclaircie qui permet d’y voir plus clair.



51) Ils sont géants les forçats de la route dans le décor des saules têtards.

52) Dans sa grande mansuétude, l’organisateur offre une belle alternative : à gauche le Koppenberg et à droite pas le Koppenberg.



53) Or la réaction est quasi unanime : « Sans Koppenberg, le Ronde n’est plus le Ronde ».

Tout le monde (ou presque) tourne à gauche.

54) Ce qui donne une jolie file d’unanimité pour serpenter dans le creux des Ardennes Flamandes.



55) Avec le mors aux dents porté par l’homme de tête avec maillot « France Limousin … Rundvlees ».

Donc à la gloire de la race bovine du Limousin!

56) La banderole Grinta ! vaut autant pour la revue des cyclistes actifs ...

que pour la Grinta ! Challenge la Tournay du 8 mai, à Tournai-Expo.


      Pied du Koppenberg


57) La troisième côte du triptyque arrive déjà, à Melden.

Avec des cyclos d’Hellemmes (F) à l’abordage.

Rappel des chiffres : 600m à 11,6% de moyenne avec un maximum, au milieu, à 22%.

58) D’autant plus horrible que ce passage pentu est très (« trop », répéterait Bernard Hinault !) étroit.



59) Arnaud Decostre, en tête de groupe ?

Un Iron-BIG 25 qui vient d’escalader 25 fois le Mont Saint-Aubert dans une journée.

60) Arnaud expliquera, après coup, que le 140 km faisait en réalité 157 km.

Et qu’il est pleinement satisfait de son 21,7 km/h de moyenne..



61) Précisons que la pente est pavée et que le pavé humide.

D’où un surcroît de risque de glissades.

62) Même les coureurs, le lendemain, ont connu les affres de la chute de l’un des leurs.

Bouchon pour ceux de derrière!



63) Pourtant les encouragements, à commencer par celui des supporters du Portugal ( ?) installés sur un ponton, n’ont pas manqué.

64) Le spectacle, grâce aux talus en surplomb, est en effet fantastique.


      Sommet du Koppenberg


65) A force de souffrances, le plus dur étant passé, le sommet est en vue.

66) Il faut comprendre la satisfaction de ceux qui en terminent avec ce Koppenberg sulfureux.



67) Cela vaut bien un ultime coup de reins :

« Lui c’est lui, moi c’est moi ! ».

68) Ou alors c’est la langue bien tirée pour savourer un moment de vengeance.



69) Il y a même ceux qui ont la rage au corps !

Car il faut que le corps exulte, dirait le poète.

70) Ils pris position, sur une chaise portable et dépliante avec toiture ( !) pour profiter du spectacle.

Et jouir des positions … cocasses des pédaleurs en chute libre ?



71) Au-delà du triptyque majeur du Ronde qui, le lendemain, permit à Tom Boonen de partir avec Fabien Cancellera…

Avant que celui-ci ne porte l’estocade dans le Mur de Grammont.



Car la route du Ronde est longue et les côtes nombreuses.


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